
Un audit interne réalisé au sein de l’Agence de Sécurité de Proximité (ASP), a révélé l’existence de 139 agents fictifs inscrits sur les listes de paie. Cette fraude, estimée à 12 millions de francs Cfa par mois, a été confirmée par la responsable de la communication de l’ASP, Maty Sarr Niang, dans une déclaration rapportée par "Senego". Selon les conclusions du rapport, ces «employés fantômes» n’exerçaient aucune fonction réelle au sein de l’agence, mais continuaient de percevoir des salaires, aggravant ainsi les charges financières de l’institution. «Nous avons découvert des anomalies graves dans la gestion des ressources humaines», a précisé Maty Sarr Niang, soulignant l’ampleur de la fraude.
La Direction de l’ASP ne compte pas en rester là. Des mesures correctives seraient en cours pour identifier les auteurs de cette manipulation et assainir le système de gestion. Des sanctions disciplinaires et des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre les responsables impliqués. Cette affaire soulève des questions sur les mécanismes de contrôle interne au sein de l’agence. Comment une telle fraude a-t-elle pu passer inaperçue pendant des mois, voire des années ? Des observateurs estiment que ce scandale met en lumière des failles profondes dans la gestion administrative et la surveillance des ressources humaines.
Dans un contexte où les exigences de transparence et de bonne gouvernance sont au cœur des préoccupations publiques, la révélation de cette fraude risque d’entacher l’image de l’ASP. Les autorités sont désormais attendues pour des actions concrètes, afin de restaurer la confiance et éviter la répétition de telles pratiques. En attendant des résultats d’investigations plus poussées, la direction assure qu’un suivi rigoureux sera mis en place pour renforcer le contrôle des effectifs et prévenir de nouvelles irrégularités.
Le Témoin
La Direction de l’ASP ne compte pas en rester là. Des mesures correctives seraient en cours pour identifier les auteurs de cette manipulation et assainir le système de gestion. Des sanctions disciplinaires et des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre les responsables impliqués. Cette affaire soulève des questions sur les mécanismes de contrôle interne au sein de l’agence. Comment une telle fraude a-t-elle pu passer inaperçue pendant des mois, voire des années ? Des observateurs estiment que ce scandale met en lumière des failles profondes dans la gestion administrative et la surveillance des ressources humaines.
Dans un contexte où les exigences de transparence et de bonne gouvernance sont au cœur des préoccupations publiques, la révélation de cette fraude risque d’entacher l’image de l’ASP. Les autorités sont désormais attendues pour des actions concrètes, afin de restaurer la confiance et éviter la répétition de telles pratiques. En attendant des résultats d’investigations plus poussées, la direction assure qu’un suivi rigoureux sera mis en place pour renforcer le contrôle des effectifs et prévenir de nouvelles irrégularités.
Le Témoin