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Football: La série A de tous les records

eu importe comment elle se terminera, le début de cette saison 2017-2018 est déjà entré dans l’histoire. Les clubs italiens ne chôment pas et enchaînent les records en tout genre.


Rédigé par leral.net le Lundi 6 Novembre 2017 à 10:41 | | 0 commentaire(s)|

Football: La série A de tous les records

Meilleur départ all-time pour le Napoli

Il y a quatre ans, les Partenopei avaient battu leur record personnel avec 9 victoires, 1 nul et 1 défaite après onze journées. Ils ont fait mieux cette saison puisque le revers s’est transformé en un 11e succès. 31 points sur 33, seule une équipe avait réussi à faire aussi bien dans l’histoire de la Serie A, la première Roma de Rudi Garcia . Elle en avait engrangé 52 lors des 27 journées restantes et avait terminé seconde à 17 longueurs de la Juve. Le Napoli est prévenu.
 
Co-meilleur départ de l’histoire de l’Inter
 
9 victoires et 2 nuls (à Naples  et à Bologne ). Un bilan que l’Inter  n’avait jamais obtenu dans l’ère des victoires à 3 points, c’est donc mieux que les versions Mourinho et Mancini du cycle post-Calciopoli. Or, elle avait établi deux fois ce score auparavant.

Lors de la saison 1952-1953 et 1988-1989, cette dernière étant l’Inter des records du Trap. Quatre autres clubs avaient également fait un combo 9V/2N, le Milan de Rocco, cel
ui de Capello, la Juve de Carver et le Torino  de Radice. Seul le premier n’était pas parvenu à ses fins.
 
 
 

L’attaque de la Juventus  comme dans les 50’s

Avec ses 9 succès, son nul et sa défaite, la Juve réalise « seulement » le co-second meilleur départ de son histoire. Pas de record donc, mais une productivité offensive jamais vue en Serie A depuis des lustres. Il faut remonter à 1950-1951 et les 37 buts d’une attaque déjà bianconera et menée par Giampiero Boniperti et John Hansen. 33 buts pour celle actuelle, une moyenne pile poil de 3 par match. On parle beaucoup – et à juste titre – de la qualité de jeu du Napoli, mais on oublie que la Vieille Dame régale aussi.
 

Meilleur départ de l’histoire de la Lazio


Et de trois équipes réalisant leur top score, c’est dire le niveau de cette cuvée de Serie A. Rien de surprenant toutefois puisque Inzaghi tient depuis ses débuts, la meilleure moyenne de points par match pour un coach laziale. 28 unités au compteur, c’est 6 de plus que la dernière Lazio capable de remporter le Scudetto en 2000 et 4 que celle du premier titre (en comptant la victoire à 3 points). Mais pour le moment, c’est « juste » suffisant pour une 3e place en compagnie de la Juve. Dingue.
 
 
 

Le co-record de victoires à l’extérieur pour la Roma


La Louve ne fait pas partie du groupe de tête pour une seule raison, son match reporté chez la Sampdoria . Elle affiche donc virtuellement 27 points. Un report qui lui a finalement peut-être permis d’égaler un record, celui du nombre de victoires consécutives à l’extérieur : 11. Une performance co-détenue par Spalletti et Di Francesco puisque établie à cheval sur deux saisons.

L’
Inter  de Mancini – saison 2006-2007 – l’avait, elle, réalisée sur un seul championnat. Un des seuls qu’elle détient encore d’ailleurs. La Roma, qui n'a pas encaissé le moindre but à l'extérieur cette saison (!) peut faire la passe de 12 ce dimanche, à Florence.

La Sampdoria  à Marassi comme l’année du titre


Dur de prétendre au rôle de surprise de la saison quand les cadors maintiennent un rythme aussi élevé, mais la Samp’ tient le bon bout, au point d’avoir réalisé un sans-fautes à domicile avec 5 victoires de rang (qui pourraient être 6 vu que la réception de la Roma n’a pas été possible).

Ce n’est pas exceptionnel, mais ce n’était arrivé qu'une seule fois dans son histoire, et c’était la génération qui allait finir la saison avec un historique titre de champion. Bon, la différence des scalps est flagrante, 
Fiorentina , Parma, Juventus , Milan et Napoli pour la bande à Mancini, Benevento , Milan, Atalanta Crotone  et Chievo  pour celle de Regini. Mais le record peut être battu contre la Juve dans deux semaines.
 
 

Immobile et des stats dignes des 60’s

Dybala en panne sèche après être parti sur une base de 70 buts, Ciro a pris le relais avec ses 14 pions en 11 matchs (ainsi qu’un péno loupé contre Bologne). Des chiffres que l’on n’avait plus vu en Serie A depuis la saison 1960-1961 lorsque l’Argentin Pedro « gros pied » Manfredini en plantait un de plus avec la Roma.

On est cependant loin du record en la matière, les 19 de son compatriote Antonio Angelillo avec l’Inter deux ans plus tôt. Et encore, le 11
e match contre la Juve avait été stoppé et reporté à cause du brouillard.

 
 

Pire départ de l’histoire pour Benevento


Voici un rookie qui ne passe pas inaperçu, l’Europe entière parle des débuts traumatisants de Benevento parmi l’élite. Pire attaque (4 buts), pire défense (29 pions) et surtout 11 défaites de rang, c’est un record absolu avec déjà deux revers de plus que le Venise sauce 1949-1950.

Dans les 5 grands championnats, c’est aussi bien que le Grenoble saison 2009-2010, la bande à Dieuze, Battles et Ljuboja. Pis, un 12
erevers devrait arriver dès ce week-end puisque Benevento se déplace à Turin pour y affronter la Juve, dans ce qui sera le match le plus déséquilibré de l’histoire de la Serie A.

 
 
 

La plus grosse cote jamais offerte


Du coup, cette rencontre Juventus -Benevento  constitue un record plutôt particulier. La SNAI, principale agence de paris transalpine, a mis en jeu la victoire de Benevento à 35 contre 1. C’est la plus belle cote jamais offerte dans l’histoire des paris italiens, oui même mieux que ceux régulièrement truqués. Sur Winamax, cette cote monte même à 55. De quoi lâcher son petit euro pour son pari du week-end.
 
 
 

La plus grosse recette


Bonne nouvelle, les stades se remplissent de nouveau dans la Botte, même si le « load factor » reste bas par rapport aux pays voisins. Pas de record d’affluence, mais de recettes, le derby milanais du 15 octobre a ramené 4 894 749 € dans les caisses de l’Inter. Record toutes compétitions confondues en Italie, le précédent étant un quart de Ligue des champions entre le Milan et le Barça en 2012 (4 689 255 €).

Celui de la Serie A a été explosé, c’était encore un derby et toujours avec l’Inter en hôte, en avril dernier. Petite curiosité, selon le site « 
calcio e finanza » , l’affluence était identique (78 328 spectateurs), mais le pécule amassé de 4,2 millions, soit une augmentation moyenne de 8 € par place. C’est qu’il faut rentrer dans les clous du fair-play financier.

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