Le coup de foudre, cet homme l’a eu il y a 10 ans, quand pour la première fois il est tombé sur le stand de Mauritaniens, lors de la Foire de Dakar. Il y découvre cet habit traditionnel porté par des Mauresques.
Pris dans le tourbillon de couleurs, cet ancien directeur de l’ex-Centre culturel français de Dakar, se met à prendre des photos de ‘’melfe ‘’ entassés dans le stand.
‘’C’est le tissu léger dans sa forme et ses couleurs qui m’attire et particulièrement les couleurs dérivées de la teinte. Mais je voulais aussi créer avec ce tissu un lien fort avec la femme qui le porte’’, a-t-il confié à l’APS.
En effet, ses photos dévoilent des femmes voilées par des ‘’melfe’’, créant comme ‘’une variation musicale en couleurs’’. Passionné par ce tissu traditionnel qu’il magnifie à travers ses photographies, Thoret compare ses œuvres à celles de la renaissance italienne.
‘’Au départ, je ne voulais pas associer le ‘melfe’ à la femme mauritanienne pour qu’il n’y ait pas de fixation sur la femme mauritanienne mais sur la femme en général’’, a-t-il fait savoir.
Des femmes, essentiellement de teint noir, ont été choisies par le photographe, pour ‘’ne pas faire de description du melfe par les Mauritaniennes’’, seulement.
L’autre argument expliquant le choix de l’auteur est qu’il est ‘’un ardent défenseur de la couleur de peau naturelle de la femme’’. Selon lui, ‘’le teint noir fait plus ressortir la relation entre le visage et le melfe’’.
‘’Les tissus industriels n’ont pas cette sensibilité que les tissus traditionnels teints à la main ont’’, a encore dit Thoret, ajoutant : ‘’Quand la femme porte le ‘’melfe’’, elle se l’approprie et met en valeur ses coloris’’.
Jean-Claude Thoret, anthropologue, après un premier séjour au Sénégal de 1998 à 2002, comme directeur de l’ex-Centre Culturel Français de Dakar, décide de s’installer de nouveau à Dakar pour se consacrer à la photographie et à la mise en œuvre du festival ‘Afrikabok’, en qualité de chef de projet.
Ce festival, qui se déroule chaque, est le premier festival d’animation au Sénégal.
SOURCE:P.-S.
MF/AD
Pris dans le tourbillon de couleurs, cet ancien directeur de l’ex-Centre culturel français de Dakar, se met à prendre des photos de ‘’melfe ‘’ entassés dans le stand.
‘’C’est le tissu léger dans sa forme et ses couleurs qui m’attire et particulièrement les couleurs dérivées de la teinte. Mais je voulais aussi créer avec ce tissu un lien fort avec la femme qui le porte’’, a-t-il confié à l’APS.
En effet, ses photos dévoilent des femmes voilées par des ‘’melfe’’, créant comme ‘’une variation musicale en couleurs’’. Passionné par ce tissu traditionnel qu’il magnifie à travers ses photographies, Thoret compare ses œuvres à celles de la renaissance italienne.
‘’Au départ, je ne voulais pas associer le ‘melfe’ à la femme mauritanienne pour qu’il n’y ait pas de fixation sur la femme mauritanienne mais sur la femme en général’’, a-t-il fait savoir.
Des femmes, essentiellement de teint noir, ont été choisies par le photographe, pour ‘’ne pas faire de description du melfe par les Mauritaniennes’’, seulement.
L’autre argument expliquant le choix de l’auteur est qu’il est ‘’un ardent défenseur de la couleur de peau naturelle de la femme’’. Selon lui, ‘’le teint noir fait plus ressortir la relation entre le visage et le melfe’’.
‘’Les tissus industriels n’ont pas cette sensibilité que les tissus traditionnels teints à la main ont’’, a encore dit Thoret, ajoutant : ‘’Quand la femme porte le ‘’melfe’’, elle se l’approprie et met en valeur ses coloris’’.
Jean-Claude Thoret, anthropologue, après un premier séjour au Sénégal de 1998 à 2002, comme directeur de l’ex-Centre Culturel Français de Dakar, décide de s’installer de nouveau à Dakar pour se consacrer à la photographie et à la mise en œuvre du festival ‘Afrikabok’, en qualité de chef de projet.
Ce festival, qui se déroule chaque, est le premier festival d’animation au Sénégal.
SOURCE:P.-S.
MF/AD