Le week-end dernier, une marche pacifique a été organisée pour exprimer leur ras-le-bol et dénoncer leurs conditions de vie de plus en plus précaires. En tête de leurs revendications, le bitumage urgent de la route reliant Kolda à Médina Yoro Foula via Bignarabé. Cependant, la route n’est pas le seul problème auquel les habitants de Bignarabé sont confrontés. Le manque de réseau téléphonique et l'absence d’électricité, sont également au cœur des préoccupations.
« Sur les 44 villages que compte notre commune, seulement 5 sont électrifiés », a déploré Issa Doucouré, porte-parole des manifestants, lors de cette marche. Il a souligné l'isolement grandissant de la communauté, en raison de ces lacunes en infrastructures.
Les habitants réclament également la construction d’un lycée dans la commune. Actuellement, Bignarabé ne dispose que de trois collèges et les élèves qui terminent le cycle moyen, sont obligés de se rendre à Médina Yoro Foula pour poursuivre leurs études.
« Médina Yoro Foula est trop éloigné, ce qui complique l'accès à l'éducation pour nos enfants », a ajouté Issa Doucouré. Les manifestants ont réitéré leur volonté de voir leurs doléances prises en compte dans les plus brefs délais, par les autorités compétentes, tout en affirmant que d'autres actions de mobilisation pourraient suivre si la situation ne s'améliorait pas.
La marche s'est déroulée dans le calme, mais la frustration palpable des habitants témoigne de l'urgence d'une réponse concrète à leurs revendications.
« Sur les 44 villages que compte notre commune, seulement 5 sont électrifiés », a déploré Issa Doucouré, porte-parole des manifestants, lors de cette marche. Il a souligné l'isolement grandissant de la communauté, en raison de ces lacunes en infrastructures.
Les habitants réclament également la construction d’un lycée dans la commune. Actuellement, Bignarabé ne dispose que de trois collèges et les élèves qui terminent le cycle moyen, sont obligés de se rendre à Médina Yoro Foula pour poursuivre leurs études.
« Médina Yoro Foula est trop éloigné, ce qui complique l'accès à l'éducation pour nos enfants », a ajouté Issa Doucouré. Les manifestants ont réitéré leur volonté de voir leurs doléances prises en compte dans les plus brefs délais, par les autorités compétentes, tout en affirmant que d'autres actions de mobilisation pourraient suivre si la situation ne s'améliorait pas.
La marche s'est déroulée dans le calme, mais la frustration palpable des habitants témoigne de l'urgence d'une réponse concrète à leurs revendications.