Dans sa Déclaration de politique générale (Dpg), le chef du gouvernement a dévoilé, hier, sa feuille de route. Drapé d’un grand boubou blanc brodé amidonné assorti d’un bonnet, Ousmane Sonko a su communiquer avec les Sénégalais et le monde entier. Ces principales cibles ont été les honorables députés, les milieux institutionnels, les partenaires techniques et financiers, les pays amis, les organisations économiques, politiques et les catégories socioprofessionnelles.
Selon le journaliste spécialisé en Marketing politique, Bakary Domingo Mané, « au-delà d’afficher le panafricanisme dont se réclame le parti Pastef, le port vestimentaire (costume africain) de Ousmane Sonko reflète l’image du « Kilifeu » (Sage), mais aussi la souveraineté vestimentaire ».
En outre, précise-t-il, « le blanc symbolise la pureté et cette quête de paix et de probité. Ils sont dans une logique de reconstruction du Sénégal, de pacification de l’espace public et de réconciliation des Sénégalais ».
Invoquant Jacques Derrida, il estime que « les Patriotes sont dans la déconstruction, dans une logique de rupture pour casser cette image de gosses inexpérimentés que d’aucuns ont collée (à tort ou à raison ?) aux nouveaux tenants du pouvoir qui ne veulent pas se servir de l’État, mais plutôt servir l’État ». S’y ajoutent « la gestion du temps et la culture de la ponctualité » attestées par le timing dans le démarrage des travaux et la durée de la Dpg », renchérit-il.
À sa suite, Dr Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication au Cesti, spécialiste en communication des organisations et de crise est d’avis que « c’est un discours qui s’adresse à la fois au peuple, mais aussi aux bailleurs et autres partenaires. Nous avons assisté à un discours dit logocentrique, qui vise à faire des projections et la nécessité de mettre en place des règles et des principes. C’est un discours axé sur les réformes et qui est une suite des discours qu’il avait l’habitude de prononcer ».
Pour le directeur de la communication de l’Ucad, « contrairement au discours concentrique qui se focalise sur les contraintes, le Premier ministre est parti d’un état des lieux d’un « pays en panne » pour servir un discours d’attaque, offensif, avec une prééminence sur la question des impôts et des taxes, un discours qui allie des valeurs abstraites comme l’éthique et des éléments plus concrets ». Et dès le départ, « il a essayé de montrer la gravité du moment » en voulant être « humble face à l’immensité de la tâche à accomplir », surtout que « jamais dans l’histoire du Sénégal, un pouvoir n’a été transmis dans cet état ».
En outre, il a fait des annonces très fortes, des réformes sans parfois nous dire comment y arriver ». D’ailleurs, « il veut « déconstruire les mauvais choix et construire les fondations d’un futur stable » , a-t-il poursuivi. Par ailleurs « ces éléments rejoignent l’éthos du Premier ministre . À ce niveau, il estime que « le discours pouvait être plus pédagogique sur le plan communicationnel . Sur le plan de la forme, « la lecture était laborieuse .
Selon Pr Gaye, « cette situation serait liée à une appropriation tardive du discours ou à l’absence d’un téléprompteur . Des hésitations et répétitions qui « traduisent un manque de préparation dans la lecture du discours . Il a aussi noté « l’implication du Premier ministre avec la pronominalisation (emploi du je et du nous) . En attestent « les verbes performatifs présents dans le texte , a-t-il fait savoir.
Selon le journaliste spécialisé en Marketing politique, Bakary Domingo Mané, « au-delà d’afficher le panafricanisme dont se réclame le parti Pastef, le port vestimentaire (costume africain) de Ousmane Sonko reflète l’image du « Kilifeu » (Sage), mais aussi la souveraineté vestimentaire ».
En outre, précise-t-il, « le blanc symbolise la pureté et cette quête de paix et de probité. Ils sont dans une logique de reconstruction du Sénégal, de pacification de l’espace public et de réconciliation des Sénégalais ».
Invoquant Jacques Derrida, il estime que « les Patriotes sont dans la déconstruction, dans une logique de rupture pour casser cette image de gosses inexpérimentés que d’aucuns ont collée (à tort ou à raison ?) aux nouveaux tenants du pouvoir qui ne veulent pas se servir de l’État, mais plutôt servir l’État ». S’y ajoutent « la gestion du temps et la culture de la ponctualité » attestées par le timing dans le démarrage des travaux et la durée de la Dpg », renchérit-il.
À sa suite, Dr Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication au Cesti, spécialiste en communication des organisations et de crise est d’avis que « c’est un discours qui s’adresse à la fois au peuple, mais aussi aux bailleurs et autres partenaires. Nous avons assisté à un discours dit logocentrique, qui vise à faire des projections et la nécessité de mettre en place des règles et des principes. C’est un discours axé sur les réformes et qui est une suite des discours qu’il avait l’habitude de prononcer ».
Pour le directeur de la communication de l’Ucad, « contrairement au discours concentrique qui se focalise sur les contraintes, le Premier ministre est parti d’un état des lieux d’un « pays en panne » pour servir un discours d’attaque, offensif, avec une prééminence sur la question des impôts et des taxes, un discours qui allie des valeurs abstraites comme l’éthique et des éléments plus concrets ». Et dès le départ, « il a essayé de montrer la gravité du moment » en voulant être « humble face à l’immensité de la tâche à accomplir », surtout que « jamais dans l’histoire du Sénégal, un pouvoir n’a été transmis dans cet état ».
En outre, il a fait des annonces très fortes, des réformes sans parfois nous dire comment y arriver ». D’ailleurs, « il veut « déconstruire les mauvais choix et construire les fondations d’un futur stable » , a-t-il poursuivi. Par ailleurs « ces éléments rejoignent l’éthos du Premier ministre . À ce niveau, il estime que « le discours pouvait être plus pédagogique sur le plan communicationnel . Sur le plan de la forme, « la lecture était laborieuse .
Selon Pr Gaye, « cette situation serait liée à une appropriation tardive du discours ou à l’absence d’un téléprompteur . Des hésitations et répétitions qui « traduisent un manque de préparation dans la lecture du discours . Il a aussi noté « l’implication du Premier ministre avec la pronominalisation (emploi du je et du nous) . En attestent « les verbes performatifs présents dans le texte , a-t-il fait savoir.