L'Espagne se qualifie dans la souffrance par evidenceprod
« Pour être champion, il faut souffrir ». La une de Marca en dit long sur le sentiment de la presse espagnole après la victoire étriquée de la Roja hier soir contre une valeureuse et séduisante Croatie (1-0). La publication sportive lance même que l’Espagne a sérieusement « flirté » avec l’élimination et « le retour à la maison ». Son site web a même lancé à l’issue de la rencontre un « Nous avons souffert comme jamais, mais nous avons gagné comme d’habitude », lourd de sens. As abonde dans le même sens : « Premiers (... mais quelle peur !) ».
Le quotidien salue les prestations d’Iker Casillas et d’André Iniesta qui ont sorti la Seleccion « d’un sacré pétrin ». El Pais souligne également la prestation du portier du Real Madrid qui s’est « transformé en géant » pour éviter des maux plus profonds, voire « une suffocation » au onze de Vicente Del Bosque. Sport préfère de son côté mettre en évidence la performance de « Cesc Fabregas qui est venu au secours » des siens. Le Blaugrana, « entré en jeu à 72e minute, a créé l’action du but ». Plus philosophe, Mundo Deportivo se satisfait de l’essentiel : « Leaders ! ».
MD ne s’inquiète pas outre mesure, puisque « la sélection était en dessous de son niveau réel ». El Mundo partage également ce point de vue et préfère retenir « l’importance de se sortir d’un jour sans » avec « le cœur ». En attendant de savoir quel sera son rival en quarts de finale, l’Espagne, qui « a joué avec le feu » et « pas très bien qui plus est » pour Super Deporte, respire après ce match au couteau. L’essentiel est bien là, qu’importent les conditions...
Alexis Pereira