Depuis la triste fin de parcours de l’équipe de France à l’Euro 2012, Jérémy Ménez s’est fait très discret. Muet lors de son retour en France, le joueur du Paris Saint-Germain n’a pas trainé pour filer en vacances avant de revenir et de s’envoler pour les États-Unis afin de participer à la tournée nord-américaine des Rouge-et-Bleu. À l’abri de la surexposition médiatique présente en France, Ménez va toutefois suivre avec attention les recommandations de la commission de discipline qui doit statuer sur son cas demain.
« Je ne pourrai pas y être présent puisque je suis en stage, ici, avec mon club. Mais je serai représenté par mon avocat. Cela aurait été mieux que je puisse y aller mais, malheureusement, ce ne sera pas possible. J’ai envoyé une lettre d’excuses à la “Fédé”, c’était la moindre des choses. Je me suis excusé pour mon absence et pour les faits qui me sont reprochés. Je suis pressé de tourner cette page. C’est embêtant de passer en commission, ce n’est pas bon pour l’image. Mais je fais et je ferai des efforts au quotidien pour m’améliorer sur ce plan », a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Équipe.
Bien décidé à redorer son image, l’ancien Monégasque a également voulu revenir sur l’affaire Lloris et sa présumée explication musclée avec le portier de l’OL. « L’histoire avec Hugo, ce n’en était pas vraiment une. C’est quelque chose qui a explosé alors qu’il n’y avait rien du tout. Ce jour-là, il s’est passé quoi ? Sur un coup de pied arrêté adverse, il m’a dit de prendre un joueur au marquage et j’ai répondu en criant un peu plus fort. Mais en aucun cas je ne l’ai insulté ! Lui-même a dit dans L’Équipe qu’il n’y avait pas eu le moindre problème entre nous. J’ai lu ses déclarations pendant mes vacances. Cette histoire est d’autant plus stupide qu’Hugo et moi, on s’apprécie beaucoup. »
Le dossier bleu étant (presque) classé, Ménez a ensuite abordé le recrutement XXL du PSG (Ibrahimovic, Lavezzi, Silva). Et alors que certains comme Mamadou Sakho semblent craindre la concurrence et s’interrogent sur leur avenir, Ménez adopte un point de vue nettement plus ambitieux. « Ces grands joueurs vont tirer tout le monde vers le haut. On va pouvoir gagner plus de matches, plus de trophées. Thiago Silva, c’est l’un des meilleurs défenseurs du monde. Il est serein, calme. Un exemple. Ibra, c’est un monstre, aussi. En Italie, les défenseurs avaient un mal fou à lui prendre le ballon. Il est buteur, passeur. La classe. Ibra, on va le mettre sur le banc... Non, trêve de plaisanterie, je trouve ça très bien. Moi, je suis tranquille dans ma tête. La concurrence te pousse à donner le maximum, donc elle te fait forcément progresser. Peut-être que je finirai ma carrière au PSG. Mais si je devais aller un jour encore plus haut, c’est parce que j’aurais élevé mon niveau à Paris, notamment grâce à cette concurrence. »
Ravi et ambitieux, le nº 7 parisien est cependant conscient que le PSG n’aura pas d’autre choix que de remporter le titre, et ce, même s’il ne s’attend pas à voir son équipe se balader tranquillement en Ligue 1. « Moi le premier. Si on n’est pas champion cette année, on ne le sera jamais. Mais ce n’est pas non plus gagné d’avance. Le foot peut s’avérer un peu étrange. Mais on sait qu’on a l’équipe pour gagner le titre et aller loin en Ligue des champions. »
Matthieu Margueritte
« Je ne pourrai pas y être présent puisque je suis en stage, ici, avec mon club. Mais je serai représenté par mon avocat. Cela aurait été mieux que je puisse y aller mais, malheureusement, ce ne sera pas possible. J’ai envoyé une lettre d’excuses à la “Fédé”, c’était la moindre des choses. Je me suis excusé pour mon absence et pour les faits qui me sont reprochés. Je suis pressé de tourner cette page. C’est embêtant de passer en commission, ce n’est pas bon pour l’image. Mais je fais et je ferai des efforts au quotidien pour m’améliorer sur ce plan », a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Équipe.
Bien décidé à redorer son image, l’ancien Monégasque a également voulu revenir sur l’affaire Lloris et sa présumée explication musclée avec le portier de l’OL. « L’histoire avec Hugo, ce n’en était pas vraiment une. C’est quelque chose qui a explosé alors qu’il n’y avait rien du tout. Ce jour-là, il s’est passé quoi ? Sur un coup de pied arrêté adverse, il m’a dit de prendre un joueur au marquage et j’ai répondu en criant un peu plus fort. Mais en aucun cas je ne l’ai insulté ! Lui-même a dit dans L’Équipe qu’il n’y avait pas eu le moindre problème entre nous. J’ai lu ses déclarations pendant mes vacances. Cette histoire est d’autant plus stupide qu’Hugo et moi, on s’apprécie beaucoup. »
Le dossier bleu étant (presque) classé, Ménez a ensuite abordé le recrutement XXL du PSG (Ibrahimovic, Lavezzi, Silva). Et alors que certains comme Mamadou Sakho semblent craindre la concurrence et s’interrogent sur leur avenir, Ménez adopte un point de vue nettement plus ambitieux. « Ces grands joueurs vont tirer tout le monde vers le haut. On va pouvoir gagner plus de matches, plus de trophées. Thiago Silva, c’est l’un des meilleurs défenseurs du monde. Il est serein, calme. Un exemple. Ibra, c’est un monstre, aussi. En Italie, les défenseurs avaient un mal fou à lui prendre le ballon. Il est buteur, passeur. La classe. Ibra, on va le mettre sur le banc... Non, trêve de plaisanterie, je trouve ça très bien. Moi, je suis tranquille dans ma tête. La concurrence te pousse à donner le maximum, donc elle te fait forcément progresser. Peut-être que je finirai ma carrière au PSG. Mais si je devais aller un jour encore plus haut, c’est parce que j’aurais élevé mon niveau à Paris, notamment grâce à cette concurrence. »
Ravi et ambitieux, le nº 7 parisien est cependant conscient que le PSG n’aura pas d’autre choix que de remporter le titre, et ce, même s’il ne s’attend pas à voir son équipe se balader tranquillement en Ligue 1. « Moi le premier. Si on n’est pas champion cette année, on ne le sera jamais. Mais ce n’est pas non plus gagné d’avance. Le foot peut s’avérer un peu étrange. Mais on sait qu’on a l’équipe pour gagner le titre et aller loin en Ligue des champions. »
Matthieu Margueritte