D'autant que les arrestations à Tigo se sont déroulées à Touba et Mbacké en passant par l'agence de Thiaroye. D'autres arrestations devraient avoir lieu dans cette affaire où le préjudice est difficilement estimable.
Que s'est-il passé ?
Tout se jouait à l'interne et la Direction générale de Tigo n'y a vu que du feu. Les agents incriminés avaient travaillé le « système » tel que, par exemple, lorsque leurs complices (les vendeurs) transfèrent 300.000 FCFA à un client, le transfert se fait mais il n'est pas débité. En clair, l'achat est effectué mais le produit de vente n'est pas défalqué de la carte.
Du coup, ce sont des centaines de millions de FCFA qui se sont volatilisés d'autant que les recoupements de la Dic ont permis de voir que le réseau est actif depuis belle lurette.
Dans tous les cas, l'affaire risque de révéler d'autres secrets même si les sept (7) mis en cause ont été mis à la disposition du Parquet de Dakar. La question que tout le monde se pose est de savoir si ces employés n'agissaient pas pour le compte de responsables plus haut placés.
D'autant que, depuis l'arrestation des mis en cause, l'on s'active pour les faire libérerau motif que « la maison n'a pas besoin de cette mauvaise publicité ». Affaire à suivre.
Libération
Que s'est-il passé ?
Tout se jouait à l'interne et la Direction générale de Tigo n'y a vu que du feu. Les agents incriminés avaient travaillé le « système » tel que, par exemple, lorsque leurs complices (les vendeurs) transfèrent 300.000 FCFA à un client, le transfert se fait mais il n'est pas débité. En clair, l'achat est effectué mais le produit de vente n'est pas défalqué de la carte.
Du coup, ce sont des centaines de millions de FCFA qui se sont volatilisés d'autant que les recoupements de la Dic ont permis de voir que le réseau est actif depuis belle lurette.
Dans tous les cas, l'affaire risque de révéler d'autres secrets même si les sept (7) mis en cause ont été mis à la disposition du Parquet de Dakar. La question que tout le monde se pose est de savoir si ces employés n'agissaient pas pour le compte de responsables plus haut placés.
D'autant que, depuis l'arrestation des mis en cause, l'on s'active pour les faire libérerau motif que « la maison n'a pas besoin de cette mauvaise publicité ». Affaire à suivre.
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