Nous sommes ici en pleine mystique, mai les dakaroises se défendent d’avoir une connaissance par ouïe dire, approximative et imaginée de ce qu’ils qualifient de phénomène : 64,4% déclarent ainsi connaître des cas concrets de « faru rab » et de « thioro rab » et s’ils l’estampillent « phénomène », c’est parce que, selon eux, il est massif en général, et concerne plus les femmes. Sous ce rapport, révèle l’enquête Adesr/Dakar Life, 75,2% d’enquêtes estiment que la catégorie la plus touchée est celle des jeunes (filles), en raison précisément de leur façon de s’habiller.
Autrement dit, nous sommes en présence d’êtres ou d’esprit adeptes de chairs fraîches bien moulées dans des tenues sexy et à la posture aguichante. En réalité, le point de vue de ces dakaroises recoupe celui du tradipraticien Seybatou Amdy Diouf (lire son interview par ailleurs). Ce dernier soutient que les « faru rab » et les « thioro rab » ont, en matière de rapports amoureux, une psychologie qui fonctionne comme celle des humains : les premiers son attirés par les belles filles, jeunes, désinvoltes et provocantes ; les seconds ont un faible pour les beaux gosses à l’allure craquante.
Si le « faru rab » et la « thioro rab » rendent leurs victimes désagréables et carrément invivables au point de les empêcher de se marier ou de les pousser au divorce comme présent 42,9% des personnes interrogées, c’est pour une raison évidente : les maintenir dans des relations exclusives. La présente étude Adesr/Dakar Life viendrait-elle alors relativiser le propos de ceux et celle qui clament que ce sont les jeunes qui, en toute conscience, ne veulent plus se marier ? En tout état de cause, il est possible de guérir de son « faru rab » ou de sa « thioro rab ». Ils sont en effet majoritairement convaincus - à plus de 38% sur un effectif de 190 personnes – que les marabouts et les guérisseurs traditionnels peuvent vaincre ces esprits, libérer les victimes et leur faire recouvrer leur personnalité.
Il y a un question qui a sûrement échapper aux enquêteurs : à quel moment les « faru rab » et « thioro rab » sont-il les plus actifs ? En ce qui nous concerne, nous répondons que c’est pendant l’été. Cette période de l’année rime en effet avec dévoilement et nudité. Mais de tout facon, marabouts et guérisseurs seront toujours là pour profiter d’un phénomène lucratif. Parce que la psychologie de l’habillement chez les jeunes felles, aujourd’hui, repose sur un concept fondamental de cette « science » qu’est la « monstration »… Et tant qu’il en sera ainsi, croient savoir des spécialistes des sciences occultes, les « faru rab »et les « thioro rab » seront toujours parmi nous.
Félix Nzalé
Source : Dakarlife
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Autrement dit, nous sommes en présence d’êtres ou d’esprit adeptes de chairs fraîches bien moulées dans des tenues sexy et à la posture aguichante. En réalité, le point de vue de ces dakaroises recoupe celui du tradipraticien Seybatou Amdy Diouf (lire son interview par ailleurs). Ce dernier soutient que les « faru rab » et les « thioro rab » ont, en matière de rapports amoureux, une psychologie qui fonctionne comme celle des humains : les premiers son attirés par les belles filles, jeunes, désinvoltes et provocantes ; les seconds ont un faible pour les beaux gosses à l’allure craquante.
Si le « faru rab » et la « thioro rab » rendent leurs victimes désagréables et carrément invivables au point de les empêcher de se marier ou de les pousser au divorce comme présent 42,9% des personnes interrogées, c’est pour une raison évidente : les maintenir dans des relations exclusives. La présente étude Adesr/Dakar Life viendrait-elle alors relativiser le propos de ceux et celle qui clament que ce sont les jeunes qui, en toute conscience, ne veulent plus se marier ? En tout état de cause, il est possible de guérir de son « faru rab » ou de sa « thioro rab ». Ils sont en effet majoritairement convaincus - à plus de 38% sur un effectif de 190 personnes – que les marabouts et les guérisseurs traditionnels peuvent vaincre ces esprits, libérer les victimes et leur faire recouvrer leur personnalité.
Il y a un question qui a sûrement échapper aux enquêteurs : à quel moment les « faru rab » et « thioro rab » sont-il les plus actifs ? En ce qui nous concerne, nous répondons que c’est pendant l’été. Cette période de l’année rime en effet avec dévoilement et nudité. Mais de tout facon, marabouts et guérisseurs seront toujours là pour profiter d’un phénomène lucratif. Parce que la psychologie de l’habillement chez les jeunes felles, aujourd’hui, repose sur un concept fondamental de cette « science » qu’est la « monstration »… Et tant qu’il en sera ainsi, croient savoir des spécialistes des sciences occultes, les « faru rab »et les « thioro rab » seront toujours parmi nous.
Félix Nzalé
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