Ce qui est erreur monumentale. Faite par un vieil homme de la trempe de Me Wade, ça se comprend et c’est pardonnable vu son âge. Car le grand âge qui peaufine les qualités, émousse les facultés.
Mais que des adeptes, souteneurs et autres laudateurs de Me WADE qui sont loin n’avoir son âge, par opportunisme et allégeance répètent la même erreur sur tous les toits est impardonnable et inacceptable. Le dernier cas en date est celui de l’ancien Ministre Abdou Aziz Sow, qui récemment lors d’un débat à RFI avec de jeunes membres du Mouvement du 23 juin (M23), déclarait de manière péremptoire à propos du quart bloquant, que le Président SENGHOR l’avait déjà introduit dans notre système électoral. Confirmant ainsi l’erreur de son mentor le Président WADE. Alors qu’il devait le rectifier poliment, correctement mais courageusement en tant que jeune intellectuel (qui sait ce qu’il en est réellement) et camarade de parti. Mais puisque dans notre pays la franchise est devenue maintenant un crime, les froussards ne seront plus francs.
Afin de rétablir la vérité, pour l’histoire, pour les jeunes brefs pour ceux qui ne le savent pas, je dis ce qui suit.
Le Président SENGHOR durant tout son long séjour au pouvoir (20 ans) n’a jamais instauré dans notre système électoral présidentiel le quart bloquant. Il a plutôt introduit le tiers bloquant dans la constitution du 07 Mars 1963 par l’article 28 qui dispose « Nul n’est élu au premier tour du scrutin s’il n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins le tiers des électeurs inscrits. Si aucun candidat n’a obtenu la majorité requise, il est procédé à un second tour dans les dix jours qui suivent celui du premier tour ; au second tour la majorité relative suffit pour être élu ».
Donc on peut dire encore une fois que Le Président SENGHOR n’a jamais instauré le quart bloquant, mais plutôt le tiers bloquant dans la constitution du 07 Mars 1963 en son article 28.
Par la 8ème révision : loi n°83-55 du 1er Mai 1983 portant révision de la constitution du 07 Mars 1963, le Président ABDOU DIOUF supprime le tiers bloquant de SENGHOR et instaure la majorité absolue des suffrages exprimés pour le 1er tour, et la majorité relative pour le second tour de la présidentielle.
C’est par le biais de la 13ème révision : loi constitutionnelle n°91-46 du 06 Octobre 1991, qu’intervient pour la première fois le quart bloquant dans notre système électoral présidentiel avec l’article 28 qui stipule « Le scrutin a lieu un Dimanche. Nul n’est élu au premier tour s’il n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins le QUART des électeurs inscrits ».
Ainsi le quart bloquant est pour la première fois instauré par le Président ABDOU DIOUF qui le supprimera par la suite avec la 18ème révision : loi n°98-43 du 10 Octobre 1998 portant révision de la constitution, pour faire revenir la majorité absolue des suffrages exprimés au 1er tour et la majorité relative au second tour.
Le quart bloquant est revenu une deuxième fois dans notre système électoral présidentiel par le Président ABDOULAYE WADE, avec la constitution du 22 Janvier 2001. L’article 33 alinéa premier dispose « L e scrutin a lieu un Dimanche. Nul n’est élu au premier tour s’il n’a pas obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins le quart des électeurs inscrits ». « Au second tour la majorité relative suffit pour être élu »
Donc le quart bloquant est instauré deux fois dans notre système électoral présidentiel, le 06 Octobre 1991 et le 22 Janvier 2001, et supprimé aussi deux fois le 10 Octobre 1998 et le 15 Novembre 2006.
Cependant il faut préciser, ce quart bloquant en question n’a rien à voir pas de photo, avec le minimum bloquant de 25% des suffrages exprimés pour élire le Président de la république et le Vice Président contenu dans le défunt projet de loi n° 13-2011, qui ne bloque rien du tout. Il est plutôt un quart électif, pour élire un Président de la République et un Vice Président avec un minimum de 25% des suffrages exprimés au premier tour. Du jamais vu au Sénégal.
Le quart bloquant et le tiers bloquant ont pour objet de bloquer une majorité absolue faible pour ne pas élire un Président de la République impopulaire qui verrait son autorité fragilisée voire contestée.
Pour conclure je confirme que le Président SENGHOR n’a jamais instauré le quart bloquant. C’est le tiers bloquant qu’il a introduit le 28 Décembre 1978 dans la constitution de 1963.
Qu’on arrête de continuer de répéter par opportunisme et malhonnêteté intellectuelle, la méprise du Président WADE confondant SENGHOR à ABDOU DIOUF, son âge en est pour quelque chose.
