Confronté à l’envahissement de plantes aquatiques invasives telles que le typha et le nénuphar ainsi qu’à un ensablement accru, notamment à hauteur de la commune de Saré Yoba Diega, plus précisément au village de Kégné Kégné Bato et ses environs, le fleuve Casamance est au plus mal dans la région de Kolda. Ces phénomènes compromettent sérieusement l’avenir de ce cours d’eau et leurs conséquences sont particulièrement visibles.
Le poisson se fait rare à Kégné Kégné Bato
Le fleuve s’assèche et le poisson devient de plus en plus rare. Les activités de pêche, qui constituent le principal moyen de subsistance des habitants, connaissent une baisse drastique. C’est la situation à laquelle font face quotidiennement, les pêcheurs de Kégné Kégné Bato, au sud de la région de Kolda. Confrontées à des captures de plus en plus faibles, les populations se disent découragées et appellent à une intervention urgente.
Un appel à l’aide pour sauver le fleuve
Les pêcheurs locaux ne sont pas les seuls à tirer la sonnette d’alarme. Les membres de l’Association des journalistes reporters de Kolda (AJRK), sensibles à l’ampleur de la crise, ont porté le plaidoyer auprès des autorités et des défenseurs de l’environnement. Leur objectif : susciter une mobilisation autour de la sauvegarde du fleuve Casamance. “Ce fleuve est une richesse inestimable, non seulement pour la Casamance, mais pour tout le Sénégal. Si rien n’est fait, ce sont des générations entières qui seront privées de leurs moyens de subsistance”, a déclaré un membre de l’AJRK.
Les solutions à envisager
Face à cette urgence écologique, plusieurs pistes sont envisagées par les experts et les défenseurs de l’environnement:
• Contrôle des plantes aquatiques : Il est urgent de mettre en place des campagnes de nettoyage pour éliminer le typha et les nénuphars qui asphyxient les eaux et réduisent les zones propices à la pêche.
• Lutte contre l’ensablement : Des travaux d’aménagement, comme le dragage, pourraient être envisagés pour restaurer le lit du fleuve et améliorer la circulation des eaux.
• Implication communautaire : Les populations locales doivent être au cœur des solutions, notamment à travers des formations sur les techniques durables de gestion des ressources aquatiques.
Un avenir incertain sans actions rapides
Le fleuve Casamance, symbole de vie et d’abondance, est aujourd’hui à un tournant décisif. Si des actions concrètes ne sont pas menées rapidement, les conséquences pourraient être irréversibles, non seulement pour les écosystèmes, mais aussi pour les communautés humaines qui en dépendent.
Les pêcheurs, les autorités locales, les populations, les acteurs de la presse et les défenseurs de l’environnement, appellent à une intervention rapide et concertée.
“Il faut passer à l’action pour le protéger. Car le salut du fleuve Casamance pourrait bien être le reflet de notre capacité collective à protéger l’un des trésors naturels du Sénégal. Aujourd’hui, l’avenir des pêcheurs est hypothéqué face à la baisse progressive des poissons.”
Le poisson se fait rare à Kégné Kégné Bato
Le fleuve s’assèche et le poisson devient de plus en plus rare. Les activités de pêche, qui constituent le principal moyen de subsistance des habitants, connaissent une baisse drastique. C’est la situation à laquelle font face quotidiennement, les pêcheurs de Kégné Kégné Bato, au sud de la région de Kolda. Confrontées à des captures de plus en plus faibles, les populations se disent découragées et appellent à une intervention urgente.
Un appel à l’aide pour sauver le fleuve
Les pêcheurs locaux ne sont pas les seuls à tirer la sonnette d’alarme. Les membres de l’Association des journalistes reporters de Kolda (AJRK), sensibles à l’ampleur de la crise, ont porté le plaidoyer auprès des autorités et des défenseurs de l’environnement. Leur objectif : susciter une mobilisation autour de la sauvegarde du fleuve Casamance. “Ce fleuve est une richesse inestimable, non seulement pour la Casamance, mais pour tout le Sénégal. Si rien n’est fait, ce sont des générations entières qui seront privées de leurs moyens de subsistance”, a déclaré un membre de l’AJRK.
Les solutions à envisager
Face à cette urgence écologique, plusieurs pistes sont envisagées par les experts et les défenseurs de l’environnement:
• Contrôle des plantes aquatiques : Il est urgent de mettre en place des campagnes de nettoyage pour éliminer le typha et les nénuphars qui asphyxient les eaux et réduisent les zones propices à la pêche.
• Lutte contre l’ensablement : Des travaux d’aménagement, comme le dragage, pourraient être envisagés pour restaurer le lit du fleuve et améliorer la circulation des eaux.
• Implication communautaire : Les populations locales doivent être au cœur des solutions, notamment à travers des formations sur les techniques durables de gestion des ressources aquatiques.
Un avenir incertain sans actions rapides
Le fleuve Casamance, symbole de vie et d’abondance, est aujourd’hui à un tournant décisif. Si des actions concrètes ne sont pas menées rapidement, les conséquences pourraient être irréversibles, non seulement pour les écosystèmes, mais aussi pour les communautés humaines qui en dépendent.
Les pêcheurs, les autorités locales, les populations, les acteurs de la presse et les défenseurs de l’environnement, appellent à une intervention rapide et concertée.
“Il faut passer à l’action pour le protéger. Car le salut du fleuve Casamance pourrait bien être le reflet de notre capacité collective à protéger l’un des trésors naturels du Sénégal. Aujourd’hui, l’avenir des pêcheurs est hypothéqué face à la baisse progressive des poissons.”