‘’Ce n’est pas bien organisé, les organisateurs ont encore beaucoup à faire sur le plan de la communication aussi. Ils ont besoin de personnes indépendantes de l’Etat. Ça ne doit pas être lié à l’Etat, à l’institutionnel. Il faut qu’elle puisse être séparée pour pouvoir avancer. De cette manière, on ne peut pas avancer’’, a-t-elle indiqué, dans un entretien accordé à l’APS.
A la veille du vernissage de l’exposition internationale au Musée d’art africain Théodore Monod, ‘’il y avait des œuvres qui n’étaient pas encore sur place, le village n’était pas prêt’’, a-t-elle relevé, estimant que la Biennale a besoin de ‘’plus de moyens pour avancer’’. ‘’Comment voulez-vous avancer si tout est lié à l’Etat ? L’art ne peut pas être lié à l’Etat’’, a-t-elle poursuivi.
‘’La Biennale devrait être indépendante, il faut que le directeur lui-même aille chercher de l’argent ailleurs. Il y a des sociétés, des fondations, des mécènes qui existent et qui sont prêts à s’impliquer. Mais quand ils voient que l’art est lié à l’Etat, ils n’en veulent plus’’, a-t-elle insisté.
Imane Farès a ouvert une galerie d’art à Paris, dédiée aux artistes contemporains d’Afrique et du Moyen-Orient. ‘’C’est une galerie qui va vers le conceptualisme. Pour la plupart des artistes que je rencontre à la Biennale, comme le Marocain Younes Baba-Ali (Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’Art 2012), c’est important’’, explique-t-elle.
Elle a ajouté : ‘’Je suis à la recherche d’artistes contemporains qui sont dans cette voie. C’est pour ça que je suis à la Biennale pour rencontrer ces artistes. C’est un cadre adéquat pour rencontrer des gens venant de partout, des artistes, des commissaires, des galeristes, ceux qui font bouger les artistes’’.
A Dakar, Imane Farès a dit avoir visité les expositions au Musée Théodore Monod, à la Galerie nationale d’art, à la Biscuiterie de Médina, rencontré des commissaires et artistes, et constaté ‘’toute cette générosité dont les artistes sont porteurs à travers leurs œuvres (installations, vidéos, entre autres)’’.
Dans son travail d’illustration des œuvres d’artistes d’Afrique et du Moyen-Orient, la Galerie Imane Farès reçoit, du 1-er Juin au 29 septembre prochain, le photographe irakien Halim Al Karim, qui vit et expose entre Amsterdam (Pays-Bas), Denver (Etats-Unis) et Dubai (Emirats Arabes Unis). Cette exposition sera marquée par la signature de la monographie de l’artiste par Nadine Descendre.
Née au Sénégal, au sein d’une famille libanaise, Imane Farès a forgé son expérience dans le monde des affaires entre l’Afrique, le Liban, l’Angleterre et la France.
Dans le catalogue de sa Galerie, il y a les Marocains Fouad Bellamine (peinture, photographie) et Younès Rahmoun (vidéo), le Libanais Ali Cherri (vidéo, installation), la Syrienne Laila Muraywid (photographie, sculpture), le Sud-Africain Billie Zangewa (broderie, tapisserie), la Palestinienne Laila Shawa (photographie, peinture, installation).
SOURCE:Aps
P.-S.
ADC/AD
A la veille du vernissage de l’exposition internationale au Musée d’art africain Théodore Monod, ‘’il y avait des œuvres qui n’étaient pas encore sur place, le village n’était pas prêt’’, a-t-elle relevé, estimant que la Biennale a besoin de ‘’plus de moyens pour avancer’’. ‘’Comment voulez-vous avancer si tout est lié à l’Etat ? L’art ne peut pas être lié à l’Etat’’, a-t-elle poursuivi.
‘’La Biennale devrait être indépendante, il faut que le directeur lui-même aille chercher de l’argent ailleurs. Il y a des sociétés, des fondations, des mécènes qui existent et qui sont prêts à s’impliquer. Mais quand ils voient que l’art est lié à l’Etat, ils n’en veulent plus’’, a-t-elle insisté.
Imane Farès a ouvert une galerie d’art à Paris, dédiée aux artistes contemporains d’Afrique et du Moyen-Orient. ‘’C’est une galerie qui va vers le conceptualisme. Pour la plupart des artistes que je rencontre à la Biennale, comme le Marocain Younes Baba-Ali (Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’Art 2012), c’est important’’, explique-t-elle.
Elle a ajouté : ‘’Je suis à la recherche d’artistes contemporains qui sont dans cette voie. C’est pour ça que je suis à la Biennale pour rencontrer ces artistes. C’est un cadre adéquat pour rencontrer des gens venant de partout, des artistes, des commissaires, des galeristes, ceux qui font bouger les artistes’’.
A Dakar, Imane Farès a dit avoir visité les expositions au Musée Théodore Monod, à la Galerie nationale d’art, à la Biscuiterie de Médina, rencontré des commissaires et artistes, et constaté ‘’toute cette générosité dont les artistes sont porteurs à travers leurs œuvres (installations, vidéos, entre autres)’’.
Dans son travail d’illustration des œuvres d’artistes d’Afrique et du Moyen-Orient, la Galerie Imane Farès reçoit, du 1-er Juin au 29 septembre prochain, le photographe irakien Halim Al Karim, qui vit et expose entre Amsterdam (Pays-Bas), Denver (Etats-Unis) et Dubai (Emirats Arabes Unis). Cette exposition sera marquée par la signature de la monographie de l’artiste par Nadine Descendre.
Née au Sénégal, au sein d’une famille libanaise, Imane Farès a forgé son expérience dans le monde des affaires entre l’Afrique, le Liban, l’Angleterre et la France.
Dans le catalogue de sa Galerie, il y a les Marocains Fouad Bellamine (peinture, photographie) et Younès Rahmoun (vidéo), le Libanais Ali Cherri (vidéo, installation), la Syrienne Laila Muraywid (photographie, sculpture), le Sud-Africain Billie Zangewa (broderie, tapisserie), la Palestinienne Laila Shawa (photographie, peinture, installation).
SOURCE:Aps
P.-S.
ADC/AD