Toutefois, les organisateurs ont tenu à dénoncer le manque de soutien des autorités et des collectivités locales de la région sud, notamment le Conseil régional et la Mairie de Ziguinchor à la culture. «On ne gère pas la culture comme un meeting politique. Cela nécessite une préparation très longue pour produire des résultats positifs. Pensez-vous qu’il soit logique que ce soit l’Union européenne qui finance la culture africaine ? Les collectivités locales doivent savoir que nous ne sommes pas en train de jouer. Nous sommes en train de les soutenir pour que la politique de développement, qu’ils veulent conduire au niveau des collectivités locales, soit une réalité», clame Khalifa Dramé, Coordinateur du festival Koom-Koom.
Pour cet acteur artistique et touristique, les budgets votés dans les collectivités locales doivent aller à destination. «C’est pour cela nous disons que de ce côté-là, nous ne sommes pas satisfaits. Le budget qui est voté dans les collectivités, ce n’est pas le budget pour la présence tout simplement. Il y a un budget pour soutenir l’action et l’activité. Donc, il faudrait que les collectivités sortent ces budgets pour que l’action culturelle soit une réalité», dit M. Dramé qui a fait face à la presse dimanche dernier, pour faire le bilan de l’événement qui mettait en avant la promotion de la Calebasse. Selon lui, il est très satisfaisant.
Malgré son appartenance à la tutelle, le directeur de la 4e édition du festival Koom-Koom ne porte pas de gangs pour asséner ses quatre vérités. «Je suis un peu désolé, je suis même un peu triste. Je suis un institutionnel et il paraît que généralement, on a des devoirs de réserves. Mais moi, j’aime bien aussi mon devoir de vérité. Ce que moi j’attends de l’Etat, c’est la mise en cohérence, c’est créer un cadre juste. On dit que ce projet est pertinent, il peut aider à un développement. Mais qu’est-ce qui intervient ? Le ministère de la Culture est intéressé, le ministère du Tourisme, ceux de l’Environnement, de l’Energie, etc, doivent tous créer ce cadre-là pour que ces min- istères-là puissent prendre en charge ce qui les intéresse dans ce projet», soutient, pour sa part, Georges Denis Diatta conseiller au ministère de la Culture.
popxibaar.com
Pour cet acteur artistique et touristique, les budgets votés dans les collectivités locales doivent aller à destination. «C’est pour cela nous disons que de ce côté-là, nous ne sommes pas satisfaits. Le budget qui est voté dans les collectivités, ce n’est pas le budget pour la présence tout simplement. Il y a un budget pour soutenir l’action et l’activité. Donc, il faudrait que les collectivités sortent ces budgets pour que l’action culturelle soit une réalité», dit M. Dramé qui a fait face à la presse dimanche dernier, pour faire le bilan de l’événement qui mettait en avant la promotion de la Calebasse. Selon lui, il est très satisfaisant.
Malgré son appartenance à la tutelle, le directeur de la 4e édition du festival Koom-Koom ne porte pas de gangs pour asséner ses quatre vérités. «Je suis un peu désolé, je suis même un peu triste. Je suis un institutionnel et il paraît que généralement, on a des devoirs de réserves. Mais moi, j’aime bien aussi mon devoir de vérité. Ce que moi j’attends de l’Etat, c’est la mise en cohérence, c’est créer un cadre juste. On dit que ce projet est pertinent, il peut aider à un développement. Mais qu’est-ce qui intervient ? Le ministère de la Culture est intéressé, le ministère du Tourisme, ceux de l’Environnement, de l’Energie, etc, doivent tous créer ce cadre-là pour que ces min- istères-là puissent prendre en charge ce qui les intéresse dans ce projet», soutient, pour sa part, Georges Denis Diatta conseiller au ministère de la Culture.
popxibaar.com