En dépit de l’incertitude dans lequel il vit depuis lors, l’homme que nous avons rencontré dimanche fait montre d’une grande sérénité. Une attitude qui s’explique aisément chez cet homme de foi qui invoque sans cesse Dieu et le Coran.
Malgré cette dignité face à l’épreuve, Aboubacar Fall semble aujourd’hui habité par le pessimisme. Et pour cause, le temps, dit-il, n’est plus un allié.
Selon lui, beaucoup de temps s’est écoulé entre le jour où le séisme s’est produit et maintenant. Ce qui selon lui diminue d’autant les chances de retrouver désormais des survivants.
Un sentiment que semble renforcer les nouvelles peu rassurantes qu’il a reçues. En effet, Aboubacar Fall indique qu’une femme se présentant comme ’’une responsable de la Francophonie’’ est entrée en contact avec lui par téléphone pour l’informer qu’une équipe, qui était en place en Haïti, s’était rendue à l’endroit où vivait sa fille.
Lors de cette conversation, cette personne lui a indiqué que ’’les nouvelles n’étaient pas bonnes’’. Il ajoute qu’elle est même est allée jusqu’à préciser que ’’tout s’était effondré’’ sur les lieux où vivait sa fille.
Née le 26 juillet 1983 à Diamaguène (Dakar), Fatou Fall avait quitté Dakar en octobre 2008 pour se rendre en Haïti.
Agée de 26, elle fréquentait l’Institut pour la gestion dans la Caraïbe où elle inscrite en master 2 (gestion) grâce à une bourse de la Francophonie.
Fatou Fall a grandi à Diamaguène. Après des études au collège Franco-arabe de Point E (Dakar), elle prend la direction de Rufisque où elle suit ses études secondaires.
Après le bac, elle mettra le cap sur l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Son père la décrit comme une élève brillante qui a ‘’toujours eu de bonnes notes’’ à l’école. Son échec au baccaularéat en 2003, dit-il, a beaucoup surpris ses professeurs qui sont venus jusque chez elle pour faire part de leur étonnement.
Troisième enfant d’une famille de six, Fatou Fall a toujours été proche de sa famille pour laquelle elle a ‘’beaucoup d’amour’’.
D’après son père, elle communiquait régulièrement avec elle, le plus souvent par l’Internet et la magie du webcam. Son dernier contact avec la famille remonte ainsi à lundi, jour qui a précédé le séisme.
Malgré cette dignité face à l’épreuve, Aboubacar Fall semble aujourd’hui habité par le pessimisme. Et pour cause, le temps, dit-il, n’est plus un allié.
Selon lui, beaucoup de temps s’est écoulé entre le jour où le séisme s’est produit et maintenant. Ce qui selon lui diminue d’autant les chances de retrouver désormais des survivants.
Un sentiment que semble renforcer les nouvelles peu rassurantes qu’il a reçues. En effet, Aboubacar Fall indique qu’une femme se présentant comme ’’une responsable de la Francophonie’’ est entrée en contact avec lui par téléphone pour l’informer qu’une équipe, qui était en place en Haïti, s’était rendue à l’endroit où vivait sa fille.
Lors de cette conversation, cette personne lui a indiqué que ’’les nouvelles n’étaient pas bonnes’’. Il ajoute qu’elle est même est allée jusqu’à préciser que ’’tout s’était effondré’’ sur les lieux où vivait sa fille.
Née le 26 juillet 1983 à Diamaguène (Dakar), Fatou Fall avait quitté Dakar en octobre 2008 pour se rendre en Haïti.
Agée de 26, elle fréquentait l’Institut pour la gestion dans la Caraïbe où elle inscrite en master 2 (gestion) grâce à une bourse de la Francophonie.
Fatou Fall a grandi à Diamaguène. Après des études au collège Franco-arabe de Point E (Dakar), elle prend la direction de Rufisque où elle suit ses études secondaires.
Après le bac, elle mettra le cap sur l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Son père la décrit comme une élève brillante qui a ‘’toujours eu de bonnes notes’’ à l’école. Son échec au baccaularéat en 2003, dit-il, a beaucoup surpris ses professeurs qui sont venus jusque chez elle pour faire part de leur étonnement.
Troisième enfant d’une famille de six, Fatou Fall a toujours été proche de sa famille pour laquelle elle a ‘’beaucoup d’amour’’.
D’après son père, elle communiquait régulièrement avec elle, le plus souvent par l’Internet et la magie du webcam. Son dernier contact avec la famille remonte ainsi à lundi, jour qui a précédé le séisme.