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FOOTBALL -COUPES DU SENEGAL SENIOR ET JUNIOR Us Gorée-Touré Kunda, Zig Inter-Entente Jeunesse de Fatick pour le bouquet final

Les rideaux vont tomber cet après-midi sur la saison de football 2009-2010, avec les finales des Coupes du Sénégal senior et junior. La première va opposer l’Us Gorée de Dakar à Touré Kunda. Ce sera à partir de 18h au stade Demba Diop. En lever de rideau de ce match, Zig Inter de fera face à l’Entente jeunesse de Fatick (16h). Hier, vendredi 15 octobre 2010, les Sirènes de Dakar, déjà championnes du Sénégal, ont remporté la finale de la Coupe du Sénégal féminin, en disposant des Amazones de Yeumbeul, sur le score de 3 buts à 1.


Rédigé par leral.net le Samedi 16 Octobre 2010 à 08:34 | | 0 commentaire(s)|

  	 	 FOOTBALL -COUPES DU SENEGAL SENIOR ET JUNIOR Us Gorée-Touré Kunda, Zig Inter-Entente Jeunesse de Fatick pour le bouquet final
Monsieur Dalein, le 24 octobre est retenu pour abriter le 2nd tour. Vous exigez la démission du président de la Ceni, Louncény Camara. Alpha Condé s’y oppose. N’allez-vous pas vers une impasse ?

Je pense qu’il y a quand même des arbitres. On a les Institutions de la transition comme le Président, le Conseil national de la transition (Cnt), le Conseil économique et social (Ces), le Premier ministre et le Conseil national de la communication (Cnc). Je pense qu’après la prise de décision ferme de l’Union des forces démocratiques de la Guinée (Ufdg), ces Institutions se sont retrouvées pour analyser la recevabilité de notre requête. Elles ont décidé de faire reprendre l’élection du Président de la Ceni pour porter à la tête de cette structure une personnalité consensuelle. Au-delà de ça, il est important que les acteurs de la transition, notamment les deux candidats, se retrouvent pour éviter au pays une perte de temps inutile. Le consensus a toujours prévalu. Rappelez-vous que, selon la loi, le 2nd tour devrait se tenir 14 jours après la proclamation officielle, par la Cour suprême, des résultats du 1er tour. Mais, quand la Ceni a demandé qu’un délai supplémentaire lui soit accordé pour corriger quelques dysfonctionnements, les acteurs de la transition, ainsi que les deux candidats se sont réunis et une dérogation leur a été accordée. Nous aurions souhaité que le 2nd tour se tienne dans la même dynamique que le 1er, conformément à la loi, car nous avions fait 44% et nos alliés ont totalisé 19 à 20%. Mais, nous avons fait preuve de flexibilité en acceptant que ces élections soient reportées pour sauvegarder le consensus. Donc, le 2nd tour a été reporté à plusieurs reprises contre nos intérêts. Mais, nous avons souhaité aller au 2nd tour dans un climat apaisé. Pour Louncény Camara, son appartenance au Rpg d’Alpha Condé est connue et il a déjà fait la preuve de son hostilité à l’Ufdg, car il a organisé le hold-up électoral qui a eu lieu à Ratoma et aujourd’hui, même la justice est saisie dans ce sens. Les acteurs de la transition, Alpha Condé et moi-même devront tomber d’accord sur une personnalité neutre pour conduire ce 2nd tour qui est très sensible.

Pensez-vous à Monseigneur Gomez ?

Je ne pense, a priori, à personne. Nous avons des Guinéens qui sont au-dessus de tout soupçon auxquels il faut faire confiance. Lorsqu’il a fallu choisir un P.M, le consensus s’est fait autour de Jean Marie Doré, pareil pour la présidente du Cnt, Hadja Rabiatou Diallo, et son vice-président Monseigneur Gomez et Mamadou Sylla. Il est donc possible de trouver des personnalités capables de garantir la neutralité de la Ceni en encadrant ses membres pour que le 2nd tour se déroule dans la clarté et la transparence la plus totale, conformément au souhait des deux candidats.

