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La Ld contre le choix entre « la peste et le choléra »

Les querelles de préséance entre libéraux membres du Sénat et ceux qui siègent à l’Assemblée nationale n’intéresse en rien la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt). Mieux, dans le communiqué sanctionnant la dernière rencontre de son secrétariat politique, la formation politique dirigée par le professeur Abdoulaye Bathily parle de « querelles entre la peste et le choléra ».


Rédigé par leral.net le Vendredi 25 Juillet 2008 à 12:37 | | 0 commentaire(s)|

La Ld contre le choix entre « la peste et le choléra »
En fait, note le secrétariat politique de la Ld dans son communiqué, « les prédateurs qui nous gouvernent ne se préoccupent que de leur boulimie de tout et de leurs querelles de préséance comme en atteste le débat actuel au Parlement, institution mise en place et contrôlées par Abdoulaye Wade, mais pour laquelle il vient de démontrer qu’il a le plus grand mépris ». Et il ne s’agit surtout pas, Abdoulaye Bathily et ses camarades jallarbistes, de faire « un choix entre la peste et le choléra ».

Pour la Ld, l’essentiel du débat national devrait actuellement se situer ailleurs. Aussi l’instance dirigeante de la Ld évoque-t-elle dans son communiqué les pénuries en ville et dans le monde rural. « Les populations et particulièrement les femmes errent à la recherche du gaz et du riz après avoir été contraintes de renoncer au lait et aux soins.

Pendant ce temps, les délestages et les coûts de l’électricité accentuent la pauvreté des ménages et perturbent gravement les secteurs de la production industrielle comme artisanale », déplore le communiqué de la Ligue démocratique. Qui note pourtant que dans les pays voisins du Sénégal ont fait des efforts allant dans le sens de la réduction du train de vie de l’Etat. Mais, pour les jallarbistes, seuls les Sénégalais peuvent mettre la pression sur le pouvoir de Wade pour qu’il diminue son train de vie. Car, la conviction de Bathily et Cie, c’est que « personne ne viendra résoudre leurs problèmes à leur place ».

Niang Pape Alé