« Je n’ai pas qualité pour entendre un ministre, sauf si le président de la République en donne l’autorisation », a déclaré le procureur de la République. Avant de poursuivre : « les ministres de la République ne sont pas justiciables des juridictions ordinaires. Les ministres bénéficient d’un privilège de juridiction . Le procureur n’a pas le droit d’entendre un ministre sauf autorisation du président de la République ». C’est au cours d’une conférence de presse tenue hier, lundi 25 août au tribunal hors classe de Dakar communément appelé Bloc des Madeleines que le procureur de la République, Ousmane Diangne a fait le point sur l’affaire Boubacar Kambel Dieng, Karamokho Thioune et le saccage des locaux des quotidiens « L’As » et « 24h Chrono ».
Le maître des poursuites a, dans la même veine, martelé que « ceux qui croient que le procureur peut poursuivre ou entendre un ministre à titre de témoin dans une affaire ne connaissent absolument rien des procédures judiciaires ». Pour lui, « au cas où il serait susceptible d’être poursuivi, je ne suis pas habilité à le poursuivre ». Ousmane Diagne de faire comprendre aux journalistes : « mes modestes charges de procureur de la République ne m’autorisent pas à poursuivre un ministre de la République même en qualité de témoin ».
Le procureur de la République auprès du tribunal hors classe de Dakar a évoqué cette question suite à une interrogation, une préoccupation des journalistes et autres citoyens épris de justice sur les agissements du ministre des transports aériens, Farba Senghor qui a eu à formuler ouvertement à travers un communiqué signé par son chef de cabinet, Assane Ba des menaces à l’encontre des journalistes de « l’As », du « Populaire » et de « 24h Chrono ». Le Parquet a quasiment classé sans objet ce fameux communiqué du cabinet de Farba Senghor. Il a expliqué qu’il ne peut pas s’auto-saisir dans cette affaire parce que la justice ne se base que sur des faits.
Interpellé plusieurs fois sur l’indépendance de la Justice Sénégalaise qui selon certains observateurs est sérieusement entamée, le maître des poursuites n’a pas voulu développer ou théoriser là-dessus. « Au Sénégal, il existe une séparation des pouvoirs, l’exécutif fait son travail, le législateur (Députés et Sénateurs) légifère et la Justice n’est là que pour appliquer, exécuter. L’indépendance est une question de personne. Et les juges, chacun en ce qui le concerne, fait honnêtement son travail », a indiqué le procureur de la République qui est resté sur les principes.
Le maître des poursuites a, dans la même veine, martelé que « ceux qui croient que le procureur peut poursuivre ou entendre un ministre à titre de témoin dans une affaire ne connaissent absolument rien des procédures judiciaires ». Pour lui, « au cas où il serait susceptible d’être poursuivi, je ne suis pas habilité à le poursuivre ». Ousmane Diagne de faire comprendre aux journalistes : « mes modestes charges de procureur de la République ne m’autorisent pas à poursuivre un ministre de la République même en qualité de témoin ».
Le procureur de la République auprès du tribunal hors classe de Dakar a évoqué cette question suite à une interrogation, une préoccupation des journalistes et autres citoyens épris de justice sur les agissements du ministre des transports aériens, Farba Senghor qui a eu à formuler ouvertement à travers un communiqué signé par son chef de cabinet, Assane Ba des menaces à l’encontre des journalistes de « l’As », du « Populaire » et de « 24h Chrono ». Le Parquet a quasiment classé sans objet ce fameux communiqué du cabinet de Farba Senghor. Il a expliqué qu’il ne peut pas s’auto-saisir dans cette affaire parce que la justice ne se base que sur des faits.
Interpellé plusieurs fois sur l’indépendance de la Justice Sénégalaise qui selon certains observateurs est sérieusement entamée, le maître des poursuites n’a pas voulu développer ou théoriser là-dessus. « Au Sénégal, il existe une séparation des pouvoirs, l’exécutif fait son travail, le législateur (Députés et Sénateurs) légifère et la Justice n’est là que pour appliquer, exécuter. L’indépendance est une question de personne. Et les juges, chacun en ce qui le concerne, fait honnêtement son travail », a indiqué le procureur de la République qui est resté sur les principes.