SERIGNE DIA «BOMBARDIER» Chef de file de l’écurie Mbour : «Une année blanche ne fera l’affaire de personne»
«Une année blanche ne réglera pas le problème de la violence dans l’arène. Je crois qu’il faut que les dirigeants jouent davantage leur rôle d’éducateurs au sein des écuries. La lutte (avec frappe) a atteint un certain niveau. C’est devenu un sport qui est suivi partout dans le monde. Il faudra plus de sérieux, de discipline, de professionnalisme, beaucoup de changement dans la mentalité des gens si on veut que la lutte continue d’attirer du monde. Malheureusement, on constate beaucoup de violence dans l’arène maintenant. C’est regrettable. Par contre, que les gens ne se trompent pas. La lutte ne fait pas nourrir seulement le lutteur. Il y a des milliers de gens qui profitent des retombées financières d’un seul lutteur. Donc, si on passe à une année blanche, ce sera des millions de personnes qui vont en souffrir. Une année blanche ne fera l’affaire de personne. Cela se fera ressentir fortement dans l’économie du pays. Même sur le plan touristique. Il sera très difficile de rester une année sans organiser un combat de lutte. Ça fera beaucoup de dégâts. Je déplore la violence. Tant qu’on ne fait pas la différence entre le sport et la violence, la barrière est vite franchie. Par contre, j’ai été très choqué par le comportement de Boy Niang 2. Je ne peux pas comprendre qu’un lutteur aille jusqu’à frapper son adversaire d’une barre de fer. Que cela soit un supporter, on peut regretter. Quand il s’agit d’un athlète, c’est une grosse déception. En tant qu’ancien, je crois qu’il faut se réunir. C’est la fin de la saison, les gens ont largement le temps de revoir ce qui n’a pas marché durant la saison et les précédentes.»
CHEIKH SARR Président des amateurs : «Nous disons non à une année blanche»
«Le président Alioune Sarr ne cherche que la meilleure formule pour sortir la lutte du spectre actuel de violence dans lequel elle se trouve. Je dois juste dire que si on veut que la lutte avance, il faudra que tout repose sur des règles. A partir de là, celles-ci doivent être appliquées à la lettre. Il y a ce que le Cng doit gérer et ce que l’Etat doit gérer. Si cela nécessite la suspension du ou des concernés quand il s’agit d’un lutteur, il faut que le règlement soit appliqué, sans état d’âme. Si la sécurité publique est menacée, que l’Etat prenne ses responsabilités. Et l’affaire est réglée. Une ou deux personnes ne peuvent quand même pas contraindre le Cng à décréter une année blanche. Et les autres ? S’ils ont commis une faute passible de sanction, qu’ils soient sanctionnés. S’ils doivent être exclus, alors qu’ils le soient. Ça, c’est une affaire qui concerne le Cng. Pour ce qui est de la violence lors des face-à-face, que l’Etat prenne ses responsabilités. Dès qu’il y a trouble à l’ordre publique, que les fautifs soient arrêtés. Le sport est la violence ne peuvent aller de paire. Il faut que le Cng prenne ses responsabilités et sanctionne les fautifs. Les amateurs ne partagent nullement la position du président du Cng quant à une année blanche. Le règlement est là. Il faut simplement l’appliquer. On a suspendu Tyson pendant trois ans. Pourquoi pas un autre. S’il faut suspendre un lutteur qui a commis une faute lourde, on doit le faire et non parler d’année blanche. Les amateurs disent non à une année blanche.»
BOY KAÏRE Président des lutteurs en activité : «Une année blanche est la meilleure solution»
«Je partage la position du président du Cng, Alioune Sarr sur la question. Effectivement, il y a trop de violence dans l’arène et le mieux serait de songer à une année blanche. On se rend compte que la lutte régresse d’année en année. Et pourtant, les gens ont beaucoup communiqué sur la question. Malheureusement, on se rend compte que les choses n’évoluent guère. Il faut donc mettre à un terme à tout cela en attendant de revoir ce qui ne va pas. De toutes les façons, c’est la meilleure solution. Si on regarde le nombre de lutteurs qui réalisent une année blanche, ils sont deux à trois fois plus nombreux que ceux qui ont eu la chance de descendre dans l’arène. Donc, l’arène ne devrait pas en souffrir. On ne se retrouve plus dans l’arène. La lutte a beaucoup perdu de ce qui faisait sa valeur, sa richesse et son charme. A un moment donné, les gens commençaient à s’intéresser à la lutte, aujourd’hui, les gens ont de plus en plus peur du milieu de la lutte. Et quand les lutteurs qui devaient servir d’exemples sont cités parmi les agresseurs, cela devient regrettable. Des gens subissent les dérives de la lutte. Il y a en a qui ont vu leur véhicule caillassé, d’autres leur maison vendalisée. Ça ne peut pas continuer ainsi. Il faut trouver une solution rapide au problème. Si une année blanche doit être l’alternative, je serai le premier à voter la loi.»
