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Samedi 6 Août 2011

GESTION DES DENIERS PUBLICS : UN AUTRE RAPPORT QUI FÂCHE


Au terme de ses travaux sur le contrôle de l'exécution des lois de Finances des exercices 2000, 2001 et 2002, la Cour des comptes constate une fois de plus dans son rapport public 2009, des abus, irrégularités et nébuleuse. Qu’il s’agisse de l’Apix, l’Agence nationale de la Case des tout petits(Anctp), ou encore la privatisation de la Sonacos, il ressort moult irrégularités et mépris des procédures.



GESTION DES DENIERS PUBLICS : UN AUTRE RAPPORT QUI FÂCHE
Des écarts importants ont été notés entre les prévisions et les réalisations des dépenses des budgets de fonctionnement de 2000 et 2001 avec comme conséquence, des dépassements aussi importants de crédits, sans compter plusieurs crédits non consommés. En revanche, la sous dotation récurrente du chapitre 216 renvoyant aux « dépenses spéciales » du budget de la Présidence de la République a entraîné de nombreux virements de crédits et au bout, un niveau d’exécution supérieur aux prévisions. Ce ne sont pas les seules observations de la Cour des comptes sur l’exécution des lois de finances pour 2000 et 2001.

Le rapport 2009 publié ce vendredi 5 août par les responsables de la Cour des comptes indexe également des dépassements de 19,7 milliards de FCfa et des ressources non tirées de 187,7 milliards de FCfa concernant les comptes annexes au budget de 2000, qui trouvent principalement leur source dans le fait qu’aucun ordonnancement n’a été effectué pour 103 projets dont la prévision de tirages s’élève à 102 milliards de nos francs.

Par ailleurs, l’exécution de la loi de finances pour 2002 est caractérisée par des dépassements de crédits s’élevant à 24,7 milliards de FCfa pour les dépenses courantes du budget général. Pis, des paiements irréguliers d’un montant de plus de 23 milliards de FCfa ont été effectués sans crédits ouverts encore moins reportés et sans indication des titres et sections d’imputation.

Finissons par la violation, par le Gouvernement, de la loi à travers sa proposition de passer en pertes et profits le montant de plus de 9 milliards de FCfa provenant des deux dépôts de garantie au profit de la Sncds et de la Senelec, au lieu de reporter le solde de ce compte spécial, constate le rapport. Pour mémoire, des garanties avaient été accordées en 1998 à Sénélec et à la Société Nouvelles conserveries du Sénégal(Sncds) l’année d’après, pour des montants respectifs de 8,7 et 0,4 milliards de FCfa que le ministère de l’Economie et des finances considère, selon le rapport de la Cour des comptes, comme « irrécouvrables ».

Sudonine.sn
( Les News )






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