« Il y a quelques années l’Etat avait diminué l’impôt sur les sociétés. Là où la Sonatel devait payer 33%, l’Etat a réduit les taxes de 25%. Si l’Etat avait appliqué cette ancienne disposition sur les bénéfices de la Sonatel cette année, il aurait eu 13 milliards de la part de la société nationale. Appliquée sur dix ans, cette somme équivaudrait au montant que France Télécom doit lui remettre pour la cession de 9,78% de ses actions Sonatel. La vente des actions s’est alors effectuée à perte, car France Télécom n’a fait que lui rendre l’argent des impôts », a souligné l’économiste Moubarak LÔ.
En ce qui concerne les arguments avancés par l’Etat pour justifier cette transaction, M. LÔ affirme : « je crois qu’il y a d’autres recettes que l’Etat devrait avoir en diminuant les exonérations et en rétablissant les impôts. Il y a également des dépenses que l’Etat effectue et qui supprimées, lui permettraient d’économiser. Avec toutes ces mesures, l’Etat réussirait à avoir 137 milliards sans avoir à vendre ses actions Sonatel ».
Au cours d’une conférence de presse, le ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop, a indiqué qu’un besoin d’argent explique l’urgence de la vente des actions de l’Etat à la France Télécom. Il a par ailleurs indiqué que cette transaction est conforme à un droit de péremption signé en 1997 entre l’Etat du Sénégal et France Télécom, lors de la première privatisation de la société nationale.
Pour rappel, l’Etat du Sénégal a signé un protocole d’accord avec France Télécom le mercredi 08 avril. Cette transaction concerne la vente du tiers de ses actions SONATEL, soit 9,78%, à la multinationale française. Avec cette acquisition, France Télécom détient 52% des actions de la société, dont il devient l’actionnaire majoritaire.
nettali
En ce qui concerne les arguments avancés par l’Etat pour justifier cette transaction, M. LÔ affirme : « je crois qu’il y a d’autres recettes que l’Etat devrait avoir en diminuant les exonérations et en rétablissant les impôts. Il y a également des dépenses que l’Etat effectue et qui supprimées, lui permettraient d’économiser. Avec toutes ces mesures, l’Etat réussirait à avoir 137 milliards sans avoir à vendre ses actions Sonatel ».
Au cours d’une conférence de presse, le ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop, a indiqué qu’un besoin d’argent explique l’urgence de la vente des actions de l’Etat à la France Télécom. Il a par ailleurs indiqué que cette transaction est conforme à un droit de péremption signé en 1997 entre l’Etat du Sénégal et France Télécom, lors de la première privatisation de la société nationale.
Pour rappel, l’Etat du Sénégal a signé un protocole d’accord avec France Télécom le mercredi 08 avril. Cette transaction concerne la vente du tiers de ses actions SONATEL, soit 9,78%, à la multinationale française. Avec cette acquisition, France Télécom détient 52% des actions de la société, dont il devient l’actionnaire majoritaire.
nettali