L’Ascension du Seigneur désigne le moment où Jésus aurait été élevé au ciel. Présent dans le Nouveau Testament, l’Ascension est un thème que l’on trouve dans la mythologie gréco-romaine (Hercule, Romulus) : monter aux cieux, c’est symboliquement rejoindre le domaine divin. Il ne faut pas confondre l’Ascension de Jésus Christ avec l’Assomption de la Vierge Marie.
Les sources néotestamentaires
Les sources essentielles du récits de l’ascension de Jésus de Nazareth après l’épisode de la Résurrection se trouvent dans deux textes qui, au regard de leur unité tant théologique que littéraire, sont probablement écrits par le même auteur : l’Évangile selon Luc1 et les Actes des apôtres2. Luc est le seul parmi les évangélistes à raconter cet épisode qui constitue la fin du premier ouvrage et inaugure le second, ce qui a amené des chercheurs à postuler que les deux documents n’en constituaient originellement qu’un seul3.
L’épisode de l’Ascension dans Luc, après la description du cycle des diverses apparitions pascales du Ressuscité, conclut l’action terrestre de Jésus en même temps qu’il marque « l’apogée de [sa] seigneurie »3, son entrée dans la sphère céleste et le début de son absence. Cette conclusion est connotée de manière positive, Jésus bénissant ses disciples qui accueillent ce départ dans la joie. La séparation elle-même n’est pas du fait de Jésus qui est là l’objet d’une action de Dieu, comme en témoignent les verbes au passif utilisés dans les différents passages lucaniens4.
Les Actes proposent l’épisode comme le début du « temps du témoignage »3 : les croyants sont désormais seuls mais « nantis d’une mission »4 dans l’attente du retour de Jésus. Ainsi, dans les récits lucaniens mettant en scène le Ressuscité, celui-ci n’opère pas de miracles - à la différence du passage johannique5 - qui sont plutôt le fait de témoins inspirés par le Nom de Jésus4.
Il est possible que l’auteur de Luc et des Actes s’inspire d’une tradition populaire faisant un parallèle avec les assomptions respectives de Moïse, d’Hénoch ou d’Isaïe, ou encore avec d’autres récits édifiants mettant en scène l’élévation de personnages illustres de la mythologie gréco-romaine, comme Romulus, Hercule ou Médée, voire des apothéoses d’empereurs romains, dans une démarche et un récit qui tendent à historiciser le phénomène d’élévation de Jésus4.
Marc 16, 19
19 : Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu.
Luc 24, 50-53
50: Il les conduisit jusque vers Béthanie, et, ayant levé les mains, il les bénit.
51 : Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux, et fut enlevé au ciel.
52 : Pour eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie;
53 : et ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu.
Actes des Apôtres 1, 8-11
8 : Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.
9 : Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux.
10 : Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent,
11 : et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel.
Théologie catholique
Ce quarantième jour marque la fin de la présence physique de Jésus sur la Terre, après sa mort et sa résurrection. Mais Jésus n’abandonne pas pour autant les hommes : il leur envoie son Esprit Saint le jour de la Pentecôte, et intercède sans cesse en leur faveur auprès de Dieu le Père (He 9, 25).
Dix jours après l’Ascension au ciel de Jésus, lors de la Pentecôte, les Apôtres se rendent compte qu’ils sont l’Église et partent prêcher l’Évangile.
PiccMi.Com - La Rédaction
Les sources néotestamentaires
Les sources essentielles du récits de l’ascension de Jésus de Nazareth après l’épisode de la Résurrection se trouvent dans deux textes qui, au regard de leur unité tant théologique que littéraire, sont probablement écrits par le même auteur : l’Évangile selon Luc1 et les Actes des apôtres2. Luc est le seul parmi les évangélistes à raconter cet épisode qui constitue la fin du premier ouvrage et inaugure le second, ce qui a amené des chercheurs à postuler que les deux documents n’en constituaient originellement qu’un seul3.
L’épisode de l’Ascension dans Luc, après la description du cycle des diverses apparitions pascales du Ressuscité, conclut l’action terrestre de Jésus en même temps qu’il marque « l’apogée de [sa] seigneurie »3, son entrée dans la sphère céleste et le début de son absence. Cette conclusion est connotée de manière positive, Jésus bénissant ses disciples qui accueillent ce départ dans la joie. La séparation elle-même n’est pas du fait de Jésus qui est là l’objet d’une action de Dieu, comme en témoignent les verbes au passif utilisés dans les différents passages lucaniens4.
Les Actes proposent l’épisode comme le début du « temps du témoignage »3 : les croyants sont désormais seuls mais « nantis d’une mission »4 dans l’attente du retour de Jésus. Ainsi, dans les récits lucaniens mettant en scène le Ressuscité, celui-ci n’opère pas de miracles - à la différence du passage johannique5 - qui sont plutôt le fait de témoins inspirés par le Nom de Jésus4.
Il est possible que l’auteur de Luc et des Actes s’inspire d’une tradition populaire faisant un parallèle avec les assomptions respectives de Moïse, d’Hénoch ou d’Isaïe, ou encore avec d’autres récits édifiants mettant en scène l’élévation de personnages illustres de la mythologie gréco-romaine, comme Romulus, Hercule ou Médée, voire des apothéoses d’empereurs romains, dans une démarche et un récit qui tendent à historiciser le phénomène d’élévation de Jésus4.
Marc 16, 19
19 : Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu.
Luc 24, 50-53
50: Il les conduisit jusque vers Béthanie, et, ayant levé les mains, il les bénit.
51 : Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux, et fut enlevé au ciel.
52 : Pour eux, après l’avoir adoré, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie;
53 : et ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu.
Actes des Apôtres 1, 8-11
8 : Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.
9 : Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux.
10 : Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent,
11 : et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel.
Théologie catholique
Ce quarantième jour marque la fin de la présence physique de Jésus sur la Terre, après sa mort et sa résurrection. Mais Jésus n’abandonne pas pour autant les hommes : il leur envoie son Esprit Saint le jour de la Pentecôte, et intercède sans cesse en leur faveur auprès de Dieu le Père (He 9, 25).
Dix jours après l’Ascension au ciel de Jésus, lors de la Pentecôte, les Apôtres se rendent compte qu’ils sont l’Église et partent prêcher l’Évangile.
PiccMi.Com - La Rédaction