Bien que solidement ligotés et bâillonnés, les courageux vigiles, disciples inconditionnels du Cheikh, ont tenu bon, en refusant de céder aux sévices pour confirmer la présence sur les lieux de Soxna Aïda Saliou Diallo, qui était visiblement la cible de l'opération.
Fort heureusement, le plan a foiré sur un détail bénin : un des jeunes avait pu s'éloigner momentanément du poste de garde pour s'approvisionner en café vers la piscine située de l'autre côté de la résidence où les dames, sous la houlette de la maîtresse des lieux, s'activaient en ces dernières heures d'avant-Gamou, à la mise en place des convives du soir...
L'alerte put de ce fait être donnée alors que les éléments avancés du commando avaient déjà entrepris de s'attaquer avec leur matériel, aux portes menant aux appartements privés de la résidence, rencontrant une farouche résistance dirigée de l'intérieur par l'intrépide veuve du Cheikh disparu.
Dans leur mouvement de repli, les assaillants ont encore une fois étalé leur professionnalisme, se retirant en ordre sans se presser et sans s'affoler, alors même que les riverains, alertés par un des braves garcons qui n'avait pas hésité à sauter du mur annexe de 4m de hauteur, commencaient à converger vers la résidence. Réintégrant calmement leurs véhicules, les membres de l'escadron de la mort se sont alors évaporés lâchement dans la nature, en mettant à profit les dernières minutes d'obscurité.
Le miracle réside dans un fait : leur grand nombre et les méthodes d'intervention brutales n'ont juste servi qu'à démontrer leur nullité crasse puisque, au finish, malgré l'armada déployée, la logistique mise en oeuvre et l'impressionnante mise en scène (les cagoules, l'uniforme sombre, les gants, les gilets, bref tout l'attirail des tueurs), ces incapables ont buté sur un tout petit groupe de femmes et quelques garçons résolus à défendre vaille que vaille leur guide.
Aussi, sans surprise, le second attentat de la soirée sera perpétré, cette fois-ci, en pleine célébration du Maouloud, dans la nuit du lundi 18, en expiation de l'échec de la veille. Là encore, ce sont trois minables agresseurs armés qui vont être arrêtés, avant même tout commencement d'exécution de leur projet funeste d'attenter à la vie de Soxna Aïda Diallo.
Interpellés par la foule, puis confiés aux gendarmes pour éviter un lynchage, ils vont pourtant être relâchés par ces derniers. Tout comme le complice supposé malade mental du commando des tueurs de la veille, remis en liberté d'autorité par les mêmes gendarmes, au motif qu'il ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales !
La communication d'influence morbide que d'aucuns veulent instaurer est d'emblée vouée a l'échec. La descente du commando serait réelle mais les intentions prêtées à ses membres, seraient exagérées ! Ils seraient juste passés pour voler ! Curieux voleurs qui n'ont rien emporté, se contentant de détruire sur place les téléphones confisqués à leurs victimes, en les écrasant ou les jetant dans un seau d'eau ou alors en lancant dans leur retraite, le dernier à la porte du cimetière ...
En réalité, la preuve est faite, au-delà du doute raisonnable, qu'il existe des motifs solides de croire que les assaillants armés qui se sont présentés à la Résidence "COFEEL" ce dimanche 17 Octobre 2921, avaient mûri le projet criminel, concocté en un endroit déterminé par des individus bien identifiés, d'attenter à la vie de la dame Soxna Diallo.
Vouloir tenter de substituer ce projet d'assassinat à une tentative avortée de braquage ou de cambriolage, est en soi une tragédie. Un cambriolage tenté par une association de malfaiteurs dans les conditions décrites et dans ces circonstances de temps, la nuit, avec les moyens employés, la logistique déployée, le monde mobilisé, avec violences, usage d'armes, de véhicules, par escalade... il faut vraiment être d'un sadisme hors norme pour relativiser un tel comportement, qui n'est, fort heureusement, justiciable que de la seule juridiction criminelle ! Allons donc !
La famille a géré cette épreuve avec sérénité et surtout, un sens rare de la dignité qu'il échoit de saluer.
Chargée d'enquêter, la Section des Recherches de la Gendarmerie nationale de Saly s'est présentée ce jour sur les lieux après mon départ, prenant la suite de la brigade de Mbour. Cette affaire a livré d'emblée tous les paramètres contextuels devant conduire indubitablement à la détermination des personnes en cause et de leur degré de culpabilité par rapport au dessein criminel d'ôter lâchement la vie à une dame. Ce qui a été largement fait.
En tout état de cause, les initiatives idoines et toutes les diligences requises ont été d'ores et déjà prises, de concert avec mon excellent confrère Maître Bamba Cissé, afin que justice soit faite. Plainte sera dûment déposée auprès de qui de droit. Pour que plus jamais les forces du Mal ne se coalisent pour nuire à un fils ou une fille de la nation nôtre. Que justice soit faite ! Sinon la Loi du Talion aura de beaux jours devant elle dans ce pays. Si le criminel à la base de ce projet d'assassinat n'est pas châtié comme il se doit, que nul ne s'étonne que cette loi finisse par nous gouverner.
