Comme les dispensaires, les écoles des missions accueillent néanmoins une population musulmane. Cette situation provoque parfois des difficultés avec le clergé catholique et le voisinage peu désireux de voir des élèves, au sein de l’école, pratiquer le culte musulman. Plus que de diffuser la langue française, la finalité de l’enseignement missionnaire est pourtant de participer à l’éducation religieuse de la chrétienté, de défendre la vraie foi. Sainte Jeanne d’Arc en est une.
En effet, cette Institution mise sous la tutelle de la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny est un établissement biculturel qui enracine ses valeurs dans les statuts de l’Enseignement Privé Catholique. Donc, l’inscription d’un élève dans cette école vaut adhésion au règlement intérieur et engagement à le respecter. Tout manquement à ce règlement justifie la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire. Et comme le disait d’aucun : « S’adapter dans un établissement c’est, pour chacun des apprenants, de respecter le règlement mis en place cette Institution ».
Comme de nombreux foyers religieux, l’école privée Sainte Jeanne d’Arc est bien dans son droit de puiser ses valeurs dans l’Enseignement catholique. Comme le font, bien sûr, beaucoup de foyers religieux du Sénégal, qui cultivent leur particularisme religieux et communautaire au nom de la spécificité cultelle et de la préséance religieuse. « L’Institution Sainte Jeanne d’Arc est une Institution mise sous la tutelle de la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny. Donc, elle a le plein droit de puiser ses valeurs dans les statuts de l’Enseignement Privé Catholique. Si vous allez à Touba, les femmes sont obligées de s’y voiler. Dans certains quartiers de Dakar, à Yoff ou à Cambérène, si vous fumez, on va vous demander d’éteindre votre cigarette pour des raisons religieuses. Les catholiques aussi sont des Sénégalais à part entière. Si vous allez dans leurs écoles, vous devez respecter leur règlement intérieur», expose un très grand responsable du pouvoir.
En effet, cette Institution mise sous la tutelle de la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny est un établissement biculturel qui enracine ses valeurs dans les statuts de l’Enseignement Privé Catholique. Donc, l’inscription d’un élève dans cette école vaut adhésion au règlement intérieur et engagement à le respecter. Tout manquement à ce règlement justifie la mise en œuvre d’une procédure disciplinaire. Et comme le disait d’aucun : « S’adapter dans un établissement c’est, pour chacun des apprenants, de respecter le règlement mis en place cette Institution ».
Comme de nombreux foyers religieux, l’école privée Sainte Jeanne d’Arc est bien dans son droit de puiser ses valeurs dans l’Enseignement catholique. Comme le font, bien sûr, beaucoup de foyers religieux du Sénégal, qui cultivent leur particularisme religieux et communautaire au nom de la spécificité cultelle et de la préséance religieuse. « L’Institution Sainte Jeanne d’Arc est une Institution mise sous la tutelle de la congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny. Donc, elle a le plein droit de puiser ses valeurs dans les statuts de l’Enseignement Privé Catholique. Si vous allez à Touba, les femmes sont obligées de s’y voiler. Dans certains quartiers de Dakar, à Yoff ou à Cambérène, si vous fumez, on va vous demander d’éteindre votre cigarette pour des raisons religieuses. Les catholiques aussi sont des Sénégalais à part entière. Si vous allez dans leurs écoles, vous devez respecter leur règlement intérieur», expose un très grand responsable du pouvoir.
Une bataille entre la Congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny et les libanais Chiites de Dakar
La polémique sur le voile ouverte, votre serviteur, est allé à la rencontre de certaines autorités du pays qui soulignent que ce différend oppose la Congrégation des Sœurs de Saint Jo-seph de Cluny et les libanais Chiites de Dakar. En effet, expliquent nos interlocuteurs, celles qui se sont voilées ne sont pas des Sénégalais mais plutôt des Libanais qui veulent imposer leur identité a une école catholique.
«Il faut qu’on se dise la vérité, ce sont les libanais Chiites qui ont voulu imposer leur loi à l’école Sainte Jean d’arc qui est une école catholique», soutient une de nos sources proche du pouvoir. Pour un autre interlocuteur, la loi est certes la loi, mais y a aussi le règlement et les libanais devaient se soumettre au règlement intérieur. Il poursuit par raconter qu’au Liban, une jeune fille du nom de Malak Moussa, qui souhaitait poser sa candidature en 2018 pour un poste administratif au sein de l’armée avait été écartée en raison du voile qu’elle porte. Même s’il n’existe aucun texte de loi qui limite le port du voile, à en croire notre source, le code militaire prohibe le port de signes religieux ostentatoires.
