Par ailleurs, le Ps propose des solutions pour vaincre définitivement le fléau des inondations.
Le Parti socialiste (Ps) demande la mise en place, avant la fin de l’année 2008, d’une commission d’enquête indépendante sur l’exécution des budgets 2006, 2007 et 2008, « avec une emphase sur toutes les opérations a priori suspectes ». Parmi ces opérations dites suspectes, les camarades de Ousmane Tanor qui étaient en réunion de bureau politique, l’on peut noter « les dépenses pré-électorales, électorales et post-électorales (informatisation des fichiers ; des cartes d’identité, des cartes d’électeurs, des passeports - matériel électoral - indemnités et invisibles) ».
De même que « le fonds taïwanais (mode d’encaissement – mode de rapatriement et mode d’emploi en dépenses) ; « les cadeaux en nature et en numéraire de la Chine Populaire ; « le Plan Jaxay », « les dépenses courantes et investissements pré et post Sommet OCI ». Il faut aussi ajouter sur la liste de ces opérations dites suspectes, « la cession des actions SONATEL de l’IPRES ; les arriérés de paiement récurrents aux entreprises ; les dépenses irrégulières pudiquement nommées hors budget ; les fonds issus de la cession de la 3ème licence de téléphonie mobile à SUDATEL ; les arriérés de reconstitution des fonds PPTE empruntés et non rendus ; l’utilisation des fonds issus des derniers emprunts obligataires de l’Etat, en particulier le dernier en date de juin 2008 – etc ».
Les socialistes de soutenir, « qu’au lieu d’apporter des réponses non équivoques à ces questions légitimes eu égard à leurs liens directs avec la cherté de la vie, la déliquescence des hôpitaux, les délestages intempestifs de la SENELEC, Abdoulaye Wade, qui ne mesure guère l’ampleur des drames humains dans les villes comme dans le monde rural, pérore sur le perron de l’Elysée dans une tentative indécente et intolérable de légitimation et de promotion d’un régime militaire qui a porté un sérieux coup d’arrêt au projet démocratique en Mauritanie ».
Manque de vison du régime Wade ?
Par ailleurs, le Ps a soulevé la question des récurrentes inondations. Il accuse le régime de manquer de vision. « Faute d’une réelle capacité du gouvernement à anticiper les risques, les pluies d’août et de septembre, après celles de juin et de juillet qui avaient causé des préjudices matériels et humains aux populations de Malhem Hodar, Podor et Nioro, se sont soldées par un impact dévastateur, variable selon les zones mais particulièrement catastrophique dans la région de Dakar, dans les communes de Thiès, Joal et Bambey, voire inquiétant dans celles de Kaolack et de Saint-Louis ». Si l’on en croit le Ps, « il était bien possible d’aboutir au risque voisin de zéro pour les populations, si le gouvernement avait identifié les zones à risque, s’il les avait placées préventivement en alerte et mis en œuvre des protocoles pertinents et cohérents de surveillance qui mobilisent la Protection civile, le Groupement national des sapeurs pompiers et les forces de sécurité, le tout sous la coordination des autorités administratives locales afin que la vigilance de l’Etat ne soit pas aussi largement prise à défaut ».
La visite « cosmétique » d’Adjibou Soumaré en banlieue
Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng, « les autorités ont attendu que les populations soient submergées par les eaux, leurs maisons envahies et leurs vivres et vêtements détruits, pour annoncer, sur le tard, un plan Orsec qui, avec des moyens dérisoires, peine, plusieurs semaines après le désastre, à produire les effets escomptés ». Et le « symbole absurde du décalage du gouvernement, selon les mots des socialistes, c’est cette visite cosmétique du Premier ministre dans la banlieue de Dakar, les bras ballants et les pieds branlants devant l’ampleur des inondations ». Dans ces conditions, disent-ils, « Abdoulaye Wade, fraîchement rentré de sa villégiature dorée, devrait plutôt s’estimer heureux d’être sorti du bourbier de la banlieue sous les huées des populations qui, spontanément parce qu’exaspérées par les négligences coupables de son régime, ont bravé l’impressionnant dispositif de sécurité ».
Les solutions « miracles »
Le règlement définitif des problèmes liés aux inondations nécessite, de l’avis du Ps, une distinction entre les zones dépressionnaires (HLM, SODIDA, Cambérene) qui, compte tenu de leur topographie, « exigent la réhabilitation des équipements de voiries et les zones d’inondations temporaires (Yoff, Dalifort, Hann Montagne, Cité Soleil, Bellevue, Belvédère) qui nécessitent le débouchage des voies d’écoulement et l’entretien des avaloirs, afin de sortir les populations du calvaire des eaux stagnantes ».
Par contre, dans les zones d’inondations permanentes (une partie de Grand Yoff et une grande partie des départements de Pikine, Guédiawaye et Rufisque) où près de 35.000 foyers vivent toute l’année sous les eaux, la solution passe, selon les socialistes, par la reprise du programme de restructuration et d’assainissement dans le cadre du plan directeur actualisé ; « un programme à l’opposé du plan Jaxaay ».
