Dans la présentation du travail des étudiants, un soin particulier est mis dans l’occupation de l’espace, renvoyant pour les différentes propositions artistiques, à une thématique, une atmosphère, un cadre environnemental. Le tout forme un ensemble dont les différents éléments se parlent. Les panneaux publicitaires, le Hip-hop, cadre urbain, les handicapés, l’Egypte des pharaons, des hiéroglyphes, scribes et autres prêtresses, les technologies de l’information et de la communication, des pièces détachées d’ordinateurs utilisés pour redessiner la carte du monde et reconfigurer des outils de la vie quotidienne dans une société de la consommation (ordinateurs, postes téléviseur…).
Il y a aussi dans la palette des tableaux sur les talibés, des handicapés, des maquettes de projets architecturaux, un petit parc animalier avec la restitution des sifflements des oiseaux.
En abritant l’exposition, la Galerie nationale répond à sa vocation d’espace d’émergence pour les futurs professionnels. Sous ce rapport, l’exposition est un moyen de montrer le vivier de talents que l’Ecole nationale prétend être, pour le confronter au regard du public.
Selon le directeur de l’ENA, «ce n’est pas l’outil en tant que tel qui intéresse l’étudiant mais sa dimension plastique, car chaque sujet de recherche est en parfaite adéquation avec le domaine de spécialisation». Pour le directeur de l’Ena, Mamadou Dioum, «l’étudiant interroge la mise en situations des matériaux pour mettre en exergue les acquis de son cursus académique». De fait, les 54 dossiers artistiques individuels présentés reflètent la diversité des sujets et thèmes traités, sur lesquels les étudiants mettent à l’épreuve leur créativité. «Ce sont des supports pédagogiques importants qui permet aux étudiants d’interroger les acquis du premier cycle», a-t-il expliqué, relevant que c’est la troisième fois que ce genre d’exposition a lieu. Il a précisé que, contrairement aux précédentes, cette exposition accueille des visiteurs venus apporter leur soutien.
Trois filières de formation artistiques ont pu permettre aux étudiants d’exposer leurs productions, selon Seydou Gadiaga, directeur des études de l’Ena artistique, expression et environnement.
En multicolor
La directrice de la galerie nationale, Fatou Binatou Sarr Niang, estime, elle, «qu’il s’agit d’une performance de la part des étudiants de l’Ena, tandis que l’ancien directeur de l’Ena, Alioune Badiane, s’est réjoui de retrouver ‘’l’élan de créativité» des sortants de l’école.
«Ce sont des dossiers qui ont abouti avec beaucoup de technicité, beaucoup de talent», a souligné M. Badiane, ajoutant que : «Connaissant les conditions dans lesquelles ils (les étudiants) travaillent, je suis entièrement satisfait par rapport à ce qu’on exige d’un artiste : de l’imagination, de l’observation, de la créativité».
Et d’ajouter «Je suis rassuré et j’encourage les artistes, leurs encadreurs, notamment tout le staff de l’Ena, qui ont déployé des efforts inouïs pour sortir ces talents dans la vie professionnelle », a-t-il dit
Dans son projet à la fois artistique et pédagogique, Pape Mamadou Gaye a travaillé sur l’exploitation plastique de l’ordinateur. Son sujet principal porte sur «les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic)». «Je me suis dit que c’est un sujet d’actualité, j’ai eu à exploiter le hadware. Tout ce qui est matériel portant sur l’ordinateur pour en créer des œuvres. Des logiciels pour la transformation des images, la création de cinéma vidéo.
En outre, «J’ai essayé de représenter des villes pour montrer le développement qui est lié à l’outil informatique avec les cartes mère. J’ai créé un mouvement qui fait penser à une urbanisation, les rondeurs des Cd pour créer d’autres œuvres», explique le jeune artiste qui a voulu proposer un meilleur cadre de vie aux jeunes de la nouvelle génération, avec une belle vue de l’Avenue Hassane II, en alternative à la pollution sonore et à l’encombrement de l’espace public d’une ville comme New York.
Pour ajouter au besoin d’épanouissement des concitoyens, Pape Mamadou Gueye a esquissé dans une maquette, des tableaux publics avec toitures à côté d’une série de claviers. Le souci de promouvoir les nouvelles technologies de l’information et de la communication est manifeste, avec l’utilisation du papier carton, des Cds, de claviers et de papier kraft comme matériau dans son travail.
Dans une approche beaucoup plus sociétale, Ndeye Senda Sy estime que « mon travail porte sur l’écriture de l’Egypte antique c'est-à-dire les hiéroglyphes, j’ai choisi comme thème l’écriture de l’Egypte antique. Pour les hiéroglyphes, nous avons travaillé des représentations figuratives et la dernière partie est consacrée à la créativité. Pour parler des hiéroglyphes, beaucoup de gens pensent que c’est seulement des choses uniquement décoratives alors qu’ils ont un langage codé des anciens égyptiens et grâce à Jean François Champolion, on a su déchiffrer les hiéroglyphes», explique Mademoiselle Sy.
