En effet selon nos informations, en novembre 2004, par un décret l’ancien Chef de l’Etat Abdoulaye Wade ordonnait la création d’un Aire Marine Protégée (Amp) à Abéné (localité située dans le département de Bignona) et ses environs.
Mais mépris ou deal savamment orchestré ? On ne saurait le dire. Puisqu’un autre décret signé à la même période va autoriser la société minière australo-chinois, Canegi-Astron, à mener des recherches dans la même zone. Celles-ci se sont révélées fructueuses avec la découverte du Titane et du zircon, métaux très précieux, utilisés pour la fabrication des pièces d’avion et de téléphone.
Mais, l’exploitation de ces minerais est dangereuse. Parce qu'ils sont mélangés de substances cancérigènes et toxiques. Elles peuvent causer des dégâts considérables. En somme une véritable bombe écologique pour une zone où la nappe phréatique est très basse, sans compter son riche écosystème destiné à la culture du riz , la pisciculture...
Il nous revient qu’en raison des prolongations tous les 3 ans (selon les termes du contrat d’exploitation, ndlr), la surface initiale de 750 km2 va perdre de 50% de sa valeur soit à l'expiration en novembre 2013 et il ne restera que 325 km2 (article 4). Ce qui amène à dire certaines sources contactées sur place que Canégi-Astron, va faire le forcing avant novembre 2013 pour obtenir le permis d'exploitation.
D’autres sources, avancent même que contrairement aux panneaux positionnés par l’Océanium (de Aly Haidar, ndlr) au village de Niafourang et à proximité de Kartung (zone où sont prélevés les propagules par l’Océanium, tout le reste de la zone n'est pas protégée par l’AMP. Et l’on se demande alors : Pourquoi avoir mis des panneaux de l’AMP alors que l'AMP débute à 6 kms de là au sud en allant vers Abéné ? ».
Autre remarque faite par l’un de nos interlocuteurs, « en regardant le fichier de Astron (voir page 19/35) ; j’ai l'impression que cette phase 1 de 6 kms a déjà été "dealé " avec ce consortium australo chinois et que l'exploitation s'arrêtera au repère 1 - début réel de l'AMP. On aura laissé faire croire aux populations que cette zone était protégée par l'AMP ».
Risque d’affrontements de grande envergure
Le moins que l’on puisse dire c’est que cette affaire est à prendre au sérieux. Parce la zone est réputée, zone à risque pour qui connais les origines du conflit casamançais. Elle peut entrainer un soulèvement populaire. Elle peut même donner un coup de frein au processus de paix déjà enclenchée.
Selon nos sources, le jeudi 26 juillet 2012, une dizaine de chinois de la société Astron et Ibrahima Diaw représentant la société Carnegie ont effectué le déplacement dans la zone pour procéder à l’implantation des matériels d’extraction des minerais. Mais ils se sont vus opposés l’accès des lieux par les populations alors informées du danger qui leurs guette. Il s’en est suivi une altercation à Niafourang entre les deux parties.
Les populations locales ont même menacé de mort les chinois et les ont demandés de ne plus remettre les pieds sur les lieux. « Ce n'est qu'un avertissement si les autorités de Dakar laissent faire, ils vont se heurter à des risques de violences. Ce n'est pas des paroles en l'air», avise une source bien au fait, contactée depuis la France. «Nous avons traversé près de 30 ans de conflit en Casamance et en ces moments importants où enfin nous nous acheminons vers des accords de paix, nous ne pouvons pas accepter que pour des enjeux purement mercantiles, notre belle région soit défigurée et ainsi compromettre l’avenir de nos enfants et générations futures dans cette fragile région côtière », a-t-il averti.
Haidar el Ali, Benoit Sambou et Youssou N'Dour sont informés.
Selon nos informations, le ministre de l’écologie Aly Haidar patron de l’Océanium et ses collègues Benoit Sambou et Youssou Ndour sont déjà informés de la situation. Motif ? Il nous revient d’après une source basée au sud du pays que ces derniers ne sont pas exempts de tout reproche dans tout ça (Nous y reviendrons). De même l’actuel président de la République Macky Sall serait intéressé par ce projet minier même s’il avait allégué que tous les contrats miniers passés sous la gouvernance de son prédécesseur seront revus.
D’ailleurs, on nous signale que des discussions seraient en cours entre le consortium Australo-chinois et l’Etat pour voir comment convaincre les populations locales à revenir à de meilleurs sentiments. Ce qui s’annonce déjà impossible, avec des réseaux qui s’activent de toutes parts. «Nous avons déjà lancé une pétition et notre objectif c’est de faire adhérer 1000 personnes après ce sera beaucoup plus facile pour stopper ce projet » déclare la même source basée au sud du pays. Et ce dernier, de nous signaler au bout du fil: "Ecoutez monsieur mon téléphone est sous écoute depuis quelques temps. Parce que les autorités me soupçonnent d’accointance avec le maquis sur cette affaire. Ce qui est d’ailleurs archifaux…!"