Source:lequotidien.sn
«Une année blanche ne réglera pas le problème de la violence dans l’arène. Je crois qu’il faut que les dirigeants jouent davantage leur rôle d’éducateurs au sein des écuries. La lutte (avec frappe) a atteint un certain niveau. C’est devenu un sport qui est suivi partout dans le monde. Il faudra plus de sérieux, de discipline, de professionnalisme, beaucoup de changement dans la mentalité des gens si on veut que la lutte continue d’attirer du monde. Malheureusement, on constate beaucoup de violence dans l’arène maintenant. C’est regrettable. Par contre, que les gens ne se trompent pas. La lutte ne fait pas nourrir seulement le lutteur. Il y a des milliers de gens qui profitent des retombées financières d’un seul lutteur. Donc, si on passe à une année blanche, ce sera des millions de personnes qui vont en souffrir. Une année blanche ne fera l’affaire de personne. Cela se fera ressentir fortement dans l’économie du pays. Même sur le plan touristique. Il sera très difficile de rester une année sans organiser un combat de lutte. Ça fera beaucoup de dégâts. Je déplore la violence. Tant qu’on ne fait pas la différence entre le sport et la violence, la barrière est vite franchie. Par contre, j’ai été très choqué par le comportement de Boy Niang 2. Je ne peux pas comprendre qu’un lutteur aille jusqu’à frapper son adversaire d’une barre de fer. Que cela soit un supporter, on peut regretter. Quand il s’agit d’un athlète, c’est une grosse déception. En tant qu’ancien, je crois qu’il faut se réunir. C’est la fin de la saison, les gens ont largement le temps de revoir ce qui n’a pas marché durant la saison et les précédentes.»
CHEIKH SARR Président des amateurs : «Nous disons non à une année blanche»
«Le président Alioune Sarr ne cherche que la meilleure formule pour sortir la lutte du spectre actuel de violence dans lequel elle se trouve. Je dois juste dire que si on veut que la lutte avance, il faudra que tout repose sur des règles. A partir de là, celles-ci doivent être appliquées à la lettre. Il y a ce que le Cng doit gérer et ce que l’Etat doit gérer. Si cela nécessite la suspension du ou des concernés quand il s’agit d’un lutteur, il faut que le règlement soit appliqué, sans état d’âme. Si la sécurité publique est menacée, que l’Etat prenne ses responsabilités. Et l’affaire est réglée. Une ou deux personnes ne peuvent quand même pas contraindre le Cng à décréter une année blanche. Et les autres ? S’ils ont commis une faute passible de sanction, qu’ils soient sanctionnés. S’ils doivent être exclus, alors qu’ils le soient. Ça, c’est une affaire qui concerne le Cng. Pour ce qui est de la violence lors des face-à-face, que l’Etat prenne ses responsabilités. Dès qu’il y a trouble à l’ordre publique, que les fautifs soient arrêtés. Le sport est la violence ne peuvent aller de paire. Il faut que le Cng prenne ses responsabilités et sanctionne les fautifs. Les amateurs ne partagent nullement la position du président du Cng quant à une année blanche. Le règlement est là. Il faut simplement l’appliquer. On a suspendu Tyson pendant trois ans. Pourquoi pas un autre. S’il faut suspendre un lutteur qui a commis une faute lourde, on doit le faire et non parler d’année blanche. Les amateurs disent non à une année blanche.»
BOY KAÏRE Président des lutteurs en activité : «Une année blanche est la meilleure solution»
«Je partage la position du président du Cng, Alioune Sarr sur la question. Effectivement, il y a trop de violence dans l’arène et le mieux serait de songer à une année blanche. On se rend compte que la lutte régresse d’année en année. Et pourtant, les gens ont beaucoup communiqué sur la question. Malheureusement, on se rend compte que les choses n’évoluent guère. Il faut donc mettre à un terme à tout cela en attendant de revoir ce qui ne va pas. De toutes les façons, c’est la meilleure solution. Si on regarde le nombre de lutteurs qui réalisent une année blanche, ils sont deux à trois fois plus nombreux que ceux qui ont eu la chance de descendre dans l’arène. Donc, l’arène ne devrait pas en souffrir. On ne se retrouve plus dans l’arène. La lutte a beaucoup perdu de ce qui faisait sa valeur, sa richesse et son charme. A un moment donné, les gens commençaient à s’intéresser à la lutte, aujourd’hui, les gens ont de plus en plus peur du milieu de la lutte. Et quand les lutteurs qui devaient servir d’exemples sont cités parmi les agresseurs, cela devient regrettable. Des gens subissent les dérives de la lutte. Il y a en a qui ont vu leur véhicule caillassé, d’autres leur maison vendalisée. Ça ne peut pas continuer ainsi. Il faut trouver une solution rapide au problème. Si une année blanche doit être l’alternative, je serai le premier à voter la loi.»
Source:lequotidien.sn