Le Rpg s’oppose à la destitution de Louncény Camara. Certains agitent l’idée d’un directoire pour organiser le 2nd tour. Qu’en pensez-vous ?

Il y a une position prise par le Rpg et ses alliés. Mais, aujourd’hui, il est clair, même aux yeux des partenaires au développement présents en Guinée, que Louncény a été élu en violation du règlement intérieur de la Ceni. Cela a été clairement expliqué. La session qui avait été convoquée ce jour l’a été sur la base d’un seul point à l’ordre du jour à savoir la fixation de la date du 2nd tour. Après la fixation de la date à l’unanimité, il y a un groupe qui a souhaité qu’on élise le Président. Or, les membres de la Ceni doivent être informés à l’avance quand il s’agit d’élire le Président. C’est pourquoi, la Présidente Hadja Mame Camara a levé la séance après l’épuisement du seul point à l’ordre du jour. Ce n’est qu’après que ce même groupe a procédé à l’élection de Louncény contre les lois et règlements de la Ceni. Les Institutions, y compris le Ministère de l’Administration territoriale et des Affaires politiques (Matap), ont demandé que les deux représentants manquant de la Ceni soient remplacés pour procéder à l’élection d’un Président neutre et intègre.

Vu les crispations, est-il possible de trouver un accord politique entre Alpha Condé et vous ?

Je pense que les Institutions sont là pour ça, pour veiller à ce qu’il y ait une décrispation nécessaire à l’organisation d’une élection apaisée. C’est aux Institutions d’apprécier le bien fondé des revendications des uns et des autres pour trouver un compromis à imposer ou à négocier avec les deux candidats.

Si un accord est trouvé et que vous êtes élu au soir du 24 octobre, serez-vous prêt à placer Alpha à la tête d’une des Institutions ?

Je pense que tous les deux, nous sommes conscients de la nécessité de faire appel à tous les fils du pays, à toutes les compétences pour faire face à tous les défis auxquels la Guinée est confrontée. A cet égard, je n’ai pas d’objection à ce qu’il y ait un gouvernement d’union nationale dans lequel les représentants du Rpg siègeront. Le consensus est nécessaire, mais il y a un certain nombre de règles auxquelles il ne faut pas déroger. Si Alpha disposait de la majorité au lendemain des élections législatives, je ne m’opposerais pas à ce qu’il soit le Président de l’Assemblée nationale. Dans un pays démocratique, il doit y avoir un gouvernement et une opposition qui critique. Cela permet de mieux gérer. Il y a même une loi qui donne un statut à l’opposition.

Le gouvernement d’union nationale peut servir de tremplin à l’instauration d’une véritable démocratie non ?

Oui ! Je suis tout à fait ouvert à la constitution d’un gouvernement d’union nationale qui fera appel aux compétences du Rpg et à ses partis alliés. C’est une bonne chose au départ pour lutter efficacement contre les défis auxquels le pays fait face et qui ont pour nom : la corruption, la mal gouvernance, la mise en place d’un système éducatif viable et d’une agriculture performante. Il y a tellement de choses à faire qu’il y a de la place pour tout le monde. Si je suis élu, je n’exclus pas de faire appel au Rpg et à son alliance pour gérer le pays ensemble.

Beaucoup sont sceptiques quant à la tenue du 2nd tour le 24 octobre prochain. Qu’est-ce qui coince toujours selon vous ?

Il faut une volonté politique d’abord des autorités de la transition. Le général Sékouba Konaté a pris un décret convoquant les électeurs le 24 octobre prochain, il faut qu’il s’y tienne et s’emploie à réunir toutes les conditions pour que cette date ne soit pas reportée à nouveau. Il faut qu’il s’implique là où il y a des divergences pour que le peuple de Guinée aille au 2nd tour parce que, dans l’histoire des démocraties, c’est la première fois qu’il y a 3 mois entre les deux tours. Ça n’existe nulle part, ce n’est pas conforme à la loi ni à la tradition démocratique. Nous avons fait des concessions en acceptant d’attendre chaque fois que le besoin s’est fait sentir. Mais, aujourd’hui, il va falloir aller au 2nd tour pour permettre au peuple de choisir librement son président.

