Le film de Moussa Touré a été retenu – dans la catégorie "Un certain regard"-, en même temps que deux autres films africains. Il s’agit de "Après la bataille" de l’Egyptien Yousri Nasrallah, en compétition pour la Palme d’or, et "Les chevaux de Dieu" du Marocain Nabil Ayouch. Ce dernier film est en compétition dans la même catégorie que celui du cinéaste sénégalais.
‘’La pirogue est l’un des films les plus formidables et le plus touchant dans le cinéma africain parce que ce long métrage traite un sujet très fort lié à l’émigration des africains vers l’Europe’’, a réagi M. Frémaux sur RFI.
‘’La pirogue, c’est celle qui embarque à partir de Dakar jusqu’aux côtes européennes des jeunes africains qui veulent par-dessus tout quitter leur pays pour rejoindre ce qu’ils considèrent comme un eldorado’’, a fait remarquer M. Frémaux, selon qui ce long métrage est ‘’l’un des films les plus évidents’’.
"La pirogue" est un film qui retrace l’odyssée quotidienne de l’immigration clandestine à travers le regard du capitaine d’une pirogue de pêche vivant à Dakar et chargé de transporter trente hommes jusqu’en Espagne. La plupart de ces hommes n’ont même jamais vu la mer ni même aucune idée de ce qui les attend à l’arrivée sur le continent européen.
Selon le délégué général du festival de Cannes, les trois films africains qui figurent dans la sélection finale ont une particularité commune. ‘’Ce qui met en commun ces trois œuvres, c’est qu’elles parlent chacune d’une manière différente de l’Afrique contemporaine’’, a analysé Thierry Frémaux.
Selon lui, la présence du Sénégal sur la croisette, à travers le film de Moussa Touré, se justifie notamment par sa maturité démocratique qui doit servir de leviers aux cinéastes locaux.
‘’C’est formidable de voir le Sénégal au festival de Cannes, qui vient de donner une grande leçon de démocratie au monde, mais les artistes doivent continuer le combat parce que la reconstruction sera longue’’, a-t-il dit.
SOURCE:APS
‘’La pirogue est l’un des films les plus formidables et le plus touchant dans le cinéma africain parce que ce long métrage traite un sujet très fort lié à l’émigration des africains vers l’Europe’’, a réagi M. Frémaux sur RFI.
‘’La pirogue, c’est celle qui embarque à partir de Dakar jusqu’aux côtes européennes des jeunes africains qui veulent par-dessus tout quitter leur pays pour rejoindre ce qu’ils considèrent comme un eldorado’’, a fait remarquer M. Frémaux, selon qui ce long métrage est ‘’l’un des films les plus évidents’’.
"La pirogue" est un film qui retrace l’odyssée quotidienne de l’immigration clandestine à travers le regard du capitaine d’une pirogue de pêche vivant à Dakar et chargé de transporter trente hommes jusqu’en Espagne. La plupart de ces hommes n’ont même jamais vu la mer ni même aucune idée de ce qui les attend à l’arrivée sur le continent européen.
Selon le délégué général du festival de Cannes, les trois films africains qui figurent dans la sélection finale ont une particularité commune. ‘’Ce qui met en commun ces trois œuvres, c’est qu’elles parlent chacune d’une manière différente de l’Afrique contemporaine’’, a analysé Thierry Frémaux.
Selon lui, la présence du Sénégal sur la croisette, à travers le film de Moussa Touré, se justifie notamment par sa maturité démocratique qui doit servir de leviers aux cinéastes locaux.
‘’C’est formidable de voir le Sénégal au festival de Cannes, qui vient de donner une grande leçon de démocratie au monde, mais les artistes doivent continuer le combat parce que la reconstruction sera longue’’, a-t-il dit.
SOURCE:APS