Pour des broutilles, Babacar Ndao s’en est pris à sa mère Diary Sow. Ce mécanicien, né en 1983 et père d’un enfant, n’a pas apprécié le fait que sa maman lui ait interdit de toucher à sa bonbonne de gaz. Sanguin, l’homme qui a un caractère difficile, si l’on se fie aux déclarations de sa mère à la police, n’a pas hésité à lui tordre les doigts. Ce, jusqu’au point de les fracturer. A en croire la plaignante, son fils qui était dans une colère noire, l’a bousculée. Puis, il s’est mis à l’injurier. Babacar Ndao voulait à tout prix bouillir de l’eau.
Hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, la partie civile a totalement changé de version. Mais, la juge a compris qu’elle voulait disculper son enfant. Elle l’a invitée à participer à l’élaboration de la vérité dans cette affaire. A la suite de l’appel de la magistrate, Diary Sow a corroboré ses déclarations consignées dans le procès-verbal de police et reconnu que sa fibre maternelle a pris le dessus, quand elle a vu son enfant dans le box des prévenus.
Poursuivi pour violence à ascendant et injures, Babacar Ndao a contesté les faits. “Maman et moi sommes très amis. C’était juste une petite embrouille et je ne l’ai ni brutalisée ni insultée”, s’est défendu le prévenu.
A la suite de la représentante du ministère public qui a requis l’application de la loi, Me Moussa Konaté, avocat du prévenu, a sollicité une décision d’apaisement. Mais sa requête n’a pas été satisfaite par le tribunal. En effet, Babacar Ndao a été reconnu coupable des chefs qui lui sont reprochés. Il a écopé d’une peine de 6 mois dont 2 mois d’emprisonnement ferme.
Enquête
Hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, la partie civile a totalement changé de version. Mais, la juge a compris qu’elle voulait disculper son enfant. Elle l’a invitée à participer à l’élaboration de la vérité dans cette affaire. A la suite de l’appel de la magistrate, Diary Sow a corroboré ses déclarations consignées dans le procès-verbal de police et reconnu que sa fibre maternelle a pris le dessus, quand elle a vu son enfant dans le box des prévenus.
Poursuivi pour violence à ascendant et injures, Babacar Ndao a contesté les faits. “Maman et moi sommes très amis. C’était juste une petite embrouille et je ne l’ai ni brutalisée ni insultée”, s’est défendu le prévenu.
A la suite de la représentante du ministère public qui a requis l’application de la loi, Me Moussa Konaté, avocat du prévenu, a sollicité une décision d’apaisement. Mais sa requête n’a pas été satisfaite par le tribunal. En effet, Babacar Ndao a été reconnu coupable des chefs qui lui sont reprochés. Il a écopé d’une peine de 6 mois dont 2 mois d’emprisonnement ferme.
Enquête