Le chef de la Délégation de l’Union européenne, Gilles Hervio, a évoqué ce mardi 24 novembre à Dakar, la question de la prise de mesures de protection des investissements routiers. C’était au cours d’une signature de convention entre la Commission de l’UE et le ministère de l’Economie et des finances, écrit l’Agence de presse sénégalaise.
Selon le fonctionnaire international, « les financements considérables de l’Etat, de l’UE et d’autres bailleurs de fonds risquent d’être mis à mal, si des mesures importantes ne sont pas prises rapidement pour assurer la protection de ces investissements ».
Il révèle que «des études récentes ont montré que la durée de vie de nombreuses routes neuves ou réhabilité, espérée à 15 ans en moyenne, se réduirait à 5 voire 3 ans en raison des surcharges de certains transports de marchandises ».
Ce faisant, M. Hervio souligne la nécessité de mettre en place un système effectif de contrôle des charges à l’essieu. En ce sens, la Commission de l’UE s’engage à financer l’achat de pèses essieux mobiles, dans le cadre du projet routier Mbirkilane-Tambacounda, d’après le chef de la Délégation. Il note toutefois que «c’est un premier pas, mais évidemment insuffisant».
L’augmentation des fonds destinés à l’entretien routier, environ 45 milliards de Cfa en 2010, est salué par Gilles Hervio. Il suggère, toutefois, de « rester vigilant pour que ces engagements financiers se concrétisent par des allocations réelles, en ces temps de raréfaction des recettes publiques».
kanal150
Selon le fonctionnaire international, « les financements considérables de l’Etat, de l’UE et d’autres bailleurs de fonds risquent d’être mis à mal, si des mesures importantes ne sont pas prises rapidement pour assurer la protection de ces investissements ».
Il révèle que «des études récentes ont montré que la durée de vie de nombreuses routes neuves ou réhabilité, espérée à 15 ans en moyenne, se réduirait à 5 voire 3 ans en raison des surcharges de certains transports de marchandises ».
Ce faisant, M. Hervio souligne la nécessité de mettre en place un système effectif de contrôle des charges à l’essieu. En ce sens, la Commission de l’UE s’engage à financer l’achat de pèses essieux mobiles, dans le cadre du projet routier Mbirkilane-Tambacounda, d’après le chef de la Délégation. Il note toutefois que «c’est un premier pas, mais évidemment insuffisant».
L’augmentation des fonds destinés à l’entretien routier, environ 45 milliards de Cfa en 2010, est salué par Gilles Hervio. Il suggère, toutefois, de « rester vigilant pour que ces engagements financiers se concrétisent par des allocations réelles, en ces temps de raréfaction des recettes publiques».
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