Hélas, à Dieu ne plaise, ce ne sera plus "oeil pour oeil dent pour dent" mais "pour un oeil, les deux yeux seront crevés et pour une dent, c'est toute la gueule qui sera cassée"...
Fort heureusement, le plan a foiré sur un détail bénin : un des jeunes avait pu s'éloigner momentanément du poste de garde pour s'approvisionner en café vers la piscine située de l'autre côté de la résidence où les dames, sous la houlette de la maîtresse des lieux, s'activaient en ces dernières heures d'avant-Gamou, à la mise en place des convives du soir...
L'alerte put de ce fait être donnée alors que les éléments avancés du commando avaient déjà entrepris de s'attaquer avec leur matériel, aux portes menant aux appartements privés de la résidence, rencontrant une farouche résistance dirigée de l'intérieur par l'intrépide veuve du Cheikh disparu.
Dans leur mouvement de repli, les assaillants ont encore une fois étalé leur professionnalisme, se retirant en ordre sans se presser et sans s'affoler, alors même que les riverains, alertés par un des braves garcons qui n'avait pas hésité à sauter du mur annexe de 4m de hauteur, commencaient à converger vers la résidence. Réintégrant calmement leurs véhicules, les membres de l'escadron de la mort se sont alors évaporés lâchement dans la nature, en mettant à profit les dernières minutes d'obscurité.
Le miracle réside dans un fait : leur grand nombre et les méthodes d'intervention brutales n'ont juste servi qu'à démontrer leur nullité crasse puisque, au finish, malgré l'armada déployée, la logistique mise en oeuvre et l'impressionnante mise en scène (les cagoules, l'uniforme sombre, les gants, les gilets, bref tout l'attirail des tueurs), ces incapables ont buté sur un tout petit groupe de femmes et quelques garçons résolus à défendre vaille que vaille leur guide.
Aussi, sans surprise, le second attentat de la soirée sera perpétré, cette fois-ci, en pleine célébration du Maouloud, dans la nuit du lundi 18, en expiation de l'échec de la veille. Là encore, ce sont trois minables agresseurs armés qui vont être arrêtés, avant même tout commencement d'exécution de leur projet funeste d'attenter à la vie de Soxna Aïda Diallo.
Interpellés par la foule, puis confiés aux gendarmes pour éviter un lynchage, ils vont pourtant être relâchés par ces derniers. Tout comme le complice supposé malade mental du commando des tueurs de la veille, remis en liberté d'autorité par les mêmes gendarmes, au motif qu'il ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales !
La communication d'influence morbide que d'aucuns veulent instaurer est d'emblée vouée a l'échec. La descente du commando serait réelle mais les intentions prêtées à ses membres, seraient exagérées ! Ils seraient juste passés pour voler ! Curieux voleurs qui n'ont rien emporté, se contentant de détruire sur place les téléphones confisqués à leurs victimes, en les écrasant ou les jetant dans un seau d'eau ou alors en lancant dans leur retraite, le dernier à la porte du cimetière ...
En réalité, la preuve est faite, au-delà du doute raisonnable, qu'il existe des motifs solides de croire que les assaillants armés qui se sont présentés à la Résidence "COFEEL" ce dimanche 17 Octobre 2921, avaient mûri le projet criminel, concocté en un endroit déterminé par des individus bien identifiés, d'attenter à la vie de la dame Soxna Diallo.
Vouloir tenter de substituer ce projet d'assassinat à une tentative avortée de braquage ou de cambriolage, est en soi une tragédie. Un cambriolage tenté par une association de malfaiteurs dans les conditions décrites et dans ces circonstances de temps, la nuit, avec les moyens employés, la logistique déployée, le monde mobilisé, avec violences, usage d'armes, de véhicules, par escalade... il faut vraiment être d'un sadisme hors norme pour relativiser un tel comportement, qui n'est, fort heureusement, justiciable que de la seule juridiction criminelle ! Allons donc !
La famille a géré cette épreuve avec sérénité et surtout, un sens rare de la dignité qu'il échoit de saluer.
Chargée d'enquêter, la Section des Recherches de la Gendarmerie nationale de Saly s'est présentée ce jour sur les lieux après mon départ, prenant la suite de la brigade de Mbour. Cette affaire a livré d'emblée tous les paramètres contextuels devant conduire indubitablement à la détermination des personnes en cause et de leur degré de culpabilité par rapport au dessein criminel d'ôter lâchement la vie à une dame. Ce qui a été largement fait.
En tout état de cause, les initiatives idoines et toutes les diligences requises ont été d'ores et déjà prises, de concert avec mon excellent confrère Maître Bamba Cissé, afin que justice soit faite. Plainte sera dûment déposée auprès de qui de droit. Pour que plus jamais les forces du Mal ne se coalisent pour nuire à un fils ou une fille de la nation nôtre. Que justice soit faite ! Sinon la Loi du Talion aura de beaux jours devant elle dans ce pays. Si le criminel à la base de ce projet d'assassinat n'est pas châtié comme il se doit, que nul ne s'étonne que cette loi finisse par nous gouverner.
Hélas, à Dieu ne plaise, ce ne sera plus "oeil pour oeil dent pour dent" mais "pour un oeil, les deux yeux seront crevés et pour une dent, c'est toute la gueule qui sera cassée"...