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La jet-setteuse gambienne vers une liberté provisoire : Les incongruités de l’affaire Aysha Faty-Abdoulaye Thiam

Aussi rocambolesque que cela puisse paraître, la jet-setteuse Aysha Faty pourrait recouvrer la liberté d’ici peu. D’après des sources de "L’As", elle va bénéficier bientôt d’une liberté provisoire, synonyme de libération définitive, puisqu’elle sera hors de portée de notre justice, dès qu’elle retournera chez elle, en Gambie.


Rédigé par leral.net le Mercredi 19 Juin 2024 à 16:48 | | 0 commentaire(s)|

Le journal relève que dans ce dossier qui l’oppose à l’homme d’affaires Abdoulaye Thiam, il y a beaucoup d’incongruités qui méritent même l’implication de l’Igaj. Arrêtée pour diffusion de données à caractère personnel, elle a été relaxée sans même que le portable de la mise en cause ne soit examiné.

Deuxième incongruité, le parquet qui s’en était remis à la sagesse du tribunal, a fait appel. Comme si le parquet n’était plus un. Il est vrai qu’entre-temps, elle s’est attaché les services des avocats de Pastef pour influencer la justice.

D’ailleurs, il se dit dans les réseaux sociaux, qu’Aysha Fatty était membre de Pastef (sic). Depuis quand les Gambiens votent-ils au Sénégal ? C’est dire donc…

Pour rester sur ce dossier qui exhale un parfum de chantage, de corruption, d’escroquerie au mariage, "L’As" relève aussi que dans cette affaire, on se croirait dans une mise en scène plutôt dans un drame à rebondissements.

La rencontre entre l’homme d’affaires Abdoulaye Thiam et la belle dame Aysha Fatty, leur projet de mariage, les fiançailles gargantuesques à Dubaï, la lune de miel aux îles Maldives, les deux véhicules qui ont précipité la chute de l’ancienne petite amie de Yahya Diammeh, puis les centaines de millions dépensés pour l’ouverture d’une boutique de vente d’or.

Incroyable, comme si tout relève d’un film. N’eût été l’existence de factures, de vidéos, il serait difficile d’y croire. Mais l’accusation qui s’est remise de l’hypnose, semble avoir repris ses esprits.

Ecrouée et envoyée en prison pour le juge du troisième cabinet, Diakhar Faye, Aysha Fatty a été envoyée comme par enchantement au Pavillon spécial par des matons. Elle serait donc en état de grossesse et pourrait être libre. Le juge a certes bonne réputation, mais l’implication des avocats politiciens risque de peser sur la balance. Qui disait que quand la politique entre au prétoire, la justice en sort ?