La « croisade » contre la vente des actions Sonatel de l’État à France Télécom ne semble pas prendre du répit. Les travailleurs, ont réaffirmé un niet catégorique face à l’option qui va faire de l’opérateur téléphonique français le futur actionnaire majoritaire de Sonatel.
Les responsables des agents qui faisaient face à la presse ont confié aux journalistes que dans les négociations, l’État a contacté Cgf-Bourse qui a fait des propositions. En premier lieux, il est proposé le portage par une banque régionale africaine qui mettrait à la disposition de l’État l’équivalent du produit des ventes éventuelles du bloc d’action dans le cadre d’un contrat de portage et de cession. Après ce procédé, la banque impliquée doit faire une offre publique de vente destinée aux investisseurs sénégalais et ouest-africains avec une participation significative du secteur privé national.
Comme deuxième point, il est proposé la redéfinition d’un nouveau pacte d’actionnariat. Les travailleurs pensent qu’il faut faire de sorte que France Télécom ne dépasse pas le seuil de 42% et que la participation de l’État ne doit pas descendre en dessous d’un seuil critique. En plus de cela, les agents exigent l’intégration des petits porteurs d’action dans le Conseil d’administration. Last, but not least.
Les travailleurs de la Sonatel recommandent à l’État l’élaboration d’un pacte de bonne gouvernance. Dans ce pacte, ils veulent la suppression du Comité d’investissement qui siège à Paris. Dans ce cadre, les travailleurs demandent à ce que soit réaffirmer le rôle « moteur » du Conseil d’administration qui, à leur avis, est le seul organe suprême de gestion chargé de déterminer les orientations de l’activité et de veiller à son mis en œuvre.
Les « Sonateliens » invitent à l’instauration d’une convergence en vue de renforcer un nouveau patriotisme économique. Dans ce sens, ils préconisent l’élargissement de la concertation nationale et l’implication du secteur privé national dans l’économie par la tenue d’états généraux de l’économie pour élaborer une charte sur le patriotisme économique.
Lors de son face-à-face avec la presse, l’inter-syndicat des travailleurs de la Sonatel a fait part de la rencontre que certains de ses responsables ont eu hier au Palais avec les conseillers du Président de la République.
Une rencontre qui, selon eux, a enregistré la participation de Karim Wade, le fils du président, de Thierno Ousmane Sy, d’un conseiller de la Primature, du conseillers juridique du ministre de l’économie et des finances et un représentant de leur ministère de tutelle.
Sud Online
Les responsables des agents qui faisaient face à la presse ont confié aux journalistes que dans les négociations, l’État a contacté Cgf-Bourse qui a fait des propositions. En premier lieux, il est proposé le portage par une banque régionale africaine qui mettrait à la disposition de l’État l’équivalent du produit des ventes éventuelles du bloc d’action dans le cadre d’un contrat de portage et de cession. Après ce procédé, la banque impliquée doit faire une offre publique de vente destinée aux investisseurs sénégalais et ouest-africains avec une participation significative du secteur privé national.
Comme deuxième point, il est proposé la redéfinition d’un nouveau pacte d’actionnariat. Les travailleurs pensent qu’il faut faire de sorte que France Télécom ne dépasse pas le seuil de 42% et que la participation de l’État ne doit pas descendre en dessous d’un seuil critique. En plus de cela, les agents exigent l’intégration des petits porteurs d’action dans le Conseil d’administration. Last, but not least.
Les travailleurs de la Sonatel recommandent à l’État l’élaboration d’un pacte de bonne gouvernance. Dans ce pacte, ils veulent la suppression du Comité d’investissement qui siège à Paris. Dans ce cadre, les travailleurs demandent à ce que soit réaffirmer le rôle « moteur » du Conseil d’administration qui, à leur avis, est le seul organe suprême de gestion chargé de déterminer les orientations de l’activité et de veiller à son mis en œuvre.
Les « Sonateliens » invitent à l’instauration d’une convergence en vue de renforcer un nouveau patriotisme économique. Dans ce sens, ils préconisent l’élargissement de la concertation nationale et l’implication du secteur privé national dans l’économie par la tenue d’états généraux de l’économie pour élaborer une charte sur le patriotisme économique.
Lors de son face-à-face avec la presse, l’inter-syndicat des travailleurs de la Sonatel a fait part de la rencontre que certains de ses responsables ont eu hier au Palais avec les conseillers du Président de la République.
Une rencontre qui, selon eux, a enregistré la participation de Karim Wade, le fils du président, de Thierno Ousmane Sy, d’un conseiller de la Primature, du conseillers juridique du ministre de l’économie et des finances et un représentant de leur ministère de tutelle.
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