En Italie, l’information fait la Une de la presse. Trente ans, c’est le verdict le plus sévère jamais rendu pour punir un trafiquant de migrants. L’homme s’était caché parmi les rescapés du naufrage de Lampedusa, il y a deux ans. Il s’était fait passer pour un simple migrant ayant payé sa traversée comme les autres. Il a été arrêté un mois après le naufrage dans le centre d’accueil de l’île quand les rescapés l’ont reconnu et ont voulu le lyncher.
La police italienne a dû isoler le jeune Somalien. Les migrants ont témoigné. Muhidin les a maltraités avant le départ en attendant les 3 000 dollars que chaque candidat au voyage devait réunir pour payer les passeurs. Il les a séquestrés, torturés avec des décharges électriques et a violé une vingtaine de femmes.
C’est pour toutes ces raisons qu’il a pris trente ans de prison. « C’est une illustration glaçante de la réalité des organisations de passeurs. Des criminels », selon le procureur. Trente ans de prison, c’est la peine qu’il avait requise. Les juges n’ont eu aucune pitié.
La police italienne a dû isoler le jeune Somalien. Les migrants ont témoigné. Muhidin les a maltraités avant le départ en attendant les 3 000 dollars que chaque candidat au voyage devait réunir pour payer les passeurs. Il les a séquestrés, torturés avec des décharges électriques et a violé une vingtaine de femmes.
C’est pour toutes ces raisons qu’il a pris trente ans de prison. « C’est une illustration glaçante de la réalité des organisations de passeurs. Des criminels », selon le procureur. Trente ans de prison, c’est la peine qu’il avait requise. Les juges n’ont eu aucune pitié.