Le 20 septembre 2024, un ciel menaçant enveloppe Kolda, bien que la chaleur douce du Fouladou persiste. Cette beauté naturelle, pourtant impressionnante, ne suffit plus à apaiser les craintes des habitants. Le quotidien des Koldois est aujourd'hui marqué par l'angoisse liée à l'absence de paratonnerres. En période de pluies, cette lacune devient particulièrement alarmante, puisque la majorité des localités, surtout en milieu rural, en est dépourvue.
Médina Yoro Foula en première ligne
Dans le département de Médina Yoro Foula, Ousmane Diallo, résident de la commune de Bignarabé, s’indigne : « On parle souvent du besoin de paratonnerres, mais ici, à Médina Yoro Foula, nous n'en avons jamais eu. Notre département est constamment négligé par rapport aux autres. Chaque année, nous déplorons des pertes en vies humaines et des dégâts matériels à cause de la foudre ». Confronté aux pluies abondantes qui s’abattent sur la région, il plaide pour une intervention urgente de l’État.
Aliou Seydi, enseignant et conseiller municipal à Saré Bidji, partage cette préoccupation. Sur les 100 villages que compte sa commune, seuls cinq disposent de paratonnerres. « Chaque année, des personnes sont foudroyées. Nous implorons l'État de doter tous nos villages de ces dispositifs, pour sauver des vies et limiter les dégâts », déclare-t-il.
Une tragédie à Sibikaranto
Le 9 septembre dernier, dans le village de Sibikaranto, situé dans la commune de Tankanto Escale, un nouvel épisode dramatique s'est produit. La foudre a coûté la vie à une jeune fille et blessé une femme ainsi que son bébé. Boun Omar Dia, le maire de la commune, confirme cette tragédie et relance l'appel des populations à l'endroit des autorités : « Nous réitérons notre demande à l'État, d’installer des paratonnerres dans tous les villages pour éviter de tels drames, car chaque année, la foudre cause des dégâts chez nous ».
Les efforts de l’État
Bien que des efforts aient été consentis, notamment par l’installation de paratonnerres dans certains lieux publics comme les bâtiments administratifs, les écoles, les marchés ou encore les lieux de culte, la foudre continue de semer la terreur dans cette partie du Sénégal. Les populations, vulnérables et exposées, espèrent que l'État intensifiera ses actions pour garantir leur sécurité.
Avec quotidien EnQuête
Médina Yoro Foula en première ligne
Dans le département de Médina Yoro Foula, Ousmane Diallo, résident de la commune de Bignarabé, s’indigne : « On parle souvent du besoin de paratonnerres, mais ici, à Médina Yoro Foula, nous n'en avons jamais eu. Notre département est constamment négligé par rapport aux autres. Chaque année, nous déplorons des pertes en vies humaines et des dégâts matériels à cause de la foudre ». Confronté aux pluies abondantes qui s’abattent sur la région, il plaide pour une intervention urgente de l’État.
Aliou Seydi, enseignant et conseiller municipal à Saré Bidji, partage cette préoccupation. Sur les 100 villages que compte sa commune, seuls cinq disposent de paratonnerres. « Chaque année, des personnes sont foudroyées. Nous implorons l'État de doter tous nos villages de ces dispositifs, pour sauver des vies et limiter les dégâts », déclare-t-il.
Une tragédie à Sibikaranto
Le 9 septembre dernier, dans le village de Sibikaranto, situé dans la commune de Tankanto Escale, un nouvel épisode dramatique s'est produit. La foudre a coûté la vie à une jeune fille et blessé une femme ainsi que son bébé. Boun Omar Dia, le maire de la commune, confirme cette tragédie et relance l'appel des populations à l'endroit des autorités : « Nous réitérons notre demande à l'État, d’installer des paratonnerres dans tous les villages pour éviter de tels drames, car chaque année, la foudre cause des dégâts chez nous ».
Les efforts de l’État
Bien que des efforts aient été consentis, notamment par l’installation de paratonnerres dans certains lieux publics comme les bâtiments administratifs, les écoles, les marchés ou encore les lieux de culte, la foudre continue de semer la terreur dans cette partie du Sénégal. Les populations, vulnérables et exposées, espèrent que l'État intensifiera ses actions pour garantir leur sécurité.
Avec quotidien EnQuête