Selon Mbaré Anne, le phénomène commence à inquiéter d’autant plus que la plupart des cas de décès surviennent dans des conditions mystérieuses et une fois leur évacuation vers les structures sanitaires le médecin traitant estime souvent que c’est trop tard. De quelles maladies ou malaises souffrent-ils ? L’on ne saurait le dire au juste.
Toutefois certains enseignants rencontrés pensent que c’est dû à différentes causes. Pour la première ils évoquent les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. « Nous travaillons durement, sans repos et tous les jours », dira monsieur Oumar Mané servant dans une école élémentaire en brousse. Et ce dernier de poursuivre « beaucoup d’entre nous enseignants qui servent dans les villages, gérons des classes double flux ou multigrades. »
Comme pour dénoncer ce fait, un autre enseignant abonde dans le même sens en allant plus loin. « Ce n’est pas du tout normal, au moment où on trouve des suppléants dans les écoles de la commune, nous nous tenons des classes de 80 voire 100 élèves en milieu rural. », fustige-t-il. A cela s’ajoute l’endettement. « Nous enseignants allons très tôt mourir » martèlera Babacar Camara en service dans la localité depuis maintenant une dizaine d’années. Lui, explique cette raison du fait que les enseignants sont très endettés et que la plut part d’entre eux, appelés surtout corps émergents (volontaires, vacataires, maîtres et professeurs contractuels), ne vivent que de découverts.
Bocar Kandé
Toutefois certains enseignants rencontrés pensent que c’est dû à différentes causes. Pour la première ils évoquent les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. « Nous travaillons durement, sans repos et tous les jours », dira monsieur Oumar Mané servant dans une école élémentaire en brousse. Et ce dernier de poursuivre « beaucoup d’entre nous enseignants qui servent dans les villages, gérons des classes double flux ou multigrades. »
Comme pour dénoncer ce fait, un autre enseignant abonde dans le même sens en allant plus loin. « Ce n’est pas du tout normal, au moment où on trouve des suppléants dans les écoles de la commune, nous nous tenons des classes de 80 voire 100 élèves en milieu rural. », fustige-t-il. A cela s’ajoute l’endettement. « Nous enseignants allons très tôt mourir » martèlera Babacar Camara en service dans la localité depuis maintenant une dizaine d’années. Lui, explique cette raison du fait que les enseignants sont très endettés et que la plut part d’entre eux, appelés surtout corps émergents (volontaires, vacataires, maîtres et professeurs contractuels), ne vivent que de découverts.
Bocar Kandé