Le Sénégal, organise ce cours depuis 2000, et beaucoup de thèmes y sont abordés par des consultants. Cette année, les discussions tournées atour de la sécurité incendie, une des difficultés de la société africaine. « La sécurité c’est l’affaire de tous et la population doit être sensibilisée sur les mesures de sécurité et de prévention à prendre en allant au marché. Les axes des marchés sont souvent obstrués, ce qui rend difficile leur accès et cela partout dans le monde », a dit Jean Charles Dédo, un des experts consultants et animateur de ce séminaire.
Pour réduire les dégâts en cas d’incendie, il propose la présence d’un véhicule pompier à coté des marchés, pour pouvoir agir à temps. « La marché en Afrique, au-delà de son importance culturelle, reste le poumon économique des Etats et il y a une nécessité de lui accorder le statut de site stratégique sur lequel toutes les mesures de sécurité doivent être respectées à la lettre », a-t-il annoncé.
Le directeur de la protection civile, Mar Lô, s’est dit fier du thème en raison de sa pertinence. Il ajoute : « Près d’une trentaine de cas d’incendies de marchés sont dénombrés chaque année, avec des dégâts matériels et financiers estimés à une dizaine de milliards de franc Cfa. Ces incendies sont souvent provoqués par des courts-circuits, des feux nus», a fait savoir M. Lô. Ainsi, pour mieux gérer la situation, le directeur de la protection civile a préconisé la mise en place d’un projet de 2200 bouches et poteaux d’incendie sur l’ensemble du territoire. Fort de cela, des exercices pratiques de terrains se feront pour compléter les aspects théoriques sur la sécurité incendie.
REWMI.COM/NCB
Pour réduire les dégâts en cas d’incendie, il propose la présence d’un véhicule pompier à coté des marchés, pour pouvoir agir à temps. « La marché en Afrique, au-delà de son importance culturelle, reste le poumon économique des Etats et il y a une nécessité de lui accorder le statut de site stratégique sur lequel toutes les mesures de sécurité doivent être respectées à la lettre », a-t-il annoncé.
Le directeur de la protection civile, Mar Lô, s’est dit fier du thème en raison de sa pertinence. Il ajoute : « Près d’une trentaine de cas d’incendies de marchés sont dénombrés chaque année, avec des dégâts matériels et financiers estimés à une dizaine de milliards de franc Cfa. Ces incendies sont souvent provoqués par des courts-circuits, des feux nus», a fait savoir M. Lô. Ainsi, pour mieux gérer la situation, le directeur de la protection civile a préconisé la mise en place d’un projet de 2200 bouches et poteaux d’incendie sur l’ensemble du territoire. Fort de cela, des exercices pratiques de terrains se feront pour compléter les aspects théoriques sur la sécurité incendie.
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