Dépourvue de titre de séjour régulier en Italie, la sénégalaise A.K vivant dans la ville de Forli à Césène, avait été arrêtée, en aout dernier, au cours d’une opération des forces de police. Elle avait été, à cet effet, détenue dans un centre d’identification et d'expulsion des immigrés à Bologne en vue d’une expulsion du territoire italien, comme le prévoit la loi Bossi-Fini qui stipule l'expulsion de tous les étrangers clandestins dans le pays au terme de trois (03) de détention dans une prison.
Pour se libérer de l’étau carcéral, la « fatou fatou » avait soutenu devant la justice avoir été victime de faits de violences, physique et sexuelle de la part de son fiancé. C’est ainsi, après plusieurs semaines de mobilisation et d’une forte pression des associations de défense des immigrés et de la société civile italienne en général, son expulsion avait été différée. La ministre de l’intérieur, Anna Maria Cancellieri qui s’est personnellement engagée dans le dit dossier, suite à une pétition signée par des milliers de personnes, avait pu permettre d’accélérer sa libération et sa régularisation pour raison humanitaire et de protection sociale.
Cependant, loin de s’en limiter là, le tribunal de Forli en Cesena avait poursuivi l’enquête dans le but d’arrêter l’auteur des actes de violence sur la « fatou fatou ». Toutefois, au bout de quatre mois, les conclusions de la dite enquête, remettent en cause toutes les déclarations de la sénégalaise. Pire, les enquêteurs soulignent les étonnants mensonges de celle-ci. Selon eux, tout ce qu’elle a raconté pour échapper à une expulsion et pour l’obtention de son titre de séjour était faux.
Dans cette perspective, le tribunal de Césène a lancé, la semaine dernière, une procédure pour annuler sa régularisation. Décidée, la justice qui s’est retournée contre la « fatou fatou », la poursuit également pour les délits de fraude, de fausse déclaration, de faux et usage de faux sur des documents. Elle risque tout simplement, la prison de nouveau y compris une future expulsion dans son pays d’origine, le Sénégal.
En réalité, s’il s’avère qu’elle a raconté des contrevérités, cela pourrait déteindre sur la confiance vis-à-vis des immigrés en Italie mais aussi sur le traitement de milliers de dossiers de demande de régularisation d’immigrés, en particulier de sénégalais. Le moins que l’on puisse dire, ces révélations des enquêteurs sonnent comme un véritable scandale dans le pays à cause du caractère politique et très médiatisé du dossier. Aux bords transalpins, le courage et la détermination d’A.K avaient été vivement salués par les mouvements de femmes migrantes. D’ailleurs, son histoire a même été choisie par diverses associations en Italie, le 25 novembre dernier, comme symbole pour la célébration de la journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. Aujourd’hui, c’est la déception au niveau de la société civile italienne, des organisations de défense des droits de l’homme et de la communauté sénégalaise qui aura plus de mal à convaincre.
SOURCE:diasporamagazine.info
Pour se libérer de l’étau carcéral, la « fatou fatou » avait soutenu devant la justice avoir été victime de faits de violences, physique et sexuelle de la part de son fiancé. C’est ainsi, après plusieurs semaines de mobilisation et d’une forte pression des associations de défense des immigrés et de la société civile italienne en général, son expulsion avait été différée. La ministre de l’intérieur, Anna Maria Cancellieri qui s’est personnellement engagée dans le dit dossier, suite à une pétition signée par des milliers de personnes, avait pu permettre d’accélérer sa libération et sa régularisation pour raison humanitaire et de protection sociale.
Cependant, loin de s’en limiter là, le tribunal de Forli en Cesena avait poursuivi l’enquête dans le but d’arrêter l’auteur des actes de violence sur la « fatou fatou ». Toutefois, au bout de quatre mois, les conclusions de la dite enquête, remettent en cause toutes les déclarations de la sénégalaise. Pire, les enquêteurs soulignent les étonnants mensonges de celle-ci. Selon eux, tout ce qu’elle a raconté pour échapper à une expulsion et pour l’obtention de son titre de séjour était faux.
Dans cette perspective, le tribunal de Césène a lancé, la semaine dernière, une procédure pour annuler sa régularisation. Décidée, la justice qui s’est retournée contre la « fatou fatou », la poursuit également pour les délits de fraude, de fausse déclaration, de faux et usage de faux sur des documents. Elle risque tout simplement, la prison de nouveau y compris une future expulsion dans son pays d’origine, le Sénégal.
En réalité, s’il s’avère qu’elle a raconté des contrevérités, cela pourrait déteindre sur la confiance vis-à-vis des immigrés en Italie mais aussi sur le traitement de milliers de dossiers de demande de régularisation d’immigrés, en particulier de sénégalais. Le moins que l’on puisse dire, ces révélations des enquêteurs sonnent comme un véritable scandale dans le pays à cause du caractère politique et très médiatisé du dossier. Aux bords transalpins, le courage et la détermination d’A.K avaient été vivement salués par les mouvements de femmes migrantes. D’ailleurs, son histoire a même été choisie par diverses associations en Italie, le 25 novembre dernier, comme symbole pour la célébration de la journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. Aujourd’hui, c’est la déception au niveau de la société civile italienne, des organisations de défense des droits de l’homme et de la communauté sénégalaise qui aura plus de mal à convaincre.
SOURCE:diasporamagazine.info