Mais mépris ou deal savamment orchestré ? On ne saurait le dire. Puisqu’un autre décret signé à la même période va autoriser la société minière australo-chinois, Canegi-Astron, à mener des recherches dans la même zone. Celles-ci se sont révélées fructueuses avec la découverte du Titane et du zircon, métaux très précieux, utilisés pour la fabrication des pièces d’avion et de téléphone.
Mais, l’exploitation de ces minerais est dangereuse. Parce qu'ils sont mélangés de substances cancérigènes et toxiques. Elles peuvent causer des dégâts considérables. En somme une véritable bombe écologique pour une zone où la nappe phréatique est très basse, sans compter son riche écosystème destiné à la culture du riz , la pisciculture...
Il nous revient qu’en raison des prolongations tous les 3 ans (selon les termes du contrat d’exploitation, ndlr), la surface initiale de 750 km2 va perdre de 50% de sa valeur soit à l'expiration en novembre 2013 et il ne restera que 325 km2 (article 4). Ce qui amène à dire certaines sources contactées sur place que Canégi-Astron, va faire le forcing avant novembre 2013 pour obtenir le permis d'exploitation.
D’autres sources, avancent même que contrairement aux panneaux positionnés par l’Océanium (de Aly Haidar, ndlr) au village de Niafourang et à proximité de Kartung (zone où sont prélevés les propagules par l’Océanium, tout le reste de la zone n'est pas protégée par l’AMP. Et l’on se demande alors : Pourquoi avoir mis des panneaux de l’AMP alors que l'AMP débute à 6 kms de là au sud en allant vers Abéné ? ».
Autre remarque faite par l’un de nos interlocuteurs, « en regardant le fichier de Astron (voir page 19/35) ; j’ai l'impression que cette phase 1 de 6 kms a déjà été "dealé " avec ce consortium australo chinois et que l'exploitation s'arrêtera au repère 1 - début réel de l'AMP. On aura laissé faire croire aux populations que cette zone était protégée par l'AMP ».
Risque d’affrontements de grande envergure
Le moins que l’on puisse dire c’est que cette affaire est à prendre au sérieux. Parce la zone est réputée, zone à risque pour qui connais les origines du conflit casamançais. Elle peut entrainer un soulèvement populaire. Elle peut même donner un coup de frein au processus de paix déjà enclenchée.
Selon nos sources, le jeudi 26 juillet 2012, une dizaine de chinois de la société Astron et Ibrahima Diaw représentant la société Carnegie ont effectué le déplacement dans la zone pour procéder à l’implantation des matériels d’extraction des minerais. Mais ils se sont vus opposés l’accès des lieux par les populations alors informées du danger qui leurs guette. Il s’en est suivi une altercation à Niafourang entre les deux parties.
Les populations locales ont même menacé de mort les chinois et les ont demandés de ne plus remettre les pieds sur les lieux. « Ce n'est qu'un avertissement si les autorités de Dakar laissent faire, ils vont se heurter à des risques de violences. Ce n'est pas des paroles en l'air», avise une source bien au fait, contactée depuis la France. «Nous avons traversé près de 30 ans de conflit en Casamance et en ces moments importants où enfin nous nous acheminons vers des accords de paix, nous ne pouvons pas accepter que pour des enjeux purement mercantiles, notre belle région soit défigurée et ainsi compromettre l’avenir de nos enfants et générations futures dans cette fragile région côtière », a-t-il averti.
Haidar el Ali, Benoit Sambou et Youssou N'Dour sont informés.
Selon nos informations, le ministre de l’écologie Aly Haidar patron de l’Océanium et ses collègues Benoit Sambou et Youssou Ndour sont déjà informés de la situation. Motif ? Il nous revient d’après une source basée au sud du pays que ces derniers ne sont pas exempts de tout reproche dans tout ça (Nous y reviendrons). De même l’actuel président de la République Macky Sall serait intéressé par ce projet minier même s’il avait allégué que tous les contrats miniers passés sous la gouvernance de son prédécesseur seront revus.
D’ailleurs, on nous signale que des discussions seraient en cours entre le consortium Australo-chinois et l’Etat pour voir comment convaincre les populations locales à revenir à de meilleurs sentiments. Ce qui s’annonce déjà impossible, avec des réseaux qui s’activent de toutes parts. «Nous avons déjà lancé une pétition et notre objectif c’est de faire adhérer 1000 personnes après ce sera beaucoup plus facile pour stopper ce projet » déclare la même source basée au sud du pays. Et ce dernier, de nous signaler au bout du fil: "Ecoutez monsieur mon téléphone est sous écoute depuis quelques temps. Parce que les autorités me soupçonnent d’accointance avec le maquis sur cette affaire. Ce qui est d’ailleurs archifaux…!"