Avec plus de 300 ateliers, le site créé entre 1960 et 1961, est le plus grand marché d’arts au Sénégal. Cependant, depuis quelques années le village est confronté à des difficultés découlant de la baisse de la fréquentation des touristes et la cherté du bois selon Pape Abdou Fall, responsable corps des métiers, des peintres et des sculpteurs du marché.
Il est 13 heures passé de 20 minutes. Le calme règne dans le village artisanal de Soumbédioune. Les commerçants d’articles variés allant des chapeaux aux paniers, en passant par les statuettes, les sacs et les tableaux sont installés dans leurs cantines. Les salutations des vendeurs sonnent comme une invitation à faire un tour dans la boutique pour acheter. Mais, depuis quelques années, la difficulté d’acquisition de la matière première « bois mort » et le manque de place de stationnement à proximité du village pour les touristes, restent les problèmes majeurs des commerçants.
À en croire, Pape Abdou Fall, responsable des corps de métiers du village, trouvé dans son atelier rempli de tableau d’arts, indique la nécessité pour les autorités d’agir, au risque de voir le local sombrer davantage.
« Depuis quelques années, nous tentons de remonter la pente, mais cela n’a toujours pas marché car le tunnel a occupé une très grande partie dans l’espace de stationnement. Je suis personnellement parti vers le ministre du Tourisme, pour avoir de l’aide mais sa réponse est négative, car les voitures ne peuvent pas stationner sur le tunnel. Chose qui bloque la visibilité et la stabilité du village, car les touristes viennent généralement en bus et s’ils n’ont pas où garer leurs véhicules, ils vont certainement partir dans d’autres lieux de la capitale », déplore-t-il.
Il ajoute : « Nous avons aussi des problèmes pour acheter le bois car celui-ci est trop cher en ce moment. Auparavant, on achetait le tronc entre 25 000 et 30 000 FCfa, mais actuellement, c’est trop cher, car cela varie entre 50 000 et 60 000 francs Cfa le tronc, sans compter les frais de transport ».
Pour finir, Pape Abdou Fall lance un cri de cœur aux nouvelles autorités. « Je lance un appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye pour nous aider, car avec ce rythme, nous, artisans du village, risquons de perdre notre métier et aller vers la ruine. Nous espérons que la situation s’améliore au plus vite, car ce travail est notre gagne-pain et nous avons des familles à nourrir.»
Il est 13 heures passé de 20 minutes. Le calme règne dans le village artisanal de Soumbédioune. Les commerçants d’articles variés allant des chapeaux aux paniers, en passant par les statuettes, les sacs et les tableaux sont installés dans leurs cantines. Les salutations des vendeurs sonnent comme une invitation à faire un tour dans la boutique pour acheter. Mais, depuis quelques années, la difficulté d’acquisition de la matière première « bois mort » et le manque de place de stationnement à proximité du village pour les touristes, restent les problèmes majeurs des commerçants.
À en croire, Pape Abdou Fall, responsable des corps de métiers du village, trouvé dans son atelier rempli de tableau d’arts, indique la nécessité pour les autorités d’agir, au risque de voir le local sombrer davantage.
« Depuis quelques années, nous tentons de remonter la pente, mais cela n’a toujours pas marché car le tunnel a occupé une très grande partie dans l’espace de stationnement. Je suis personnellement parti vers le ministre du Tourisme, pour avoir de l’aide mais sa réponse est négative, car les voitures ne peuvent pas stationner sur le tunnel. Chose qui bloque la visibilité et la stabilité du village, car les touristes viennent généralement en bus et s’ils n’ont pas où garer leurs véhicules, ils vont certainement partir dans d’autres lieux de la capitale », déplore-t-il.
Il ajoute : « Nous avons aussi des problèmes pour acheter le bois car celui-ci est trop cher en ce moment. Auparavant, on achetait le tronc entre 25 000 et 30 000 FCfa, mais actuellement, c’est trop cher, car cela varie entre 50 000 et 60 000 francs Cfa le tronc, sans compter les frais de transport ».
Pour finir, Pape Abdou Fall lance un cri de cœur aux nouvelles autorités. « Je lance un appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye pour nous aider, car avec ce rythme, nous, artisans du village, risquons de perdre notre métier et aller vers la ruine. Nous espérons que la situation s’améliore au plus vite, car ce travail est notre gagne-pain et nous avons des familles à nourrir.»