FARBA SENGHOR DE RETOUR DE TURQUIE APRES UNE MISSION D'ETAT: « La plupart des directeurs de publication sont sans diplôme, des greffiers ou des contrôleurs... »

« Nous sommes derrière vous Farba, on triomphera », « n'ayez pas peur », « ne vous laissez pas distraire par ces charlatans », ce sont entre autres, les slogans lancés par ces chauffeurs de taxi. Avec un cortège de plus de 300 véhicules, de l'aéroport à son domicile, en passant par Yoff, Nord Foire, Sud Foire, la Patte d'oie, Colobane et le centre Ville, le ministre Farba Senghor a été plébiscité, son moral réarmé par ces amis venus spontanément l'accueillir. Remerciant toutes les personnes qui se sont déplacées derrière les chauffeurs de taxi, derrière leur représentant Cheikh Ndiaye Téranga, derrière les transporteurs du Sénégal pour l'accueillir à l'aéroport, Farba Senghor, ému, déclara : « C'est une initiative importante, c'est une manifestation du soutien des transporteurs à la politique du président Wade et de son gouvernement, à la politique de modernisation, à la politique de renouvellement des véhicules et des taxis, à la politique en général de modernisation du Sénégal ». Ce soutien, lance t-il, « arrive à un moment important, à un moment où le gouvernement fait face à une bataille que lui imposent des soi-disant journalistes et qui ne le sont pas ». Il estime que « est journaliste, celui qui est formé dans une école de journalisme, celui qui pratique dans le respect de la déontologie. Mais, au Sénégal, ce sont des personnes qui ont perdu leur emploi, qui n'ont aucune formation. La plupart des directeurs de publication qui, actuellement mènent la lutte contre le gouvernement, n'ont pas le certificat d'études, d'autres se sont arrêtés en quatrième. Le président du collectif, quant à lui, s'est arrêté en première, les autres qui ont eu des formations plus élevées sont des greffiers ou des contrôleurs des prix ». Suffisant pour qu'il affirme que « le gouvernement ne fait pas face à des journalistes. Parce que les journalistes bien préparés sont dans les rédactions, font bien leur travail mais, n'insultent pas, ne diffament pas et ne sont pas en train de saper les fondements de la République et de la société ». Ecartant toute accalmie tant que l'autre camp n'a pas changé, le ministre « d'assurer que le combat sera mené jusqu'au bout pour l'assainissement de la profession. Car nous ne laisserons personne saper les fondements de la République et de la société. Ce serait grave, car ce serait un désengagement de l'Etat et l'Etat ne se désengagera jamais, il revient à l'Etat de veiller à l'intégrité de notre République, à l'intégrité de la société, des fondements de notre pays ». Submergé par les chauffeurs, le ministre de l'Artisanat et des transports, Farba Senghor soulignera que les chauffeurs ont « démontre que le peuple est derrière le président Wade et que le peuple a bien apprécié tout ce que le président a eu à faire pour la modernisation de notre pays ». Avant d'indiquer que « les prières des saints, Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadj Malick et autres ne seront pas vaines. Elles seront un bouclier contre cette tentative de déstabilisation des familles religieuses par les journalistes, des familles des citoyens par le biais du chantage. Leur manège ne réussira jamais in chaallah. Toutes ces personnes impliquées dans ces machinations tomberont en déchéance ». Non sans réaffirmer que « celui qui veut le déstabiliser trouver dieu sur son chemin ». Pour le travail qu'il est en train d'accomplir pour le pays, il n'a fait que « respecter les directives de Me Wade pour accomplir la mission assignée ». Selon lui, « ce geste est extrêmement important. Parce que tout travailleur a besoin de soutien et d'encouragement. Vous avez encouragé le chef de l'Etat pour la réussite de sa politique. Parce que je suis le représentant du gouvernement et du chef de l'Etat. Et toutes vos préoccupations ont été prises en charge par le gouvernement du Sénégal ».

Source: Expressnews