Le président Abdoulaye Wade veut rempiler, à tous les prix, à la tête du Sénégal, pour un troisième mandat. Ainsi, s’est-il plié aux exigences de son « lieutenant » et ancien ministre, Modou Diagne Fada. Qui l’eut pensé, il y a quelques mois : l’ancien ministre de l’Environnement rejettant une proposition de nomination de Wade ? Mais, revenu dans le Pds après avoir « trahi » la coalition « Waar wi », qui l’a porté à l’Hémicycle, Fada négociera pour devenir un des vice-présidents de cette institution.
Maintenant il est devenu ministre de la Santé, en remplacement de Mme Coumba Thérèse Diouf. La pauvre va se contenter du département de la Pisciculture et des Biocarburants, que Fada a refusé et qui a été arraché à Mme Fatou Gaye Sarr, dont le ministère se résume à l’Agriculture. Wade ne se formalise pas de cohérence. Car, en lieu et place de scinder le ministère de Mme Sarr, il devait plutôt se tourner vers le super ministère sous lequel ploie son fils, Karim : Coopération internationale, aménagement du territoire, Transports aériens et infrastructures. Par exemple, Karim Wade pouvait se concentrer sur la Coopération internationale et les Transports aériens et laisser l’Aménagement du territoire et les Infrastructures à Fada. Mais, Karim aime voyager, pour faire, d’avantage, fortune.
L’Aménagement du territoire lui rapporte autant que les Infrastructures et ses autres poules aux œufs d’or. Ce sont des secteurs à milliards, qui permettent de s’enrichir sans laisser de traces. Ainsi, il ne fallait rien toucher. Ce énième réaménagement atteste que Souleymane Ndéné Ndiaye, contrairement à ce qu’il laissait entendre, est le plus docile des P.m. Il est aussi celui sous lequel des modifications ont été apporté, en moyenne tous les trois mois.
L’actuel Premier ministre devra se résigner, parce que ce n’est pas demain la fin des « opérations chirurgicales » sur son équipe. Le président Wade veut un troisième mandat, et « la fin justifie les moyens ». L’ouvrage de Machiavel, « Le prince », est son livre de chevet. Tant pis si un ministre coûte cher au contribuable. Le « pape du sopi » en alignera autant qu’il lui faut, pour ne pas prendre le risque de voir son fils « en prison », en cas de défaite. Il sait que son âge avancé va le sauver, mais pas sa famille et son entourage. Mais, attention au retour de flammes ! Quand on sait qu’aujourd’hui ses jeux de yoyo, la banalisation des institutions, dont la fonction de ministre et le tripatouillage éhonté de la Constitution, les détournements et corruptions impunis ont fini de semer la pagaille dans notre pays, dont l’image est partout terni à travers le monde. Cependant, un pouvoir vaut-il autant de crimes ?
La Redaction xibar
Maintenant il est devenu ministre de la Santé, en remplacement de Mme Coumba Thérèse Diouf. La pauvre va se contenter du département de la Pisciculture et des Biocarburants, que Fada a refusé et qui a été arraché à Mme Fatou Gaye Sarr, dont le ministère se résume à l’Agriculture. Wade ne se formalise pas de cohérence. Car, en lieu et place de scinder le ministère de Mme Sarr, il devait plutôt se tourner vers le super ministère sous lequel ploie son fils, Karim : Coopération internationale, aménagement du territoire, Transports aériens et infrastructures. Par exemple, Karim Wade pouvait se concentrer sur la Coopération internationale et les Transports aériens et laisser l’Aménagement du territoire et les Infrastructures à Fada. Mais, Karim aime voyager, pour faire, d’avantage, fortune.
L’Aménagement du territoire lui rapporte autant que les Infrastructures et ses autres poules aux œufs d’or. Ce sont des secteurs à milliards, qui permettent de s’enrichir sans laisser de traces. Ainsi, il ne fallait rien toucher. Ce énième réaménagement atteste que Souleymane Ndéné Ndiaye, contrairement à ce qu’il laissait entendre, est le plus docile des P.m. Il est aussi celui sous lequel des modifications ont été apporté, en moyenne tous les trois mois.
L’actuel Premier ministre devra se résigner, parce que ce n’est pas demain la fin des « opérations chirurgicales » sur son équipe. Le président Wade veut un troisième mandat, et « la fin justifie les moyens ». L’ouvrage de Machiavel, « Le prince », est son livre de chevet. Tant pis si un ministre coûte cher au contribuable. Le « pape du sopi » en alignera autant qu’il lui faut, pour ne pas prendre le risque de voir son fils « en prison », en cas de défaite. Il sait que son âge avancé va le sauver, mais pas sa famille et son entourage. Mais, attention au retour de flammes ! Quand on sait qu’aujourd’hui ses jeux de yoyo, la banalisation des institutions, dont la fonction de ministre et le tripatouillage éhonté de la Constitution, les détournements et corruptions impunis ont fini de semer la pagaille dans notre pays, dont l’image est partout terni à travers le monde. Cependant, un pouvoir vaut-il autant de crimes ?
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