A votre avis, quels sont les obstacles qu’il faut lever pour aller au second tour ?

Pour moi, il faut régler la question de la Ceni en trouvant une personnalité neutre et intègre pour la piloter, même si c’est un étranger. Pour quelques semaines, cela ne pose pas de problèmes. La Ceni étant une structure technique, on peut la confier à une personne mandatée par la Cedeao, l’Union africaine et pourquoi pas l’Onu pour qu’on puisse s’assurer que ces élections se dérouleront dans la transparence et l’équité qui nous permettront d’éviter les violences post électorales et pour que les Guinéens s’engagent enfin vers l’instauration d’une véritable démocratie et de la mise en place d’un gouvernement apte à conduire les réformes indispensables pour le développement du pays.

Comptez-vous revoir le médiateur Blaise Compaoré pour repréciser certains points avant d’aller au 2nd tour ?

On a tout le temps besoin du médiateur. Mais, aujourd’hui, la seule question qui reste à résoudre est celle de la Ceni. A cet égard, les Institutions de la transition ont déjà pris une position et il convient d’appliquer leurs recommandations à l’interne. Maintenant, si cela n’est pas le cas, il faudra recourir au médiateur pour qu’il nous aide à trouver une solution à cette contradiction.

Beaucoup d’observateurs sont d’avis que le maintien d’un climat tendu entre Alpha et vous favoriserait le retour de l’Armée au pouvoir ?

Ecoutez ! Le risque de coup d’Etat existe dans tous les pays, même dans ceux qui ont une tradition démocratique. Je pense que l’engagement de l’Armée derrière le général Sékouba pour un retour à l’ordre constitutionnel est une volonté qui existe toujours. Dans ce cas, il appartient au général de trouver la formule capable de réconcilier les positions contradictoires.

L’idée de la mise sur pied d’une Commission de réconciliation nationale pour vider les rancunes nées des massacres du 28 septembre 2009 vous agrée-t-elle ?

Je privilégie la mise sur place d’une Commission nationale de réconciliation-vérité. Je pense que c’est important, car il y a eu trop de violences politiques en Guinée. Ça ne date pas du 28 septembre 2009 seulement ; il y a eu janvier - février 2007, juin 2006, le Camp Boiro, les détentions arbitraires etc. Il faut que les Guinéens puissent lire attentivement les pages douloureuses de leur histoire pour pouvoir s’attaquer aux problèmes liés au développement.

Qu’envisagez-vous pour les 3,5 millions de Guinéens qui vivent au Sénégal ?

Il y a, bien entendu, beaucoup de Guinéens au Sénégal. La diaspora guinéenne est très nombreuse au Sénégal. Nous allons mettre en place des mécanismes pour ceux qui veulent retourner au pays, ceux qui ont des compétences, de l’épargne à investir, ceux qui ont besoin d’avoir un appui au pays pour revenir. Nous identifierons avec eux les possibilités d’un retour au pays.

Vos adversaires soutiennent que vous serez l’otage des commerçants peulhs qui auraient financé votre campagne. Que leur répondez-vous ?

Dans un programme, les Guinéens savent que je serai un président impartial. Je ne cherche pas le pouvoir pour être au service d’un groupe particulier, ni économique, ni ethnique, ni régional. Je serai au service de tous les Guinéens. C’est pourquoi, j’ai inscrit comme priorité la mise en place d’un Etat de droit, un Etat fort et impartial. C’est un point auquel je tiens beaucoup et ceux qui me connaissent et m’ont vu à l’œuvre savent que je suis apte à présider aux destinées de la Guinée.

Que comptez-vous faire pour la presse guinéenne qui est une mamelle de la démocratie ?

Il faudra soutenir la presse. J’en ai parlé dans mon programme. Aider la presse pour améliorer la qualité de ses prestations, améliorer la formation des journalistes et leur donner les moyens dans un contexte extrêmement difficile à travers un mécanisme de soutien durable. Car une presse performante peut aider au développement et au renforcement de la démocratie.

