Serigne Mansour Sy « Borom Daaradji » est connu par sa gentillesse légendaire, sa connaissance extraordinaire du Coran, son sens élevé de l’humour et sa maîtrise des autres sciences coraniques. C’est Serigne Babacar Sy qui l’initia en même temps que son petit frère de quelques mois, Serigne Cheikh.
Pendant la formation de Serigne Mouhamadoul Mansour Sy «Borom Daaradji» et de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy «Al Makhtoum», leur père ne voulait pas que l’un soit en avance sur l’autre. Même quand un des deux était malade, il demandait à l’autre de suspendre ses cours et d’attendre son frère. Selon Serigne Mansour Sy Ibn Dabakh, cité par le défunt journal « Emergence Plus » de février 2009, le khalife lui a raconté que quand il a dû aller faire son service militaire à Kaolack avant la guerre de 39-45, son père a arrêté la formation de Serigne Cheikh et ne l’a reprise que quand il a quitté l’Armée.
Gorgui Birane Sarr aussi leur a enseigné le soufisme. Une anecdote : Mansour Sy ibn Dabakh explique : « le Khalife général m’a raconté qu’un jour, étant jeune à l’école de Serigne Chouhaibatou Fall, il est arrivé bien habillé avec de beaux boubous tous neufs. Le marabout lui demanda d’aller nettoyer l’étable des chevaux avant de commencer les cours. Surpris et en rage, Serigne Mansour finit par s’exécuter en pensant à ses habits neufs.
Une fois la tâche accomplie, il revint chez lui et dit à son père qu’il ne voulait plus de Serigne Chouhaibatou comme maître. Il lui raconta l’épisode du jour ». Ce dernier en rit et lui dit : «voilà le formateur qu’il te faut au contraire, parce qu’il va tuer tout orgueil en toi ! L’excès de fierté et d’orgueil mal placé, voilà ce qu’un jeune doit combattre en premier. Il faut de l’humilité, parce que c’est la seule voie qui vaille pour acquérir du savoir et de la connaissance sans manquer de caractère toutefois». Il lui dit : « moi ton père, c’est la voie que j’ai prise ».
xalimasn.com
Pendant la formation de Serigne Mouhamadoul Mansour Sy «Borom Daaradji» et de Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy «Al Makhtoum», leur père ne voulait pas que l’un soit en avance sur l’autre. Même quand un des deux était malade, il demandait à l’autre de suspendre ses cours et d’attendre son frère. Selon Serigne Mansour Sy Ibn Dabakh, cité par le défunt journal « Emergence Plus » de février 2009, le khalife lui a raconté que quand il a dû aller faire son service militaire à Kaolack avant la guerre de 39-45, son père a arrêté la formation de Serigne Cheikh et ne l’a reprise que quand il a quitté l’Armée.
Gorgui Birane Sarr aussi leur a enseigné le soufisme. Une anecdote : Mansour Sy ibn Dabakh explique : « le Khalife général m’a raconté qu’un jour, étant jeune à l’école de Serigne Chouhaibatou Fall, il est arrivé bien habillé avec de beaux boubous tous neufs. Le marabout lui demanda d’aller nettoyer l’étable des chevaux avant de commencer les cours. Surpris et en rage, Serigne Mansour finit par s’exécuter en pensant à ses habits neufs.
Une fois la tâche accomplie, il revint chez lui et dit à son père qu’il ne voulait plus de Serigne Chouhaibatou comme maître. Il lui raconta l’épisode du jour ». Ce dernier en rit et lui dit : «voilà le formateur qu’il te faut au contraire, parce qu’il va tuer tout orgueil en toi ! L’excès de fierté et d’orgueil mal placé, voilà ce qu’un jeune doit combattre en premier. Il faut de l’humilité, parce que c’est la seule voie qui vaille pour acquérir du savoir et de la connaissance sans manquer de caractère toutefois». Il lui dit : « moi ton père, c’est la voie que j’ai prise ».
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