«L’armée libanaise est toujours dirigée par un chrétien maronite. En effet en raison du caractère multiconfessionnel du pays, les postes politiques et au sein des administrations publiques et des institutions militaires sont répartis selon des bases communautaires entre musulmans et chrétiens. Toute tentative de toucher à ces équilibres délicats a provoqué, ces dernières décennies, deux guerres civiles», explique notre interlocuteur.
La polémique sur le voile ouverte, votre serviteur, est allé à la rencontre de certaines autorités du pays qui soulignent que ce différend oppose la Congrégation des Sœurs de Saint Jo-seph de Cluny et les libanais Chiites de Dakar. En effet, expliquent nos interlocuteurs, celles qui se sont voilées ne sont pas des Sénégalais mais plutôt des Libanais qui veulent imposer leur identité a une école catholique.
«Il faut qu’on se dise la vérité, ce sont les libanais Chiites qui ont voulu imposer leur loi à l’école Sainte Jean d’arc qui est une école catholique», soutient une de nos sources proche du pouvoir. Pour un autre interlocuteur, la loi est certes la loi, mais y a aussi le règlement et les libanais devaient se soumettre au règlement intérieur. Il poursuit par raconter qu’au Liban, une jeune fille du nom de Malak Moussa, qui souhaitait poser sa candidature en 2018 pour un poste administratif au sein de l’armée avait été écartée en raison du voile qu’elle porte. Même s’il n’existe aucun texte de loi qui limite le port du voile, à en croire notre source, le code militaire prohibe le port de signes religieux ostentatoires.
«L’armée libanaise est toujours dirigée par un chrétien maronite. En effet en raison du caractère multiconfessionnel du pays, les postes politiques et au sein des administrations publiques et des institutions militaires sont répartis selon des bases communautaires entre musulmans et chrétiens. Toute tentative de toucher à ces équilibres délicats a provoqué, ces dernières décennies, deux guerres civiles», explique notre interlocuteur.
Un autre interlocuteur embouche la même trompette. Il soutient que les filles voilées de Jeanne d’Arc sont d’origine libanaise. Mieux, il affirme que très peu de femmes d’origine libanaise sont mariées à des Sénégalais bon teint.
«Ces jeunes filles qui tiennent au voile ont de nombreuses autres options pédagogiques. Il y a des écoles d’obédience islamique où elles pourront mettre leur voile librement. Il est important que la démarche des élèves voilées de Jeanne d’Arc ne soit pas une démarche de provocation », soutient notre interlocuteur. Poursuivant, notre source rappelle «que nous, au Sénégal, vivons depuis toujours en parfaite harmonie avec nos concitoyens chrétiens et nous tenons à notre précieux “vivre en-semble” qui repose sur la tolérance religieuse et le respect des croyances de l’autre. L’institution scolaire Jeanne d’Arc est une école du clergé catholique qui définit ses règles en fonction des principes religieux qui la régissent. Disons le tout haut, c’est leur droit»
Pour beaucoup de gens, les Libanais ne veulent rien d’autre qu’imposer leur conviction chiite à l’Institution Jean d’arc. Mieux, ils veulent «détruire le Sénégal comme ils l’ont fait avec leur Liban»…
Mor Fall
«Ces jeunes filles qui tiennent au voile ont de nombreuses autres options pédagogiques. Il y a des écoles d’obédience islamique où elles pourront mettre leur voile librement. Il est important que la démarche des élèves voilées de Jeanne d’Arc ne soit pas une démarche de provocation », soutient notre interlocuteur. Poursuivant, notre source rappelle «que nous, au Sénégal, vivons depuis toujours en parfaite harmonie avec nos concitoyens chrétiens et nous tenons à notre précieux “vivre en-semble” qui repose sur la tolérance religieuse et le respect des croyances de l’autre. L’institution scolaire Jeanne d’Arc est une école du clergé catholique qui définit ses règles en fonction des principes religieux qui la régissent. Disons le tout haut, c’est leur droit»
Pour beaucoup de gens, les Libanais ne veulent rien d’autre qu’imposer leur conviction chiite à l’Institution Jean d’arc. Mieux, ils veulent «détruire le Sénégal comme ils l’ont fait avec leur Liban»…
Mor Fall