MOUSTAPHA FALL « CHE »
SECRETAIRE GENERAL
ACTION PATRIOTIQUE DE LIBERATION (APL)
Mais que des adeptes, souteneurs et autres laudateurs de Me WADE qui sont loin n’avoir son âge, par opportunisme et allégeance répètent la même erreur sur tous les toits est impardonnable et inacceptable. Le dernier cas en date est celui de l’ancien Ministre Abdou Aziz Sow, qui récemment lors d’un débat à RFI avec de jeunes membres du Mouvement du 23 juin (M23), déclarait de manière péremptoire à propos du quart bloquant, que le Président SENGHOR l’avait déjà introduit dans notre système électoral. Confirmant ainsi l’erreur de son mentor le Président WADE. Alors qu’il devait le rectifier poliment, correctement mais courageusement en tant que jeune intellectuel (qui sait ce qu’il en est réellement) et camarade de parti. Mais puisque dans notre pays la franchise est devenue maintenant un crime, les froussards ne seront plus francs.
Afin de rétablir la vérité, pour l’histoire, pour les jeunes brefs pour ceux qui ne le savent pas, je dis ce qui suit.
Le Président SENGHOR durant tout son long séjour au pouvoir (20 ans) n’a jamais instauré dans notre système électoral présidentiel le quart bloquant. Il a plutôt introduit le tiers bloquant dans la constitution du 07 Mars 1963 par l’article 28 qui dispose « Nul n’est élu au premier tour du scrutin s’il n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins le tiers des électeurs inscrits. Si aucun candidat n’a obtenu la majorité requise, il est procédé à un second tour dans les dix jours qui suivent celui du premier tour ; au second tour la majorité relative suffit pour être élu ».
Donc on peut dire encore une fois que Le Président SENGHOR n’a jamais instauré le quart bloquant, mais plutôt le tiers bloquant dans la constitution du 07 Mars 1963 en son article 28.
Par la 8ème révision : loi n°83-55 du 1er Mai 1983 portant révision de la constitution du 07 Mars 1963, le Président ABDOU DIOUF supprime le tiers bloquant de SENGHOR et instaure la majorité absolue des suffrages exprimés pour le 1er tour, et la majorité relative pour le second tour de la présidentielle.
C’est par le biais de la 13ème révision : loi constitutionnelle n°91-46 du 06 Octobre 1991, qu’intervient pour la première fois le quart bloquant dans notre système électoral présidentiel avec l’article 28 qui stipule « Le scrutin a lieu un Dimanche. Nul n’est élu au premier tour s’il n’a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins le QUART des électeurs inscrits ».
Ainsi le quart bloquant est pour la première fois instauré par le Président ABDOU DIOUF qui le supprimera par la suite avec la 18ème révision : loi n°98-43 du 10 Octobre 1998 portant révision de la constitution, pour faire revenir la majorité absolue des suffrages exprimés au 1er tour et la majorité relative au second tour.
Le quart bloquant est revenu une deuxième fois dans notre système électoral présidentiel par le Président ABDOULAYE WADE, avec la constitution du 22 Janvier 2001. L’article 33 alinéa premier dispose « L e scrutin a lieu un Dimanche. Nul n’est élu au premier tour s’il n’a pas obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins le quart des électeurs inscrits ». « Au second tour la majorité relative suffit pour être élu »
Donc le quart bloquant est instauré deux fois dans notre système électoral présidentiel, le 06 Octobre 1991 et le 22 Janvier 2001, et supprimé aussi deux fois le 10 Octobre 1998 et le 15 Novembre 2006.
Cependant il faut préciser, ce quart bloquant en question n’a rien à voir pas de photo, avec le minimum bloquant de 25% des suffrages exprimés pour élire le Président de la république et le Vice Président contenu dans le défunt projet de loi n° 13-2011, qui ne bloque rien du tout. Il est plutôt un quart électif, pour élire un Président de la République et un Vice Président avec un minimum de 25% des suffrages exprimés au premier tour. Du jamais vu au Sénégal.
Le quart bloquant et le tiers bloquant ont pour objet de bloquer une majorité absolue faible pour ne pas élire un Président de la République impopulaire qui verrait son autorité fragilisée voire contestée.
Pour conclure je confirme que le Président SENGHOR n’a jamais instauré le quart bloquant. C’est le tiers bloquant qu’il a introduit le 28 Décembre 1978 dans la constitution de 1963.
Qu’on arrête de continuer de répéter par opportunisme et malhonnêteté intellectuelle, la méprise du Président WADE confondant SENGHOR à ABDOU DIOUF, son âge en est pour quelque chose.
MOUSTAPHA FALL « CHE »
SECRETAIRE GENERAL
ACTION PATRIOTIQUE DE LIBERATION (APL)