Le destin peut parfois emprunter des trajectoires sinueuses. Ce n’est pas Mamadou Niang qui le démentira. Le capitaine de l’équipe nationale du Sénégal et non moins vedette de l’attaque de Fenerbache revient de loin, très loin. S’il savoure aujourd’hui son statut d’attaquant de classe mondiale, ce dernier n’en pas moins bavé avant d’en arriver à ce stade.
1999 : le jeune Mamadou Niang 19 ans, footballeur amateur à ses heures perdues, travaille comme magasinier chez Intermarché. A l’époque, le jeune Mamad ne pensait plus jamais jouer au foot après son exclusion du centre de formation du Havre à l'âge de 14 ans suspecté qu’il était de vol en 1997, en compagnie d'un partenaire, dans la salle des équipements du centre de formation.
Au supermarché, Niang est soumis aux rigueurs du travail.
Il se lève à trois heures du matin, puis enfourche son vélo. Au programme: trois quarts d’heure de pédalage pour rejoindre son lieu de travail. Et le soir, après avoir compacté les rayons, et empilé les cartons, il file à l’entraînement.
Car, l’employé d’Intermarché avait des talents cachés de footballeur. Mieux, le jeune Sénégalais enfile les buts comme des perles à Saint-André-les-Vergers. Suffisant pour convaincre un superviseur de l’ESTAC de le recruter sein de l’équipe troyenne.
A Troyes, avant l’OM, Niang « lavait les crampons des autres »
Un talent qui ne pouvait passer inaperçu d’autant que le réalisme du petit magasinier va taper dans l’œil de clubs professionnels qui se lancent à ses trousses. Le début d’un autre monde dans la CFA de Troyes. « (A mon arrivée à Troyes), j’avais peur, je baissais la tête. Je lavais les crampons des autres. Aujourd’hui, quand je vois des jeunes monter en pro, on dirait qu’ils sont là depuis 10 ans », se rappelle dans les colonnes de France Football.
La suite, tout le monde la connaît avec les joies de la Ligue 1, en juillet 2000, sous le maillot de l’équipe première, lorsqu’ il passe pro. Puis, c’est le Fc Metz avec Jean Fernandez en compagnie d’un certain Emmanuel Adébayor, et le passage à Starsbourg où il s’affirme comme un des plus grands buteurs de la ligue 1. Arrive ensuite 2005 qui consacre la venue de Niang dans la cité phocéenne où il va acquérir ses lettres de noblesses avec un statut inespéré d’attaquant de classe mondiale. Résultat des courses : Mamad change de standing de vie. Au vélo s’est substitué une ferrari d’un prestige insolent. L’an passé encore à l’OM où il avait terminé meilleur buteur du championnat de France, Mamadou Niang émargeait avec un salaire de 316 000 euros brut par mois soit le troisième plus gros salaire du club. Aujourd’hui en Turquie, à Fenerbahçe, le Sénégalais gagne au moins toujours autant d’argent. Elle est bien loin la période des vaches maigres.
Amadou Lamine MBAYE rewmi
1999 : le jeune Mamadou Niang 19 ans, footballeur amateur à ses heures perdues, travaille comme magasinier chez Intermarché. A l’époque, le jeune Mamad ne pensait plus jamais jouer au foot après son exclusion du centre de formation du Havre à l'âge de 14 ans suspecté qu’il était de vol en 1997, en compagnie d'un partenaire, dans la salle des équipements du centre de formation.
Au supermarché, Niang est soumis aux rigueurs du travail.
Il se lève à trois heures du matin, puis enfourche son vélo. Au programme: trois quarts d’heure de pédalage pour rejoindre son lieu de travail. Et le soir, après avoir compacté les rayons, et empilé les cartons, il file à l’entraînement.
Car, l’employé d’Intermarché avait des talents cachés de footballeur. Mieux, le jeune Sénégalais enfile les buts comme des perles à Saint-André-les-Vergers. Suffisant pour convaincre un superviseur de l’ESTAC de le recruter sein de l’équipe troyenne.
A Troyes, avant l’OM, Niang « lavait les crampons des autres »
Un talent qui ne pouvait passer inaperçu d’autant que le réalisme du petit magasinier va taper dans l’œil de clubs professionnels qui se lancent à ses trousses. Le début d’un autre monde dans la CFA de Troyes. « (A mon arrivée à Troyes), j’avais peur, je baissais la tête. Je lavais les crampons des autres. Aujourd’hui, quand je vois des jeunes monter en pro, on dirait qu’ils sont là depuis 10 ans », se rappelle dans les colonnes de France Football.
La suite, tout le monde la connaît avec les joies de la Ligue 1, en juillet 2000, sous le maillot de l’équipe première, lorsqu’ il passe pro. Puis, c’est le Fc Metz avec Jean Fernandez en compagnie d’un certain Emmanuel Adébayor, et le passage à Starsbourg où il s’affirme comme un des plus grands buteurs de la ligue 1. Arrive ensuite 2005 qui consacre la venue de Niang dans la cité phocéenne où il va acquérir ses lettres de noblesses avec un statut inespéré d’attaquant de classe mondiale. Résultat des courses : Mamad change de standing de vie. Au vélo s’est substitué une ferrari d’un prestige insolent. L’an passé encore à l’OM où il avait terminé meilleur buteur du championnat de France, Mamadou Niang émargeait avec un salaire de 316 000 euros brut par mois soit le troisième plus gros salaire du club. Aujourd’hui en Turquie, à Fenerbahçe, le Sénégalais gagne au moins toujours autant d’argent. Elle est bien loin la période des vaches maigres.
Amadou Lamine MBAYE rewmi