Justement, c'est conscient de cet état de fait qu'Omar Sy, qui se dit El Hadj pour avoir effectué le pèlerinage à la Mecque, à pu trouver une brèche pour rouler dans la farine le ricain. Sy a fait la connaissance de Barett aux Etats-Unis par le biais de sa première épouse avec laquelle il a divorcé. Depuis, ils sont devenus de bons amis jusqu'à ce que, un jour, l’ancien député qui a pris la tangente a proposé à sa victime de venir investir au pays de la Téranga. Convaincu, le bonhomme ne savait pas qu'il allait mordre à l'hameçon. Sans arrière pensée, il remet un chèque de plusieurs dizaines de millions plus un véhicule 4x4 d'une valeur de 15 millions pour l’acquisition d'un terrain à Mermoz pyrotechnique d'une valeur de 68 millions. Pour autant, l'escroc ne s'en est pas arreté en si bon chemin. Il encaissera de nouveau deux virements de la part de Barett pour deux terrains à Bambilor et à Zac Mbao. Là également que des ragots. N'eut été une banque de la place qui a fait comprendre à l'Américain qu'il faut un permis de construire avant de pouvoir bâtir, il allait encore se faire déplumer pour la construction. Et c'est en ce moment que les mensonges du député vont être découverts. Se trouvant coincé à tous les niveaux, Omar Sy signe devant le tribunal une reconnaissance de dette pour échapper à la prison. Par la suite, il remettra un chèque de 27 millions FCfa à Barett pour, petit à petit, éponger sa dette. Mais surprise, c'est un chèque en blanc. Depuis, l'ancien député libéral, dont les déboires judiciaires n'en finissent pas, continuent de faire courir l’Américain qui ne sait plus à quel saint se vouer.