Les menaces de Farba Senghor à l’endroit des chauffeurs de taxis jaunes n’ont pas porté leurs fruits. En effet, après avoir maintes fois tenté de décanter la situation en vain, l’’élément hors du commun’ a voulu faire chanter les chauffeurs, en déclarant que le chef de l’Etat ne les recevra pas en audience s’ils n’arrêtent pas immédiatement leur mouvement d’humeur. Cette déclaration n’a pas plu aux chauffeurs grévistes qui estiment qu’ils ont le droit d’être reçus par le président de la République qui a le devoir de prendre en compte toutes les préoccupations des citoyens sénégalais. Aussi le président du regroupement des chauffeurs de taxi de la région de Dakar, Mamadou Fall Ndoye, affirme que malgré les manœuvres de Farba Senghor, les chauffeurs de taxis ne comptent pas lâcher prise : ‘Les taxis ne bougeront pas tant qu'il n'y a pas une solution définitive.’
Pour le syndicaliste, Farba Senghor est victime des tromperies de leur ancien représentant, en l’occurrence Gora Khouma. Selon lui, ce dernier, en sa qualité de secrétaire général des transporteurs urbains, pensait détenir assez d’atouts auprès des chauffeurs pour pouvoir les manipuler à sa guise. ‘Ce que les gens doivent comprendre, c’est que nous n’allons pas voir le président pour quémander ou nous appesantir sur notre sort. Tout ce que nous voulons, c’est qu’il nous aide à trouver la meilleure des solutions pour solder notre dette à la banque’, explique-t-il.
Sur l'état de leurs relations avec leur partenaire de la Banque régionale de solidarité (Brs), Mamadou Fall Ndoye renseigne qu’’à nous seuls, nous ne tomberons pas d'accord avec la Brs parce qu'on ne peut pas accepter les conditions qu'elle impose. Nous avons besoin de l’appui du chef de l’Etat pour trouver une solution idoine’. Il a, par ailleurs, rappelé que les taxis jaunes sont immobilisés sur la place de l'Obélisque de Dakar depuis plus de quinze jours. ’Les conducteurs des 250 taxis jaunes, issus de l'usine de montage Sen Iran Auto, vont poursuivre la grève jusqu'à la satisfaction totale’, lance le président du regroupement des chauffeurs de taxi de la région de Dakar. Toutefois, informe Mamadou Fall Ndoye, ‘la banque a déjà repris près de 30 véhicules des mains de chauffeurs qui sont dans la même situation que les autres.’
Ce sont les modalités de remboursement, jugées exorbitantes par les taximen, qui constituent la pomme de discorde entre la Brs et ces chauffeurs. Ces derniers s'étaient engagés dans le cadre d'un programme de renouvellement du parc automobile lancé en grande pompe par les autorités à la veille de la dernière réunion de l'Organisation de la conférence islamique à Dakar. Mamadou Fall Ndoye estime que ‘les 264 500 F Cfa exigés par la banque sont insupportables’. D'après lui, ‘lors de la première grève, le regroupement des chauffeurs de taxi avait proposé 100 mille francs Cfa et la banque avait donné son accord au cours des négociations. A notre grande surprise, a-t-il poursuivi, elle a procédé, dès la fin du mois, au retrait des véhicules des mains d'une vingtaine de chauffeurs.’
Paule Kadja TRAORE walfadjri
Pour le syndicaliste, Farba Senghor est victime des tromperies de leur ancien représentant, en l’occurrence Gora Khouma. Selon lui, ce dernier, en sa qualité de secrétaire général des transporteurs urbains, pensait détenir assez d’atouts auprès des chauffeurs pour pouvoir les manipuler à sa guise. ‘Ce que les gens doivent comprendre, c’est que nous n’allons pas voir le président pour quémander ou nous appesantir sur notre sort. Tout ce que nous voulons, c’est qu’il nous aide à trouver la meilleure des solutions pour solder notre dette à la banque’, explique-t-il.
Sur l'état de leurs relations avec leur partenaire de la Banque régionale de solidarité (Brs), Mamadou Fall Ndoye renseigne qu’’à nous seuls, nous ne tomberons pas d'accord avec la Brs parce qu'on ne peut pas accepter les conditions qu'elle impose. Nous avons besoin de l’appui du chef de l’Etat pour trouver une solution idoine’. Il a, par ailleurs, rappelé que les taxis jaunes sont immobilisés sur la place de l'Obélisque de Dakar depuis plus de quinze jours. ’Les conducteurs des 250 taxis jaunes, issus de l'usine de montage Sen Iran Auto, vont poursuivre la grève jusqu'à la satisfaction totale’, lance le président du regroupement des chauffeurs de taxi de la région de Dakar. Toutefois, informe Mamadou Fall Ndoye, ‘la banque a déjà repris près de 30 véhicules des mains de chauffeurs qui sont dans la même situation que les autres.’
Ce sont les modalités de remboursement, jugées exorbitantes par les taximen, qui constituent la pomme de discorde entre la Brs et ces chauffeurs. Ces derniers s'étaient engagés dans le cadre d'un programme de renouvellement du parc automobile lancé en grande pompe par les autorités à la veille de la dernière réunion de l'Organisation de la conférence islamique à Dakar. Mamadou Fall Ndoye estime que ‘les 264 500 F Cfa exigés par la banque sont insupportables’. D'après lui, ‘lors de la première grève, le regroupement des chauffeurs de taxi avait proposé 100 mille francs Cfa et la banque avait donné son accord au cours des négociations. A notre grande surprise, a-t-il poursuivi, elle a procédé, dès la fin du mois, au retrait des véhicules des mains d'une vingtaine de chauffeurs.’
Paule Kadja TRAORE walfadjri