Les urgences médicales constituent le ventre mou de la santé. La mise en place d’un Samu régional promis depuis 2014, tarde à se concrétiser. Le 29 décembre 2017, il disait : “Le pôle de Diourbel était planifié en 2014. Aujourd’hui, on est en 2017 et rien n’est fait.’’
Pour le Pr. Bèye, “une région doit avoir une autonomie. Chaque région doit répondre à un cahier des charges claires. Chaque région doit avoir un service de réanimation. Il faut avoir des Samu dans les régions. Il faut que le système de gestion des urgences bénéficie de subventions suffisantes’’. A ce jour, le Samu régional n’est pas encore réalisé, alors que sa mise en place se justifiait très amplement.
L’ancien médecin-chef de la région médicale de Diourbel, le docteur Balla Mbacké Mboup, expliquait la pertinence d’avoir une unité du Samu à Diourbel, par le fait que c’est une zone qui reçoit régulièrement du monde. Ce, à cause des différents Magal qui y sont organisés. “Il y a beaucoup d’autres d’urgences médicales qui font que les services d’hygiène sont hyper sollicités’’, disait-il.
D’ailleurs, un plan stratégique Samu national a été élaboré pour la période 2013-2017. Il s’inscrivait, d’après la ministre de la Santé de l’époque, Awa Marie Coll Seck, “dans une perspective de couverture maladie universelle avec une volonté politique de garantir le juste soin aux populations en cas d’urgence médicale.
C’est un document dynamique qui va s’enrichir au fur et à mesure des expériences de terrain. Le plan stratégique est bâti sur le renforcement des acquis en matière de RCR, à travers une meilleure régulation et un transport adapté à une prise en charge de qualité.
Ce premier plan stratégique du Samu constitue, pour le ministère de la Santé et de l’Action sociale et ses PTF, un cadre approprié de référence pour la planification, la mise en oeuvre et le financement prioritaire de la prise en charge de la problématique des urgences au Sénégal. Il est axé sur les résultats à atteindre dans les cinq prochaines années et donne la priorité à l’amélioration de l’offre de soins d’urgence et à la création de la demande’’.
Au Sénégal, les urgences sont dominées par les traumatismes dus aux accidents de la voie publique, les urgences obstétricales qui sont responsables d’une mortalité maternoinfantile très élevée, et enfin, les urgences cardiovasculaires qui sont plus fréquentes avec les changements liés aux habitudes de vie.
Pour les spécialistes, toute région doit avoir une autonomie. Ce qui n’est pas le cas. Ils ont demandé de professionnaliser les soins de santé en urgence, en initiant une filière de formation de techniciens supérieurs en soins d’urgence.
Enquête
Pour le Pr. Bèye, “une région doit avoir une autonomie. Chaque région doit répondre à un cahier des charges claires. Chaque région doit avoir un service de réanimation. Il faut avoir des Samu dans les régions. Il faut que le système de gestion des urgences bénéficie de subventions suffisantes’’. A ce jour, le Samu régional n’est pas encore réalisé, alors que sa mise en place se justifiait très amplement.
L’ancien médecin-chef de la région médicale de Diourbel, le docteur Balla Mbacké Mboup, expliquait la pertinence d’avoir une unité du Samu à Diourbel, par le fait que c’est une zone qui reçoit régulièrement du monde. Ce, à cause des différents Magal qui y sont organisés. “Il y a beaucoup d’autres d’urgences médicales qui font que les services d’hygiène sont hyper sollicités’’, disait-il.
D’ailleurs, un plan stratégique Samu national a été élaboré pour la période 2013-2017. Il s’inscrivait, d’après la ministre de la Santé de l’époque, Awa Marie Coll Seck, “dans une perspective de couverture maladie universelle avec une volonté politique de garantir le juste soin aux populations en cas d’urgence médicale.
C’est un document dynamique qui va s’enrichir au fur et à mesure des expériences de terrain. Le plan stratégique est bâti sur le renforcement des acquis en matière de RCR, à travers une meilleure régulation et un transport adapté à une prise en charge de qualité.
Ce premier plan stratégique du Samu constitue, pour le ministère de la Santé et de l’Action sociale et ses PTF, un cadre approprié de référence pour la planification, la mise en oeuvre et le financement prioritaire de la prise en charge de la problématique des urgences au Sénégal. Il est axé sur les résultats à atteindre dans les cinq prochaines années et donne la priorité à l’amélioration de l’offre de soins d’urgence et à la création de la demande’’.
Au Sénégal, les urgences sont dominées par les traumatismes dus aux accidents de la voie publique, les urgences obstétricales qui sont responsables d’une mortalité maternoinfantile très élevée, et enfin, les urgences cardiovasculaires qui sont plus fréquentes avec les changements liés aux habitudes de vie.
Pour les spécialistes, toute région doit avoir une autonomie. Ce qui n’est pas le cas. Ils ont demandé de professionnaliser les soins de santé en urgence, en initiant une filière de formation de techniciens supérieurs en soins d’urgence.
Enquête