Une première réaction dommageable mais pardonnable après son but face à l’Angleterre, un clash avec Diarra dans les vestiaires après France-Suède et les insultes à un journaliste de l’AFP malpoli pour terminer : l’Euro 2012 de Samir Nasri aura apporté son lot de psychodrames. Suffisamment pour creuser un fossé déjà grand entre le joueur de Manchester City et la presse française, dont les critiques régulières sont à la hauteur des espoirs qu’il a portés sur ses épaules.
Samir Nasri est un joueur de caractère, chose qui avait été constatée lors de ses premières années à l’Olympique de Marseille. Parti à Arsenal, il fut suivi avec un regard amoureux, comme tous les Français qui s’exilent outre-Manche pour briller au sein du championnat le plus relevé d’Europe. Mais les Anglais, qu’ont-ils pensé des réactions de Samir Nasri ? Comment se fait-il que les tabloïds anglais, bien plus vicieux que le reste de la presse européenne, n’aient pas encore étalé sur la place publique les coups de gueule de Nasri ? Car outre-Manche, Nasri a déjà fait parler son sacré caractère. On pense notamment à sa prise de bec avec Gallas et à son refus de lui serrer la main lors du protocole d’avant-match. Le genre de match dans le match dont raffolent les médias anglais.
Mais finalement, les journalistes britanniques tombent des nues en voyant le comportement de Nasri dès lors qu’il retrouve la presse de son pays. « En Angleterre, il a plutôt de bonnes relations avec la presse. Il est disponible, assez agréable. Il a vraiment un problème avec les journalistes français », a expliqué Mark Irwin, journaliste au Sun, à RMC. « Après son geste lors du premier match, il a créé une polémique. Se faire remarquer de nouveau quelques jours après, c’est con. C’est une racaille ! Ça aurait fait la une des tabloïds chez nous. Nasri commence à se créer une image. Les Anglais vont fouiner et faire beaucoup plus attention à son sale caractère maintenant », a renchéri Barnaby Chesterman, qui travaille pour l’AFP.
Voilà donc Samir Nasri dans le viseur des médias anglais, qui s’étonnent de voir de telles réactions agressives. Un autre journaliste anglais, dans l’un de ses papiers adressés à l’AFP, revient sur les bisbilles entre Nasri et la presse française et raconte que le milieu offensif a récolté le surnom de « The Incredible Sulk » (l’Incroyable boudeur) pour son comportement sur et en dehors du terrain. En dévoilant à l’Europe entière sa face la plus sombre, Nasri s’est tiré une balle dans le pied. Le havre de paix que représentaient l’Angleterre et son championnat pourrait vite devenir un enfer quotidien si les médias anglais devenaient d’un coup beaucoup plus attentifs et circonspects à son sujet.
Aurélien Léger-Moëc
Samir Nasri est un joueur de caractère, chose qui avait été constatée lors de ses premières années à l’Olympique de Marseille. Parti à Arsenal, il fut suivi avec un regard amoureux, comme tous les Français qui s’exilent outre-Manche pour briller au sein du championnat le plus relevé d’Europe. Mais les Anglais, qu’ont-ils pensé des réactions de Samir Nasri ? Comment se fait-il que les tabloïds anglais, bien plus vicieux que le reste de la presse européenne, n’aient pas encore étalé sur la place publique les coups de gueule de Nasri ? Car outre-Manche, Nasri a déjà fait parler son sacré caractère. On pense notamment à sa prise de bec avec Gallas et à son refus de lui serrer la main lors du protocole d’avant-match. Le genre de match dans le match dont raffolent les médias anglais.
Mais finalement, les journalistes britanniques tombent des nues en voyant le comportement de Nasri dès lors qu’il retrouve la presse de son pays. « En Angleterre, il a plutôt de bonnes relations avec la presse. Il est disponible, assez agréable. Il a vraiment un problème avec les journalistes français », a expliqué Mark Irwin, journaliste au Sun, à RMC. « Après son geste lors du premier match, il a créé une polémique. Se faire remarquer de nouveau quelques jours après, c’est con. C’est une racaille ! Ça aurait fait la une des tabloïds chez nous. Nasri commence à se créer une image. Les Anglais vont fouiner et faire beaucoup plus attention à son sale caractère maintenant », a renchéri Barnaby Chesterman, qui travaille pour l’AFP.
Voilà donc Samir Nasri dans le viseur des médias anglais, qui s’étonnent de voir de telles réactions agressives. Un autre journaliste anglais, dans l’un de ses papiers adressés à l’AFP, revient sur les bisbilles entre Nasri et la presse française et raconte que le milieu offensif a récolté le surnom de « The Incredible Sulk » (l’Incroyable boudeur) pour son comportement sur et en dehors du terrain. En dévoilant à l’Europe entière sa face la plus sombre, Nasri s’est tiré une balle dans le pied. Le havre de paix que représentaient l’Angleterre et son championnat pourrait vite devenir un enfer quotidien si les médias anglais devenaient d’un coup beaucoup plus attentifs et circonspects à son sujet.
Aurélien Léger-Moëc