Les trottoirs des routes de la commune de Kolda, les bars, les cabarets et les quartiers sont presque déserts, à la tombée de la nuit. Du 20 au 24 septembre dernier, les éléments du commissariat central de Kolda et ceux de la brigade de gendarmerie de Diaobé ont procédé à l’arrestation de 50 prostituées. Parmi elles, il y avait 39 Nigérianes, une Sierra-Léonaise, une Ghanéenne et une Bissau-Guinéenne. À cela s’ajoutent six Sénégalaises et deux Sénégalais, dont l'un était le gérant de l’immeuble leur servant de domicile.
Elles étaient toutes poursuivies pour non-inscription aux fichiers sanitaires, racolage sur la voie publique, outrage public aux mœurs, proxénétisme, acceptation de la prostitution dans les locaux qui leur appartenaient, séjour irrégulier et rébellion.
Tout est parti du constat fait par le ministère de l’Intérieur qui a noté la prolifération des réseaux de prostitution impliquant des femmes de nationalités étrangères dans certaines régions, notamment à Kédougou, Kolda et Ziguinchor. Dans ces trois régions, la prostitution était en passe de devenir une activité favorite des jeunes filles, avec la bénédiction des prostituées étrangères.
Il suffisait de faire un tour sur les trottoirs, devant les boîtes de nuit ou les bars et cabarets pour constater cette réalité alarmante. Conscient que ce fléau pouvait mener à la délinquance juvénile et à la dépravation de nos us et coutumes, le ministère de l’Intérieur a publié, le 9 septembre 2024, une note et a instruit tous les commissariats centraux de police et les brigades de gendarmerie, surtout dans ces trois régions, de traquer les prostituées et les proxénètes sur le territoire national.
En effet, on assistait à une augmentation de la prostitution de toutes les catégories : fillettes, jeunes filles, femmes et vieilles dames. Cela a conduit à l’arrestation de ces prostituées. Elles ont été jugées le 2 octobre et le verdict a été rendu hier. Le tribunal de grande instance de Kolda a ordonné leur expulsion du territoire sénégalais.
EnQuete
Elles étaient toutes poursuivies pour non-inscription aux fichiers sanitaires, racolage sur la voie publique, outrage public aux mœurs, proxénétisme, acceptation de la prostitution dans les locaux qui leur appartenaient, séjour irrégulier et rébellion.
Tout est parti du constat fait par le ministère de l’Intérieur qui a noté la prolifération des réseaux de prostitution impliquant des femmes de nationalités étrangères dans certaines régions, notamment à Kédougou, Kolda et Ziguinchor. Dans ces trois régions, la prostitution était en passe de devenir une activité favorite des jeunes filles, avec la bénédiction des prostituées étrangères.
Il suffisait de faire un tour sur les trottoirs, devant les boîtes de nuit ou les bars et cabarets pour constater cette réalité alarmante. Conscient que ce fléau pouvait mener à la délinquance juvénile et à la dépravation de nos us et coutumes, le ministère de l’Intérieur a publié, le 9 septembre 2024, une note et a instruit tous les commissariats centraux de police et les brigades de gendarmerie, surtout dans ces trois régions, de traquer les prostituées et les proxénètes sur le territoire national.
En effet, on assistait à une augmentation de la prostitution de toutes les catégories : fillettes, jeunes filles, femmes et vieilles dames. Cela a conduit à l’arrestation de ces prostituées. Elles ont été jugées le 2 octobre et le verdict a été rendu hier. Le tribunal de grande instance de Kolda a ordonné leur expulsion du territoire sénégalais.
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