Les ennuis judiciaires de Baye Diaw commencent avant l’affaire du meurtre qui lui a valu sa condamnation. En effet, dès le 9 juillet 2007, le commissariat de Thiaroye est saisi d’une plainte par le sieur Mbodji Diongue qui dit avoir été victime d’une agression. Quelques mois après, Mamadou Guèye dit Baye Diaw est arrêté.
Ainsi, suivant les déclarations du nommé Alioune Gassama, c’est lui qui aurait dépouillé Aby Diallo, Fatima Gassama et Amadou Fall de leurs biens.
Le 7 octobre 2007, une nouvelle plainte atterrit au commissariat de Thiaroye. Cette fois-ci, c’est Mame Djiadié Niang qui vient signaler l’agression mortelle dont a été victime son fils, Abdou Salam Niang, le vendredi 6 octobre, à hauteur de l’arrêt car ‘’magasin’’, à Yarakh.
Mais à la barre de la cour d’assises, Mamadou Guèye dit Baye Diaw sert une version aux antipodes d’une agression. La victime était son ami, commence-t-il par dire, ajoutant : ‘’On s’est battu parce qu’il ne me pardonnait pas d’avoir dénoncé un de nos amis pour vol.’’
Il ajoute que quelques jours après, Abdou Salam Niang et Cheikh Colobane et trois autres personnes sont venus lui demander de les accompagnent au foirail.
L’accusé explique qu’en cours de route, ils ont fait une halte au bar ‘’Bignona’’. Après avoir repris leur route, ils arrivent à un terrain vague.
Selon lui, ses compagnons en ont alors profité pour lui rappeler l’histoire qu’ils avaient eue quelques jours plus tôt avec la victime. Il indique que c’est dans ses circonstances qu’une bagarre a éclaté entre lui et le reste du groupe.
‘’On s’est battu et ils m’ont même donné des coups de coupe-coupe, et je me suis rebiffé pour ramasser un tesson de bouteille et !@#$%^&*éner un coup à l’abdomen de Abdou Salam Niang (…)’’, raconte-t-il.
Agé de 30 ans, Mamadou Guèye dit Baye Diaw était un rabatteur à la Seras. D’après l’enquête de personnalité, depuis qu’il a quitté l’armée, il avait commencé à prendre de l’alcool.
Selon l’avocat général Mame Cor Ndour, ‘’ l’accusé a poignardé sa victime à la gorge. Donc, il avait bel et bien l’intention de donner la mort’’.
Pour les autres agressions, le représentant du ministère public a soutenu que les victimes ont reconnu formellement leur agresseur. Il a requis 12 ans de travaux forcés à son encontre.
Mais pour Me Mbaye Sène, l’avocat de la défense, ‘’rien n’a été trouvé sur lui comme provenant d’un vol ou d’une agression’’.
‘’Il y a beaucoup de confusions dans ce dossier, sur les dates et les heures. Rien n’est sûr’’, a-t-il fustigé. Il a demandé l’acquittement pour le chef d’accusation de vol, estimant qu’il n’est pas prouvé qu’il est l’auteur des agressions dont on l’accuse.
Pour le meurtre, le conseil de la défense a souligné que ‘’son client n’a jamais eu l’intention de tuer car il voulait se libérer de l’étreinte de la victime’’.
Me Sène a finalement demandé la disqualification du meurtre en coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner.
Placé sous mandat de dépôt le 9 octobre 2007, l’accusé Mamadou Guèye dit Baye Diaw devra encore rester une année en prison. La cour l’a en effet condamné à six ans de prison.
SOURCE:P.-S.
SKS/ASG
Ainsi, suivant les déclarations du nommé Alioune Gassama, c’est lui qui aurait dépouillé Aby Diallo, Fatima Gassama et Amadou Fall de leurs biens.
Le 7 octobre 2007, une nouvelle plainte atterrit au commissariat de Thiaroye. Cette fois-ci, c’est Mame Djiadié Niang qui vient signaler l’agression mortelle dont a été victime son fils, Abdou Salam Niang, le vendredi 6 octobre, à hauteur de l’arrêt car ‘’magasin’’, à Yarakh.
Mais à la barre de la cour d’assises, Mamadou Guèye dit Baye Diaw sert une version aux antipodes d’une agression. La victime était son ami, commence-t-il par dire, ajoutant : ‘’On s’est battu parce qu’il ne me pardonnait pas d’avoir dénoncé un de nos amis pour vol.’’
Il ajoute que quelques jours après, Abdou Salam Niang et Cheikh Colobane et trois autres personnes sont venus lui demander de les accompagnent au foirail.
L’accusé explique qu’en cours de route, ils ont fait une halte au bar ‘’Bignona’’. Après avoir repris leur route, ils arrivent à un terrain vague.
Selon lui, ses compagnons en ont alors profité pour lui rappeler l’histoire qu’ils avaient eue quelques jours plus tôt avec la victime. Il indique que c’est dans ses circonstances qu’une bagarre a éclaté entre lui et le reste du groupe.
‘’On s’est battu et ils m’ont même donné des coups de coupe-coupe, et je me suis rebiffé pour ramasser un tesson de bouteille et !@#$%^&*éner un coup à l’abdomen de Abdou Salam Niang (…)’’, raconte-t-il.
Agé de 30 ans, Mamadou Guèye dit Baye Diaw était un rabatteur à la Seras. D’après l’enquête de personnalité, depuis qu’il a quitté l’armée, il avait commencé à prendre de l’alcool.
Selon l’avocat général Mame Cor Ndour, ‘’ l’accusé a poignardé sa victime à la gorge. Donc, il avait bel et bien l’intention de donner la mort’’.
Pour les autres agressions, le représentant du ministère public a soutenu que les victimes ont reconnu formellement leur agresseur. Il a requis 12 ans de travaux forcés à son encontre.
Mais pour Me Mbaye Sène, l’avocat de la défense, ‘’rien n’a été trouvé sur lui comme provenant d’un vol ou d’une agression’’.
‘’Il y a beaucoup de confusions dans ce dossier, sur les dates et les heures. Rien n’est sûr’’, a-t-il fustigé. Il a demandé l’acquittement pour le chef d’accusation de vol, estimant qu’il n’est pas prouvé qu’il est l’auteur des agressions dont on l’accuse.
Pour le meurtre, le conseil de la défense a souligné que ‘’son client n’a jamais eu l’intention de tuer car il voulait se libérer de l’étreinte de la victime’’.
Me Sène a finalement demandé la disqualification du meurtre en coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner.
Placé sous mandat de dépôt le 9 octobre 2007, l’accusé Mamadou Guèye dit Baye Diaw devra encore rester une année en prison. La cour l’a en effet condamné à six ans de prison.
SOURCE:P.-S.
SKS/ASG