L'expert rappelle que les Sénégalais ont massivement soutenu Pastef lors des élections présidentielles et législatives, respectivement, les 24 mars et 17 novembre derniers, conférant au parti, une majorité écrasante de 130 députés à l'Assemblée nationale. Une opportunité rare, selon lui, que le parti doit saisir, pour mettre en œuvre les réformes promises, au lieu de se laisser entraîner dans des controverses stériles.
Momar Thiam a également dressé une comparaison avec la situation politique française actuelle, marquée par une Assemblée nationale divisée. En France, l'impossibilité pour les parlementaires de voter le budget 2025 et la chute du gouvernement Barnier, remplacé par François Bayrou, témoignent de la fragilité du système politique, accentuée par une défiance massive (61%) des citoyens envers leurs institutions. À l'inverse, le Sénégal bénéficie d'une majorité parlementaire stable, une « chance extraordinaire » à ne pas gaspiller.
Sur l'affaire Barthélémy Dias
Interrogé sur la destitution de Barthélémy Dias de son mandat de conseiller municipal de Dakar, suite à une décision du préfet, Momar Thiam a souligné que l'acte était conforme au cadre juridique, fondé sur l'article L.277 du Code électoral. Toutefois, il a évoqué l'intervention des forces de l'ordre dans la mairie, estimant que « la manière » employée était maladroite et risquait de provoquer des tensions inutiles.
L'expert a précisé que Barthélémy Dias conserve la possibilité de contester cette décision devant la Cour d'appel, voire la Cour suprême. Le dénouement juridique permettra alors de confirmer ou d'infirmer la destitution.
En conclusion, Momar Thiam insiste sur l'importance pour Pastef, de privilégier la mise en œuvre de solutions concrètes aux problèmes des Sénégalais, en veillant à maintenir un climat politique apaisé.
Avec Sudquotidien.sn
Momar Thiam a également dressé une comparaison avec la situation politique française actuelle, marquée par une Assemblée nationale divisée. En France, l'impossibilité pour les parlementaires de voter le budget 2025 et la chute du gouvernement Barnier, remplacé par François Bayrou, témoignent de la fragilité du système politique, accentuée par une défiance massive (61%) des citoyens envers leurs institutions. À l'inverse, le Sénégal bénéficie d'une majorité parlementaire stable, une « chance extraordinaire » à ne pas gaspiller.
Sur l'affaire Barthélémy Dias
Interrogé sur la destitution de Barthélémy Dias de son mandat de conseiller municipal de Dakar, suite à une décision du préfet, Momar Thiam a souligné que l'acte était conforme au cadre juridique, fondé sur l'article L.277 du Code électoral. Toutefois, il a évoqué l'intervention des forces de l'ordre dans la mairie, estimant que « la manière » employée était maladroite et risquait de provoquer des tensions inutiles.
L'expert a précisé que Barthélémy Dias conserve la possibilité de contester cette décision devant la Cour d'appel, voire la Cour suprême. Le dénouement juridique permettra alors de confirmer ou d'infirmer la destitution.
En conclusion, Momar Thiam insiste sur l'importance pour Pastef, de privilégier la mise en œuvre de solutions concrètes aux problèmes des Sénégalais, en veillant à maintenir un climat politique apaisé.
Avec Sudquotidien.sn