SUD QUOTIDIEN
Le Parti socialiste (Ps) demande la mise en place, avant la fin de l’année 2008, d’une commission d’enquête indépendante sur l’exécution des budgets 2006, 2007 et 2008, « avec une emphase sur toutes les opérations a priori suspectes ». Parmi ces opérations dites suspectes, les camarades de Ousmane Tanor qui étaient en réunion de bureau politique, l’on peut noter « les dépenses pré-électorales, électorales et post-électorales (informatisation des fichiers ; des cartes d’identité, des cartes d’électeurs, des passeports - matériel électoral - indemnités et invisibles) ».
De même que « le fonds taïwanais (mode d’encaissement – mode de rapatriement et mode d’emploi en dépenses) ; « les cadeaux en nature et en numéraire de la Chine Populaire ; « le Plan Jaxay », « les dépenses courantes et investissements pré et post Sommet OCI ». Il faut aussi ajouter sur la liste de ces opérations dites suspectes, « la cession des actions SONATEL de l’IPRES ; les arriérés de paiement récurrents aux entreprises ; les dépenses irrégulières pudiquement nommées hors budget ; les fonds issus de la cession de la 3ème licence de téléphonie mobile à SUDATEL ; les arriérés de reconstitution des fonds PPTE empruntés et non rendus ; l’utilisation des fonds issus des derniers emprunts obligataires de l’Etat, en particulier le dernier en date de juin 2008 – etc ».
Les socialistes de soutenir, « qu’au lieu d’apporter des réponses non équivoques à ces questions légitimes eu égard à leurs liens directs avec la cherté de la vie, la déliquescence des hôpitaux, les délestages intempestifs de la SENELEC, Abdoulaye Wade, qui ne mesure guère l’ampleur des drames humains dans les villes comme dans le monde rural, pérore sur le perron de l’Elysée dans une tentative indécente et intolérable de légitimation et de promotion d’un régime militaire qui a porté un sérieux coup d’arrêt au projet démocratique en Mauritanie ».
Manque de vison du régime Wade ?
Par ailleurs, le Ps a soulevé la question des récurrentes inondations. Il accuse le régime de manquer de vision. « Faute d’une réelle capacité du gouvernement à anticiper les risques, les pluies d’août et de septembre, après celles de juin et de juillet qui avaient causé des préjudices matériels et humains aux populations de Malhem Hodar, Podor et Nioro, se sont soldées par un impact dévastateur, variable selon les zones mais particulièrement catastrophique dans la région de Dakar, dans les communes de Thiès, Joal et Bambey, voire inquiétant dans celles de Kaolack et de Saint-Louis ». Si l’on en croit le Ps, « il était bien possible d’aboutir au risque voisin de zéro pour les populations, si le gouvernement avait identifié les zones à risque, s’il les avait placées préventivement en alerte et mis en œuvre des protocoles pertinents et cohérents de surveillance qui mobilisent la Protection civile, le Groupement national des sapeurs pompiers et les forces de sécurité, le tout sous la coordination des autorités administratives locales afin que la vigilance de l’Etat ne soit pas aussi largement prise à défaut ».
La visite « cosmétique » d’Adjibou Soumaré en banlieue
Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng, « les autorités ont attendu que les populations soient submergées par les eaux, leurs maisons envahies et leurs vivres et vêtements détruits, pour annoncer, sur le tard, un plan Orsec qui, avec des moyens dérisoires, peine, plusieurs semaines après le désastre, à produire les effets escomptés ». Et le « symbole absurde du décalage du gouvernement, selon les mots des socialistes, c’est cette visite cosmétique du Premier ministre dans la banlieue de Dakar, les bras ballants et les pieds branlants devant l’ampleur des inondations ». Dans ces conditions, disent-ils, « Abdoulaye Wade, fraîchement rentré de sa villégiature dorée, devrait plutôt s’estimer heureux d’être sorti du bourbier de la banlieue sous les huées des populations qui, spontanément parce qu’exaspérées par les négligences coupables de son régime, ont bravé l’impressionnant dispositif de sécurité ».
Les solutions « miracles »
Le règlement définitif des problèmes liés aux inondations nécessite, de l’avis du Ps, une distinction entre les zones dépressionnaires (HLM, SODIDA, Cambérene) qui, compte tenu de leur topographie, « exigent la réhabilitation des équipements de voiries et les zones d’inondations temporaires (Yoff, Dalifort, Hann Montagne, Cité Soleil, Bellevue, Belvédère) qui nécessitent le débouchage des voies d’écoulement et l’entretien des avaloirs, afin de sortir les populations du calvaire des eaux stagnantes ».
Par contre, dans les zones d’inondations permanentes (une partie de Grand Yoff et une grande partie des départements de Pikine, Guédiawaye et Rufisque) où près de 35.000 foyers vivent toute l’année sous les eaux, la solution passe, selon les socialistes, par la reprise du programme de restructuration et d’assainissement dans le cadre du plan directeur actualisé ; « un programme à l’opposé du plan Jaxaay ».
SUD QUOTIDIEN