L’Alliance Dalein président est un conglomérat de partis. Ne risque-t-elle pas d’exploser à l’épreuve du pouvoir ?

Je ne pense pas. Notre Alliance est basée sur la proximité des programmes aux plans économique et social. Par exemple, nous sommes très proches économiquement et socialement avec Sidya qui est un libéral comme nous. Ce n’est pas une Alliance contre-nature. Nous sommes tous d’accord sur un certain nombre de choses qui fondent notre alliance. Je ne pense pas qu’il y ait risque de prendre en otage le pays, car nous sommes tous attachés à un certain nombre de valeurs : les principes démocratiques, le développement de l’initiative privée et la mise en place d’un Etat au service de la population et du développement du pays.

Sidya Touré a dit que vous l’avez promis le poste de Premier ministre. Vous confirmez ?

Oui absolument !

Etes-vous prêts à accepter les résultats, même s’ils vous sont défavorables ?

Bien entendu. Je suis un démocrate. J’étais au stade le 28 septembre 2009 pour réclamer que ce soit au peuple de choisir librement son président. Si les suffrages des Guinéens vont à mon adversaire, je serai le premier à le féliciter. Je tiens à m’assurer que les élections se passent dans la transparence et dans la sincérité. Dans ce cas, je n’ai aucun problème à reconnaître et à accepter les résultats. Mais, dans le contexte actuel, j’ai plus de chances de l’emporter.




Écrit par ALASSANE SAMBA DIOP & IBRAHIMA DIAKHABY


Les successeurs du Jaraaf de Dakar et du Casa Sports respectivement vainqueurs des Coupes du Sénégal senior et junior seront connus cet après-midi.

Chez les seniors, l’Us Gorée affronte l’Asc Touré Kunda à 18h. Les “Insulaires“ vont tenter de réussir une passe à cinq et sauver leur saison.

Pour rappel, le club du président Me Augustin Senghor, a remporté quatre finales (1965, 1972, 1992 et 1996) et perdu quatre également (1967, 1968, 1978 et 2001).

Alors que son adversaire dispute pour la première fois de son histoire, une finale de la coupe du Sénégal. Après 14 années passées au purgatoire, l’autre club de la Petite Côte, rejoint l’élite en compagnie de Dahra. Une victoire en coupe du Sénégal ce samedi serait l’apothéose, une récompense suprême pour ce petit-poucet.

Les poulains de Aliou Kandji, coach de l’Us Gorée, partent donc avec les faveurs des pronostics. Leur capital expérience dans l’élite mais surtout dans les matches de Coupe va leur permettre de mieux maîtriser leur sujet. L’ancien adjoint de Lamine Ndiaye a déjà déclaré que son équipe sortira le grand jeu ce samedi.

En demi-finale, les “Insulaires“ avaient éliminé, l’Asc Yeggo tombeur du Casa Sports. Un but d’Augustin Manga, à la 70ème minute.

Quant aux Mbourois, ils ont réussi un hold-up en allant s’imposer à Richard-Toll (0-1) devant la Compagnie sucrière sénégalaise (Css),. L’unique but de cette demi-finale a été inscrit à la 74ème minute par le défenseur central de Touré Kunda, Mbaye Sy Dia, qui n’est autre que le petit-frère de lutteur Sérigne Dia alias “Bombardier“, rappelle-t-on.

En lever de rideau de ce match, Zig Inter, déjà vainqueur de la coupe du Sénégal chez les cadets, vont tenter de réussir un doublé face à l’Entente jeunesse de Fatick. La finale est prévue à 16h.

Par ailleurs, il faut noter qu’hier, vendredi 15 octobre 2010, les Sirènes de Dakar, ont remporté la finale de la Coupe du Sénégal féminin, en disposant des Amazones de Yeumbeul, sur le score de 3 buts à 1. Déjà vainqueurs du championnat national, les Dakaroises réalisent un doubl



Bamba Touré