Lorsqu’on contemple les tableaux, on remarque effectivement que les hiéroglyphes évoquent dans ses travaux de fin d’études, la problématique de l’émigration clandestine.
On l’aura compris, dans cette exposition qui se poursuit jusqu’au 27 juillet prochain, les productions artistiques sont relatives aux thèmes de la vie quotidienne et de la vie socioculturelle.
Source:sudonline.sn
Il y a aussi dans la palette des tableaux sur les talibés, des handicapés, des maquettes de projets architecturaux, un petit parc animalier avec la restitution des sifflements des oiseaux.
En abritant l’exposition, la Galerie nationale répond à sa vocation d’espace d’émergence pour les futurs professionnels. Sous ce rapport, l’exposition est un moyen de montrer le vivier de talents que l’Ecole nationale prétend être, pour le confronter au regard du public.
Selon le directeur de l’ENA, «ce n’est pas l’outil en tant que tel qui intéresse l’étudiant mais sa dimension plastique, car chaque sujet de recherche est en parfaite adéquation avec le domaine de spécialisation». Pour le directeur de l’Ena, Mamadou Dioum, «l’étudiant interroge la mise en situations des matériaux pour mettre en exergue les acquis de son cursus académique». De fait, les 54 dossiers artistiques individuels présentés reflètent la diversité des sujets et thèmes traités, sur lesquels les étudiants mettent à l’épreuve leur créativité. «Ce sont des supports pédagogiques importants qui permet aux étudiants d’interroger les acquis du premier cycle», a-t-il expliqué, relevant que c’est la troisième fois que ce genre d’exposition a lieu. Il a précisé que, contrairement aux précédentes, cette exposition accueille des visiteurs venus apporter leur soutien.
Trois filières de formation artistiques ont pu permettre aux étudiants d’exposer leurs productions, selon Seydou Gadiaga, directeur des études de l’Ena artistique, expression et environnement.
En multicolor
La directrice de la galerie nationale, Fatou Binatou Sarr Niang, estime, elle, «qu’il s’agit d’une performance de la part des étudiants de l’Ena, tandis que l’ancien directeur de l’Ena, Alioune Badiane, s’est réjoui de retrouver ‘’l’élan de créativité» des sortants de l’école.
«Ce sont des dossiers qui ont abouti avec beaucoup de technicité, beaucoup de talent», a souligné M. Badiane, ajoutant que : «Connaissant les conditions dans lesquelles ils (les étudiants) travaillent, je suis entièrement satisfait par rapport à ce qu’on exige d’un artiste : de l’imagination, de l’observation, de la créativité».
Et d’ajouter «Je suis rassuré et j’encourage les artistes, leurs encadreurs, notamment tout le staff de l’Ena, qui ont déployé des efforts inouïs pour sortir ces talents dans la vie professionnelle », a-t-il dit
Dans son projet à la fois artistique et pédagogique, Pape Mamadou Gaye a travaillé sur l’exploitation plastique de l’ordinateur. Son sujet principal porte sur «les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic)». «Je me suis dit que c’est un sujet d’actualité, j’ai eu à exploiter le hadware. Tout ce qui est matériel portant sur l’ordinateur pour en créer des œuvres. Des logiciels pour la transformation des images, la création de cinéma vidéo.
En outre, «J’ai essayé de représenter des villes pour montrer le développement qui est lié à l’outil informatique avec les cartes mère. J’ai créé un mouvement qui fait penser à une urbanisation, les rondeurs des Cd pour créer d’autres œuvres», explique le jeune artiste qui a voulu proposer un meilleur cadre de vie aux jeunes de la nouvelle génération, avec une belle vue de l’Avenue Hassane II, en alternative à la pollution sonore et à l’encombrement de l’espace public d’une ville comme New York.
Pour ajouter au besoin d’épanouissement des concitoyens, Pape Mamadou Gueye a esquissé dans une maquette, des tableaux publics avec toitures à côté d’une série de claviers. Le souci de promouvoir les nouvelles technologies de l’information et de la communication est manifeste, avec l’utilisation du papier carton, des Cds, de claviers et de papier kraft comme matériau dans son travail.
Dans une approche beaucoup plus sociétale, Ndeye Senda Sy estime que « mon travail porte sur l’écriture de l’Egypte antique c'est-à-dire les hiéroglyphes, j’ai choisi comme thème l’écriture de l’Egypte antique. Pour les hiéroglyphes, nous avons travaillé des représentations figuratives et la dernière partie est consacrée à la créativité. Pour parler des hiéroglyphes, beaucoup de gens pensent que c’est seulement des choses uniquement décoratives alors qu’ils ont un langage codé des anciens égyptiens et grâce à Jean François Champolion, on a su déchiffrer les hiéroglyphes», explique Mademoiselle Sy.
Lorsqu’on contemple les tableaux, on remarque effectivement que les hiéroglyphes évoquent dans ses travaux de fin d’études, la problématique de l’émigration clandestine.
On l’aura compris, dans cette exposition qui se poursuit jusqu’au 27 juillet prochain, les productions artistiques sont relatives aux thèmes de la vie quotidienne et de la vie socioculturelle.
Source:sudonline.sn