Jacques, dans quel état se trouve la sélection sénégalaise, absente de la CAN Orange Angola 2010 et du Mondial ?
On est passé par des moments difficiles. Le Sénégal a connu des tensions ces dernières années. Bien évidemment, cela a nui aux résultats et ça explique pas mal de choses. Les choses se sont calmées, et le climat est plus serein.
La page est-elle définitivement tournée ?
Oui, on a un bon groupe. Il y a du talent. Je n’ai pas besoin de vous citer les joueurs qui composent cette équipe. Par le passé, le Sénégal a réussi de belles choses, mais sans jamais rien gagner. Il nous manque un titre. C’est pour cela qu’on se prépare. Il faut bâtir sur le respect, la rigueur et le travail. Ce sont ces valeurs là qui feront de nous une équipe compétitive, et ainsi le peuple sénégalais pourra rêver de nouveau.
Au profit du changement de la loi FIFA, vous avez rejoint les Lions de la Teranga, après avoir porté le maillot des Bleus en catégories jeunes. Comment vivez-vous cela ?
Je le vis très bien. Je suis français d’origine sénégalaise. Je suis né à Paris et aujourd’hui je joue pour le Sénégal. J’ai joué pour la France de 13 ans à moins de 21 ans. Et je n’ai plus eu de nouvelles. Quand le Sénégal s’est présenté, ça a sonné comme une évidence. Et puis, j’ai toujours été sénégalais. Mes parents sont nés là bas, à la maison, ils parlaient la langue. J’ai donc toujours baigné dans cette ambiance.
A l’instar du Sénégal, l’Algérie a aussi beaucoup profité du réservoir des binationaux. Que pensez-vous de cette sélection ?
C’est une très bonne équipe. J’ai eu l’occasion d’aller à Alger, avec Karim Ziani, lorsque le quotidien algérien, Le Buteur, lui a remis son Ballon d’or Algérien. Je connais aussi très bien Mourad Meghni et Hassen Yebda, avec qui j’ai pu jouer en sélection française. Mon seul regret est de voir que certains n’ont rejoint cette sélection que sur le tard. Quand on a fait appel à eux pour faire des matches de CAN ou des éliminatoires, ils n’ont pas répondu présent. Et aujourd’hui, certains se cherchent même des arrières grands-pères pour jouer avec l’Algérie. C’est triste pour ceux qui ont qualifié l’équipe et qui n’ont pas été retenus.
Comment envisagez-vous votre avenir avec Sochaux, où votre contrat s’achève fin juin 2011 ?
En pointillés, je discute avec Sochaux pour savoir, si je pars ou je reste. J’ai peu le c.. entre deux chaises. Maintenant, j’ai des pistes intéressantes à l’étranger. J’ai joué à Rennes, Marseille et maintenant Sochaux. J’ai ainsi connu l’ouest, le sud et l’est. En France, j’ai peu fait le tour de la question, je vais voir ce que je fais, en fonction de qu’on me propose à Sochaux.
Visitez www.ferloo.com
On est passé par des moments difficiles. Le Sénégal a connu des tensions ces dernières années. Bien évidemment, cela a nui aux résultats et ça explique pas mal de choses. Les choses se sont calmées, et le climat est plus serein.
La page est-elle définitivement tournée ?
Oui, on a un bon groupe. Il y a du talent. Je n’ai pas besoin de vous citer les joueurs qui composent cette équipe. Par le passé, le Sénégal a réussi de belles choses, mais sans jamais rien gagner. Il nous manque un titre. C’est pour cela qu’on se prépare. Il faut bâtir sur le respect, la rigueur et le travail. Ce sont ces valeurs là qui feront de nous une équipe compétitive, et ainsi le peuple sénégalais pourra rêver de nouveau.
Au profit du changement de la loi FIFA, vous avez rejoint les Lions de la Teranga, après avoir porté le maillot des Bleus en catégories jeunes. Comment vivez-vous cela ?
Je le vis très bien. Je suis français d’origine sénégalaise. Je suis né à Paris et aujourd’hui je joue pour le Sénégal. J’ai joué pour la France de 13 ans à moins de 21 ans. Et je n’ai plus eu de nouvelles. Quand le Sénégal s’est présenté, ça a sonné comme une évidence. Et puis, j’ai toujours été sénégalais. Mes parents sont nés là bas, à la maison, ils parlaient la langue. J’ai donc toujours baigné dans cette ambiance.
A l’instar du Sénégal, l’Algérie a aussi beaucoup profité du réservoir des binationaux. Que pensez-vous de cette sélection ?
C’est une très bonne équipe. J’ai eu l’occasion d’aller à Alger, avec Karim Ziani, lorsque le quotidien algérien, Le Buteur, lui a remis son Ballon d’or Algérien. Je connais aussi très bien Mourad Meghni et Hassen Yebda, avec qui j’ai pu jouer en sélection française. Mon seul regret est de voir que certains n’ont rejoint cette sélection que sur le tard. Quand on a fait appel à eux pour faire des matches de CAN ou des éliminatoires, ils n’ont pas répondu présent. Et aujourd’hui, certains se cherchent même des arrières grands-pères pour jouer avec l’Algérie. C’est triste pour ceux qui ont qualifié l’équipe et qui n’ont pas été retenus.
Comment envisagez-vous votre avenir avec Sochaux, où votre contrat s’achève fin juin 2011 ?
En pointillés, je discute avec Sochaux pour savoir, si je pars ou je reste. J’ai peu le c.. entre deux chaises. Maintenant, j’ai des pistes intéressantes à l’étranger. J’ai joué à Rennes, Marseille et maintenant Sochaux. J’ai ainsi connu l’ouest, le sud et l’est. En France, j’ai peu fait le tour de la question, je vais voir ce que je fais, en fonction de qu’on me propose à Sochaux.
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