Q : En votre qualité de Directeur Général de la SENELEC de 2009 à 2012, pouvez vous nous édifier sur les circonstance dans lesquelles cette société a eu à travailler avec la société BLACK PEARL FINANCE ?
R : En ma qualité de DG de la SENELEC, Black Pearl Finances est intervenu dans le cadre de l’audit et du diagnostique de la société avec d’autres cabinets pour la préparation du plan de relance et de restructuration de l’entreprise dénommé « Plan Takal ». C’est dans le cadre que BPF est intervenu.
Il ne s’agissait pas de partenariat mais plutôt d’une mission de contrôle technique, comptable et financière. C’était une mission globale d’audit avec EDF, MACKENSY, KPMG, BDO, BPF. Ce sont des cabinets mandatés par la tutelle, en l’occurrence le Ministère en charge de l’Energie en fin 2010, début 2011, pour faire l’audit de notre gestion.
Q : Les mandats confiés par la SENELEC à Black Pearl Finance l’ont-ils été à la suite d’appel d’offre ou de mises en concurrence ?
R : Le cabinet a été choisi par la tutelle. En ma qualité de DG de l’époque, n’ayant pas participé à ce choix, je ne peux répondre à cette question.
SIR : Cet audit a été commandité par la Ministère en charge de l’Energie, en l’occurrence Karim Meissa Wade.
Q : Comment les prestations de la société Black Pearl Finance ont-elles été rémunérées ?
R : Lors de la mise en place d’un crédit de 34 milliards de francs CFA par la Banque Atlantique destiné à solder l’ensemble de la dette des fournisseurs de combustibles de la SENELEC, le cabinet a perçu une commission d’arrangement de 320 960 000 de francs CFA et le groupe Banque Atlantique 477 360 millions de francs CFA.
SIR : La commission d’arrangement est une commission payée au démarcheur ou l’arrangeur.
Q : Est-il normal que, pour une même opération, qu’une double commission soit payée ?
R : Habituellement, la SENELEC ne payait qu’une seule commission. Si mes souvenirs sont bons, de 2008 à 2012, une seule commission de 1% a toujours été payée à la banque. Pour la mission d’audit, la double commission correspond à 2% des montants.
Q : Au-delà de la mission d’audit avez vous eu à travailler avec BPF ?
R : BPF a essayé d’actualiser le modèle financier de la SENELEC, sur demande de la tutelle. La SENELEC n’est pas liée à BPF ni par un mandat ni par une convention. Durant l’audit, la tutelle nous a demandé de travailler avec BPF. Le modèle dessiné par BPF n’a pas été retenu. Le modèle financier permet à l’entrée d’avoir des prévisions au plan financier sur la base d’éléments comme les états financiers, les prévisions de charges, de recettes, le service de la dette. Ce modèle nous permet d’avoir des projections sur l’avenir de l’entreprise sur les plans économiques et financiers. Il y avait un modèle qui était déjà en place et approuvé par les partenaires au développement. Lorsque Karim Meissa Wade est arrivé au Ministère en charge de l’Energie, il a voulu améliorer le modèle qui est un important outil de gestion et a fait intervenir BPF mais, le modèle proposé par cette société n’a pas été approuvé à l’interne, ce jusqu’à mon départ de l’entreprise en juillet 2012.
SIR : C’est le secrétariat à l’énergie, placé sous l’autorité de Cheikh Ibrahima Diongue, qui dépend directement du Ministre de tutelle qui m’a appelé et est venu à la SENELEC avec l’ensemble des cabinets que j’ai reçu avec mon comité de direction. C’est à cette occasion que Cheikh Ibrahima Diongue a décliné les missions de chaque cabinet, en présence de l’ensemble du comité de direction de la SENELEC. J’ai fait la situation de l’entreprise. J’ai nommé un correspondant pour chaque cabinet afin de mettre à leur disposition les informations techniques financières, comptables et organisationnelles.
Q : Avez-vous reçu des instructions pour travailler avec la société BPF ? Si oui, de qui provenaient elles ?
R : Je n’ai pas recu d’instructions particulières pour travailler avec BPF. C’est dans le même cadre que les autres cabinets que BPF sont venus travailler.
Q : Karim Meissa Wade est-il intervenu d’une manière quelconque dans cette procédure ? Si oui, comment ?
R: Comme je l’ai déjà dit, le cabinet a été choisi par la tutelle. En ma qualité de DG de l’époque, n’ayant pas participé à ce choix, je ne peux répondre à cette question.
SIR : Je ne connaissais pas BPF avant cet audit.
SIR : C’est le nommé Khalil Chiat qui venait à la SENELEC lors de ces missions. A part lui, je ne me souviens plus du nom des autres avec qui il venait à la SENELEC.
R : En ma qualité de DG de la SENELEC, Black Pearl Finances est intervenu dans le cadre de l’audit et du diagnostique de la société avec d’autres cabinets pour la préparation du plan de relance et de restructuration de l’entreprise dénommé « Plan Takal ». C’est dans le cadre que BPF est intervenu.
Il ne s’agissait pas de partenariat mais plutôt d’une mission de contrôle technique, comptable et financière. C’était une mission globale d’audit avec EDF, MACKENSY, KPMG, BDO, BPF. Ce sont des cabinets mandatés par la tutelle, en l’occurrence le Ministère en charge de l’Energie en fin 2010, début 2011, pour faire l’audit de notre gestion.
Q : Les mandats confiés par la SENELEC à Black Pearl Finance l’ont-ils été à la suite d’appel d’offre ou de mises en concurrence ?
R : Le cabinet a été choisi par la tutelle. En ma qualité de DG de l’époque, n’ayant pas participé à ce choix, je ne peux répondre à cette question.
SIR : Cet audit a été commandité par la Ministère en charge de l’Energie, en l’occurrence Karim Meissa Wade.
Q : Comment les prestations de la société Black Pearl Finance ont-elles été rémunérées ?
R : Lors de la mise en place d’un crédit de 34 milliards de francs CFA par la Banque Atlantique destiné à solder l’ensemble de la dette des fournisseurs de combustibles de la SENELEC, le cabinet a perçu une commission d’arrangement de 320 960 000 de francs CFA et le groupe Banque Atlantique 477 360 millions de francs CFA.
SIR : La commission d’arrangement est une commission payée au démarcheur ou l’arrangeur.
Q : Est-il normal que, pour une même opération, qu’une double commission soit payée ?
R : Habituellement, la SENELEC ne payait qu’une seule commission. Si mes souvenirs sont bons, de 2008 à 2012, une seule commission de 1% a toujours été payée à la banque. Pour la mission d’audit, la double commission correspond à 2% des montants.
Q : Au-delà de la mission d’audit avez vous eu à travailler avec BPF ?
R : BPF a essayé d’actualiser le modèle financier de la SENELEC, sur demande de la tutelle. La SENELEC n’est pas liée à BPF ni par un mandat ni par une convention. Durant l’audit, la tutelle nous a demandé de travailler avec BPF. Le modèle dessiné par BPF n’a pas été retenu. Le modèle financier permet à l’entrée d’avoir des prévisions au plan financier sur la base d’éléments comme les états financiers, les prévisions de charges, de recettes, le service de la dette. Ce modèle nous permet d’avoir des projections sur l’avenir de l’entreprise sur les plans économiques et financiers. Il y avait un modèle qui était déjà en place et approuvé par les partenaires au développement. Lorsque Karim Meissa Wade est arrivé au Ministère en charge de l’Energie, il a voulu améliorer le modèle qui est un important outil de gestion et a fait intervenir BPF mais, le modèle proposé par cette société n’a pas été approuvé à l’interne, ce jusqu’à mon départ de l’entreprise en juillet 2012.
SIR : C’est le secrétariat à l’énergie, placé sous l’autorité de Cheikh Ibrahima Diongue, qui dépend directement du Ministre de tutelle qui m’a appelé et est venu à la SENELEC avec l’ensemble des cabinets que j’ai reçu avec mon comité de direction. C’est à cette occasion que Cheikh Ibrahima Diongue a décliné les missions de chaque cabinet, en présence de l’ensemble du comité de direction de la SENELEC. J’ai fait la situation de l’entreprise. J’ai nommé un correspondant pour chaque cabinet afin de mettre à leur disposition les informations techniques financières, comptables et organisationnelles.
Q : Avez-vous reçu des instructions pour travailler avec la société BPF ? Si oui, de qui provenaient elles ?
R : Je n’ai pas recu d’instructions particulières pour travailler avec BPF. C’est dans le même cadre que les autres cabinets que BPF sont venus travailler.
Q : Karim Meissa Wade est-il intervenu d’une manière quelconque dans cette procédure ? Si oui, comment ?
R: Comme je l’ai déjà dit, le cabinet a été choisi par la tutelle. En ma qualité de DG de l’époque, n’ayant pas participé à ce choix, je ne peux répondre à cette question.
SIR : Je ne connaissais pas BPF avant cet audit.
SIR : C’est le nommé Khalil Chiat qui venait à la SENELEC lors de ces missions. A part lui, je ne me souviens plus du nom des autres avec qui il venait à la SENELEC.